Le président égyptien Sissi n’ira pas à Washington si le plan de Trump pour Gaza est évoqué – Sources

Saar remercie son homologue néo-zélandais d’avoir désigné le Hamas comme groupe terroriste

Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar assistant à une audience de la commission de la Constitution, du Droit et de la Justice de la Knesset, le 21 janvier 2025. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar s’est entretenu par téléphone avec son homologue néo-zélandais Winston Peters pour discuter de Gaza.

« Je l’ai remercié pour la désignation par la Nouvelle-Zélande du Hamas et des Houthis comme groupes terroristes », a-t-il écrit sur le réseau social X, ajoutant qu’il avait souligné l’engagement d’Israël à libérer les otages, « qui sont confrontés à la torture et à la famine ».

Saar a invité Peters à venir en Israël.

L’épouse du président Herzog rencontre des otages libérés et leurs familles

Michal Herzog (à gauche) rencontrant Aviva Siegel, le 12 février 2025. (Crédit : Bureau présidentiel)

Michal Herzog, l’épouse du Président Isaac Herzog, a rencontré plusieurs otages libérés et les membres de leur famille.

Elle a échangé avec les ex-otages Keith Siegel et Doron Steinbrecher, ainsi qu’avec les familles de Romi Gonen, Agam Berger et Emily Damari.

La Première dame leur a rappelé qu’Israël a l’obligation de ramener tous les otages.

Aviva Siegel, la femme de Keith, qui a également été prise en otage et relâchée lors d’un accord antérieur de libération d’otages, a dit à Herzog qu’il est urgent de ramener tous les otages.

« Entendre Keith raconter ce qu’il a vécu, savoir que j’étais là aussi et réaliser que d’autres sont toujours retenus, c’est insupportable, tout simplement insupportable. Nous devons tous les ramener à la maison », a-t-elle insisté.

Le Qatar annonce l’envoi de 15 millions de litres de carburant supplémentaires à Gaza

Un camion de carburant entre dans la bande de Gaza depuis le côté égyptien du poste frontière de Rafah, le 19 janvier 2025. (Crédit : Khaled Desouki/AFP)

Le Qatar a annoncé mercredi l’envoi de 15 millions de litres de carburant vers la bande de Gaza après une livraison équivalente au début de la trêve en place depuis le 19 janvier entre le Hamas et Israël, selon l’agence de presse officielle du Qatar (QNA).

Le petit pays gazier a annoncé « le début de l’approvisionnement de la bande de Gaza en 15 millions de litres de carburant », portant la livraison totale de carburant à 30 millions de litres, selon QNA, pour répondre aux besoins du territoire palestinien qui compte 2,4 millions d’habitants.

L’accord de trêve, négocié par le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte, a permis l’entrée en vigueur le 19 janvier d’un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas après 15 mois d’une guerre ayant dévasté la bande de Gaza.

Le Hamas appelle à trois jours de « marches de solidarité » à travers le monde contre le déplacement des Gazaouis

Le Hamas a appelé mercredi à des « marches de solidarité » à travers le monde ce week-end pour protester contre un projet américain soutenu par Israël visant à déplacer les Palestiniens de la bande de Gaza ravagée par la guerre.

« Nous (…) appelons notre peuple, notre nation arabe et musulmane, ainsi que les gens libres à travers le monde à descendre en masse dans la rue pour des marches de solidarité » de vendredi à dimanche, afin de dénoncer « les plans visant à déplacer notre peuple palestinien de sa terre », a dit le groupe terroriste islamiste palestinien dans un communiqué.

Le CICR appelle Israël et le Hamas à « préserver le cessez-le-feu »

Des véhicules de la Croix-Rouge arrivant sur un site de remise d'otages mis en place par le Hamas, dans le port de Gaza, près de la ville de Gaza. (Crédit : Capture d’écran/YouTube)

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé mercredi Israël et le Hamas à « préserver le cessez-le-feu » dans la bande de Gaza, soulignant que « des centaines de milliers de vies en dépendent ».

« Toutes les personnes encore retenues en otage doivent être libérées. Les habitants de Gaza ont besoin d’un répit face aux violences et d’un accès à l’aide humanitaire essentielle. Or cela ne sera possible que si l’accord de cessez-le-feu est maintenu », a écrit le CICR dans un communiqué.

« Nous appelons les parties à préserver le cessez-le-feu afin que ces efforts cruciaux puissent se poursuivre. Des centaines de milliers de vies en dépendent », a ajouté l’organisation dont le siège est à Genève.

