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Deux réalisateurs français disent la difficulté de faire exister des films sur la tragédie du 7 octobre

Le film « Looking for Yotam » raconte l'histoire d'un otage israélien du Hamas tué par des soldats de Tsahal par erreur, et sera diffusé le 9 février prochain lors du festival Diasporama

(À droite) Caroline Bongrand, scénariste et écrivaine, au micro de Radio J, le 13 septembre 2021. (Capture d'écran Youtube / Radio J / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur) ; (À gauche) Georges Benayoun, réalisateur, dans l'émission « La Règle du Jeu » sur France 3, le 22 octobre 2015. (Capture d'écran Youtube / « La Règle du Jeu » / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
(À droite) Caroline Bongrand, scénariste et écrivaine, au micro de Radio J, le 13 septembre 2021. (Capture d'écran Youtube / Radio J / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur) ; (À gauche) Georges Benayoun, réalisateur, dans l'émission « La Règle du Jeu » sur France 3, le 22 octobre 2015. (Capture d'écran Youtube / « La Règle du Jeu » / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Deux réalisateurs français ont récemment exprimé la difficulté qu’ils ont rencontrée, dans le monde de la culture, de faire exister un film qui raconte l’histoire d’un otage du Hamas, donc par ce prisme, l’histoire collective du pogrom du 7 octobre.

Mardi 4 février, la réalisatrice et autrice Caroline Bongrand et le réalisateur Georges Benayoun étaient les invités du « Grand journal » sur Radio J pour présenter leur nouveau film, « Looking for Yotam », qui raconte le parcours d’une des victimes civiles du Hamas lors de la guerre en cours.

Yotam Haim était âgé de 28 ans lorsqu’il a été enlevé par les terroristes du Hamas dans le kibboutz Kfar Aza le 7 octobre 2023. Il a été gardé en otage à Gaza jusqu’au 15 décembre, date à laquelle il est parvenu à s’échapper avec deux autres otages mais a été pris pour une menace par erreur par des soldats de Tsahal qui l’ont abattu.

Batteur du groupe de heavy metal Persephore, Yotam rêvait de devenir célèbre, selon ses proches, qui ont également parlé ouvertement de ses problèmes de santé mentale. Caroline Bongrand a raconté que la célébrité de Yotam Haim « va se révéler dans des conditions absolument dramatiques », puisque c’est surtout son histoire tragique qui va le faire connaître du grand public.

Sur Radio J, Georges Benayoun a déploré le fait que ce soit « très difficile aujourd’hui pour les films sur ces sujets-là d’exister dans les réseaux officiels ».

« Y compris sur les otages ? », l’a relancé le journaliste. « Surtout », a-t-il répondu.

Affiche du film « Looking for Yotam », de Caroline Bongrand et Georges Benayoun, présenté en avant-première au festival « Dia(s)porama, regards sur le cinéma juif international », qui se tient du 28 janvier au 10 février 2025. (Crédit : Dia(s)porama)

« Vous savez, quand vous faites un film sur Yotam, on vous dit : ‘Mais pourquoi vous n’avez pas parlé des Palestiniens ?’. On nous le dit régulièrement, et j’ai tendance à répondre : ‘Mais personne n’empêche qui que ce soit de faire un film sur les Palestiniens’ », a-t-il relaté.

Caroline Bongrand a renchéri en expliquant que « c’est un film non militant. C’est vraiment l’histoire d’un môme […] On voit le parcours d’un jeune homme qui va se révéler dans des conditions absolument dramatiques. C’est un parcours humain d’un jeune homme qu’on a beaucoup aimé ».

Pour illustrer les difficultés auxquelles ils ont fait face, Georges Benayoun a confié « qu’il avait été compliqué de trouver un monteur qui ne soit pas hostile à Israël ». Le monteur qui a finalement travailler sur le film, dont Benayoun dit qu’il est un Cambodgien hébréophone « fou d’Israël » et qui a suggéré l’idée aux réalisateurs de reproduire les derniers échanges de Yotam Haim avec sa famille juste avant qu’il ne soit enlevé par les terroristes.

L’avant-première du film est prévue pour le 9 février prochain à 17H, au centre Rachi de Paris. Les spectateurs peuvent néanmoins le découvrir dans les jours qui précèdent à Toulouse, Nice et Montpellier, dans le cadre du festival « Dia(s)porama, regards sur le cinéma juif international ».

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