Israël en guerre - Jour 535

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En France, l’émir du Qatar parle de « génocide du peuple palestinien »

La libération des otages est une "priorité" absolue pour la France, a de son côté rappelé Emmanuel Macron

(De gauche à droite) Brigitte Macron, l'émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani et le président français Emmanuel Macron, à l'Elysée, à Paris, le 27 février 2024. (Crédit :  Ludovic Marin/AFP)
(De gauche à droite) Brigitte Macron, l'émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani et le président français Emmanuel Macron, à l'Elysée, à Paris, le 27 février 2024. (Crédit : Ludovic Marin/AFP)

Cette première visite d’Etat d’un émir du Qatar depuis 15 ans en France, et la première pour Tamim ben Hamad Al-Thani, parfait francophone, depuis son accession au trône en 2013, est un « immense honneur pour la France », a souligné Emmanuel Macron.

« Votre pays est un pays ami de la France, un partenaire fidèle, stratégique, sur lequel elle sait pouvoir compter dans les situations difficiles », a ajouté le président, en rappelant l’agenda commun de « défense et de sécurité » que les deux Etats sont « en train de renforcer » ou celui dans la « lutte contre le terrorisme ».

L’ex-président Nicolas Sarkozy, ardent artisan du renforcement des liens avec le Qatar durant son mandat (2007-2012), était à la table d’honneur, entre l’épouse du chef de l’Etat, Brigitte Macron, et le président du club de foot parisien PSG, l’homme d’affaires qatari Nasser Al-Khelaïfi, membre du premier cercle de l’émir.

De Kylian Mbappé, capitaine de l’équipe de France de football et attaquant vedette du PSG, au PDG de LVMH Bernard Arnault ou à Xavier Niel, actionnaire principal du groupe français de télécoms Iliad, les invités sont arrivés à l’Elysée au son de valses viennoises jouées par la Garde républicaine.

Nicolas Sarkozy a embrassé l’émir. Ce dernier a aussi échangé quelques mots, presque complices, avec Kylian Mbappé, qui a annoncé son intention de quitter le PSG à la fin de la saison.

Auparavant, l’émir, dont le pays joue un rôle clé dans les négociations avec Israël et le mouvement islamiste palestinien du Hamas, et le président Macron ont réitéré durant leurs entretiens leur volonté d’arriver « très rapidement à un cessez-le-feu » à Gaza, selon une déclaration de l’Elysée.

« Continuons à œuvrer ensemble pour la paix au Proche-Orient et le respect du droit international partout dans le monde », a lancé le chef de l’Etat français dans un message posté mardi soir sur X.

Le président américain, Joe Biden, a affirmé lundi soir qu’Israël avait accepté de cesser ses opérations militaires à Gaza pendant le ramadan (qui commencera le 10 ou le 11 mars), afin de permettre la libération de tous les otages du Hamas.

La libération des otages est une « priorité » absolue pour la France, a rappelé Emmanuel Macron. L’émir a dénoncé pour sa part un « génocide du peuple palestinien », avec des « déplacements forcés » et des « bombardements sauvages ».

Le Qatar et la France ont signé une déclaration d’intention en matière de coopération humanitaire, notamment à Gaza, dont un engagement conjoint de 200 millions d’euros en faveur des Palestiniens.

Trois avions-cargos franco-qataris ont aussi affrété une aide humanitaire et médicale vers Al-Arish, ville égyptienne proche de Rafah, comprenant 75 tonnes de fret, dix ambulances, des rations alimentaires ainsi que près de 300 tentes familiales, a annoncé l’Elysée.

Vue d’un camp de tentes de fortune pour les Palestiniens déplacés par l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza, à Rafah, au sud de la bande de Gaza, le 18 février 2024. (Crédit : Mohammed Dahman/AP)

La guerre à Gaza a éclaté après l’attaque massive du Hamas en Israël le 7 octobre, qui a fait environ 1.160 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

« L’avenir de Gaza se joue dans le cadre d’une solution à deux Etats avec un Etat palestinien vivant en paix avec Israël et une Autorité palestinienne confortée à sa tête », a déclaré le président français.

L’émir a salué de son côté le rôle que pourrait jouer la France pour « instaurer la justice des deux Etats ».

Mercredi, les Premiers ministres, Gabriel Attal et Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, présideront un Forum économique sur les opportunités d’investissements entre les deux pays dans l’intelligence artificielle, la décarbonation, les semi-conducteurs, les biotechnologies et la santé.

Les deux Etats vont acter également une relance de leurs relations culturelles avec une prochaine visite de la ministre française de la Culture, Rachida Dati, au Qatar.

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