Les dirigeants égyptien et jordanien soulignent l’unité de leurs positions sur Gaza

Le roi Abdallah II de Jordanie et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi lors d'une réunion au Caire, le 27 décembre 2023. (Credit : Palais royal jordanien/AFP)

Le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi et le roi de Jordanie Abdallah II soulignent « l’unité » des positions de leurs pays sur Gaza, au lendemain des entretiens du président américain Donald Trump avec le monarque jordanien à Washington.

« Les deux dirigeants ont affirmé l’unité des positions égyptienne et jordanienne, y compris la nécessité d’appliquer pleinement l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, de continuer à libérer les otages et les prisonniers et de faciliter l’entrée de l’aide humanitaire », indique un communiqué de la présidence égyptienne.

Le communiqué souligne la nécessité de « lancer immédiatement le processus de reconstruction dans la bande de Gaza, sans déplacer le peuple palestinien de sa terre ».

Trump a demandé à l’Égypte et à la Jordanie d’accueillir les Palestiniens de Gaza.

Les Etats-Unis acceptent d’autoriser Tsahal à rester dans certaines zones du Sud-Liban au-delà du 18 février – média

Des troupes de Tsahal avec la 769e brigade régionale « Hiram » opérant dans le sud du Liban, dans une photo publiée le 31 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Les États-Unis ont accédé à la demande israélienne d’autoriser l’armée à rester dans certains points du Sud-Liban au-delà de la date limite du 18 février, a fait savoir la chaîne publique Kan, citant un responsable du cabinet de sécurité.

La chaîne a indiqué qu’Israël avait présenté sa demande lors de la visite du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Washington, la semaine dernière. Elle a toutefois précisé qu’il ne s’agissait que d’accords préliminaires.

Plus tôt dans la journée, la chaîne d’information libanaise LBCI avait rapporté que l’armée israélienne avait demandé à rester dans certaines zones du Sud-Liban jusqu’au 28 février.

Selon LBCI, la partie libanaise a rejeté cette demande.

Ces informations surviennent vingt quatre heures après qu’un fonctionnaire américain a déclaré au Times of Israel que Washington avait rejeté la demande israélienne d’une nouvelle prolongation du délai de retrait de Tsahal du Sud-Liban.

Katz met à nouveau en garde contre une reprise de la guerre à Gaza si les otages ne sont pas libérés

Le ministre de la Défense, Israel Katz (à droite), rencontrant le chef du Directorat des Opérations de l'armée israélienne, le général de division Oded Basiuk, et le chef de la division des opérations, le général de brigade Yisrael Shomer, au centre de commandement souterrain de l'unité, le 12 février 2025. (Crédit : Elad Malka/Ministère de la Défense)

Le ministre de la Défense, Israel Katz, menace le Hamas : si le groupe terroriste ne libère pas les otages israéliens d’ici samedi, « les portes de l’enfer s’ouvriront, comme l’a promis le président américain ».

« Si le Hamas arrête de libérer les otages, alors il n’y a pas d’accord, et il y aura une guerre », a-t-il déclaré lors d’une visite au centre de commandement du Directorat des Opérations de l’armée israélienne.

Katz a juré que les nouveaux combats à Gaza « seront d’une intensité différente de celle d’avant le cessez-le-feu, et ils ne prendront pas fin sans la défaite du Hamas et la libération de tous les otages, et ils permettront également de réaliser la vision du président américain Trump pour Gaza ».

Trump a demandé au roi de Jordanie de s’assurer que le Hamas comprend la « gravité de la situation »

Le président Donald Trump accueillant le roi Abdallah II de Jordanie, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 11 février 2025. (Crédit : Alex Brandon/AP)

Le président américain Donald Trump a demandé au roi Abdallah de Jordanie d’aider à faire comprendre au Hamas « la gravité de la situation » si le groupe terroriste palestinien ne libère pas les otages d’ici samedi, indique la Maison Blanche.

« Le président a réitéré que le Hamas devait libérer tous les otages, y compris tous les Américains, d’ici samedi, et il a demandé l’aide du roi pour s’assurer que le Hamas, ainsi que les dirigeants de la région, comprennent la gravité de la situation », indique un communiqué américain sur la réunion qui s’est tenue la veille.

« Les deux dirigeants ont également discuté de l’objectif du président de veiller à ce que Gaza soit magnifiquement reconstruite après la fin du conflit, et de proposer des options au peuple de Gaza qui lui permettent de vivre en sécurité et dans la dignité, et à l’abri de la tyrannie du Hamas », indique le communiqué.

Le Hezbollah construit un sanctuaire pour son ancien chef Hassan Nasrallah, tué par Israël

Le groupe terroriste du Hezbollah construit un sanctuaire élaboré qu’il espère voir prêt pour les funérailles de son ancien chef Hassan Nasrallah, prévues pour le 23 février.

Une vidéo montre des travaux de construction en cours sur un site situé dans la banlieue de Beyrouth et dont le successeur de Nasrallah, Naim Qassem, avait déclaré qu’il avait été choisi pour accueillir la dépouille de feu le chef terroriste.

*Beirut:* The tomb and shrine to Hassan Nasrallah under construction ahead of his planned funeral. pic.twitter.com/zDQ1tkdwQg

— (((IsraelMatzav))) (@IsraelMatzav) February 11, 2025

Des images des plans montrent une place élaborée avec un dôme central en dessous duquel il sera enterré. Le site sera orné d’images de lui et de drapeaux du Hezbollah.

Au début du mois, Qassem a déclaré que Nasrallah serait inhumé le 23 février, près de cinq mois après avoir été tué lors d’une attaque aérienne israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.

Nasrallah, qui était secrétaire général du Hezbollah depuis plus de 30 ans, a été tué le 27 septembre, alors qu’Israël intensifiait ses attaques aériennes contre des cibles du Hezbollah et quelques jours avant que les troupes israéliennes n’entament des incursions terrestres dans le sud du Liban.

The shrine for the slain Hezbollah leaders Hassan Nasrallah and Hashem Safi al-Din is supposed to look like this. It is expected to be on built on the road leading to Beirut International Airport in Bourj el-Barajneh neighborhood of Beirut. pic.twitter.com/lJCbOWtCOD

— SAMRIBackup (@SamriBackup) January 17, 2025

Qassem a déclaré dans une allocution télévisée que Nasrallah avait été tué « à un moment où les circonstances étaient difficiles », ce qui avait contraint le groupe à procéder à un enterrement temporaire, conformément à la tradition religieuse.

Qassem a déclaré que le groupe avait à présent décidé d’organiser « une grande procession funéraire avec une large présence du public » pour Nasrallah et pour Hachem Safieddine, un autre haut responsable du Hezbollah tué lors d’une frappe israélienne près d’une semaine après Nasrallah.

Le Jihad islamique palestinien affirme que le sort des otages dépend des « actions de Netanyahu »

Le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien a affirmé dans une vidéo que le sort des otages enlevés en Israël et détenus dans la bande de Gaza dépend des « actions de [Benjamin] Netanyahu », le Premier ministre israélien.

« Le sort des prisonniers [otages enlevés par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023] détenus par la résistance est directement lié aux actions de Netanyahu, pour le meilleur et pour le pire », ont menacé les Brigades al-Qods dans une vidéo mise en ligne sur leur canal Telegram, alors que Netanyahu a averti qu’Israël pourrait reprendre les combats à Gaza si les otages n’étaient pas libérés d’ici samedi.

Le président émirati aux Américains : La solution à deux États est essentielle pour la paix dans la région

Le président des Émirats arabes unis, l’émir Mohammed ben Zayed Al Nahyane, a déclaré au secrétaire d’État américain, Marco Rubio, que les efforts de paix dans la région devraient se fonder sur une solution à deux États pour le conflit israélo-arabe, rapporte l’agence de presse officielle WAM.

Il affirme que les Émirats arabes unis, l’un des rares pays arabes à avoir normalisé ses relations avec Israël, rejettent catégoriquement toute tentative visant à déplacer les Palestiniens et à leur refuser leurs « droits inaliénables ».

Le Hamas rejette les « menaces » d’Israël et des Etats-Unis (porte-parole)

Le groupe terroriste palestinien du Hamas a affirmé mercredi qu’il « n’acceptera pas » les « menaces » d’Israël et des Etats-Unis au sujet de la trêve à Gaza.

« Notre position est claire. Nous n’accepterons pas le langage des menaces américaines et israéliennes », a dit le porte-parole du mouvement Hazem Qassem dans un communiqué. « Israël doit s’engager à appliquer les termes de l’accord de cessez-le-feu afin que (les otages) soient libérés ».

Une délégation du Hamas arrive au Caire pour des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza

Khalil al-Hayya pendant un entretien avec l'Associated Press à Istanbul, le 24 avril 2024. (Crédit : AP Photo/Khalil Hamra)

Khalil al-Hayya, un haut-responsable du Hamas, se trouve actuellement avec une délégation au Caire pour rencontrer des responsables égyptiens au sujet de la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, a indiqué le groupe terroriste dans un communiqué.

Le Hamas a déclaré lundi qu’il avait l’intention de retarder la prochaine libération d’otages israéliens prévue pour samedi « jusqu’à nouvel ordre », accusant Israël d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu en cours.

L’annonce d’aujourd’hui intervient vingt-quatre heures après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de reprendre des « combats intenses » à Gaza si le Hamas devait ne pas libérer les prochains otages d’ici samedi midi.

Un homme armé tué près de Tulkarem en Cisjordanie ; un soldat est blessé – Tsahal

Un fusil d'assaut pris par les troupes de Tsahal à un tireur palestinien dans le camp de Nur Shams près de la ville de Tulkarem en Cisjordanie, le 12 février 2025. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée a indiqué que les troupes du commando Maglan ont tué un homme armé palestinien dans le camp de réfugiés de Nur Shams, à proximité de Tulkarem, en Cisjordanie, dans la matinée.

Les soldats ont rencontré un groupe d’hommes armés dans le cadre d’une opération antiterroriste en cours et il y a eu des échanges de coups de feu. L’un des terroristes a été tué et son arme a été saisie, selon Tsahal.

L’un des soldats de Maglan a été modérément blessé lors de l’incident et il a été transporté à l’hôpital pour y être pris en charge.

La grande offensive antiterroriste dans le nord de la Cisjordanie, baptisée opération « Mur de fer », a été lancée le 21 janvier et l’armée s’attend à ce qu’elle dure encore plusieurs semaines. Les troupes ont mené des opérations dans les régions de Jénine, Tulkarem et Tubas.

Gaza : le ministre de la Défense met en garde les groupes humanitaires contre le trafic de marchandises

Le ministre de la Défense, Israël Katz, a mis en garde les organisations et les individus qui prennent part à l’acheminement des aides humanitaires dans la bande de Gaza contre le trafic de marchandises interdites.

« Toute tentative de contrebande de marchandises ou de transfert de marchandises ou équipements non approuvés dans la bande de Gaza constitue un motif de saisie et de confiscation des biens utilisés dans le cadre de la tentative de trafic, un motif de saisie et de confiscation du camion qui a transporté les marchandises, ainsi qu’un motif d’imposition de sanctions aux chauffeurs », a indiqué un message du Bureau national de lutte contre le financement du terrorisme (NBCTF) du ministère de la Défense.

Le ministère a précisé que les organisations ou les personnes impliquées dans des tentatives de contrebande vers Gaza s’exposaient à des sanctions financières.

« L’État d’Israël continuera d’agir avec détermination pour empêcher le financement du terrorisme et pour maintenir un contrôle strict sur le transfert de marchandises tout en assurant le passage en toute sécurité de l’aide humanitaire, conformément aux directives de sécurité et au droit international », a ajouté le ministère.

L’Allemagne envoie du personnel pour la mission de l’UE à la frontière entre Gaza et l’Egypte

Des camions transportant de l'aide humanitaire entrent dans la bande de Gaza en provenance d'Egypte, dans la ville de Rafah, au sud de Gaza, mercredi 12 février 2025. (Crédit : AP Photo/Abdel Kareem Hana).

Le cabinet allemand a pris la décision de principe de déployer des forces de police dans le cadre d’une mission civile de l’Union européenne dont l’objectif est de surveiller le poste frontière de Rafah entre Gaza et l’Égypte, a indiqué une source gouvernementale à l’agence Reuters.

Le calendrier exact ainsi que l’ampleur de la contribution de l’Allemagne à la sécurisation d’un point d’entrée et de sortie déterminant du territoire palestinien n’ont pas encore été décidés, a ajouté la source.

Le mois dernier, l’Union européenne a relancé la mission civile avec du personnel espagnol, italien et français pour sécuriser le point de passage, qui est aussi le principal passage pour l’aide humanitaire.

Le président égyptien Sissi n’ira pas à la Maison Blanche si le plan de Trump pour Gaza est évoqué – Sources

Le président américain Donald Trump, au Trump National Doral Miami, le 27 janvier 2025 ; le président égyptien Abdel-Fattah el-Sissi, au sommet extraordinaire conjoint des dirigeants de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe, à Ryad, le 11 novembre 2024. (Crédit : Mandel Ngan/AFP ; SPA/AFP)

Le président égyptien Abdel-Fattah el-Sissi ne se rendra pas à Washington pour des entretiens à la Maison Blanche si le projet du président américain Donald Trump de déplacer les Palestiniens de Gaza figure à l’ordre du jour, selon deux sources de sécurité égyptiennes.

Lors d’un appel téléphonique entre Trump et Sissi, le 1er février, le président américain avait lancé une invitation ouverte à son homologue égyptien pour qu’il lui rende visite à la Maison Blanche, avait indiqué précédemment la présidence égyptienne. Aucune date n’avait été fixée pour ce séjour à Washington, a déclaré un responsable américain.

La présidence égyptienne et le ministère des Affaires étrangères n’avaient pas répondu aux demandes de commentaires au moment de l’écriture de cet article.

Tsahal demande à rester dans certaines zones du sud-Liban jusqu’à fin février – média

Des soldats israéliens, à Meiss El Jabal, dans le sud du Liban, le 10 février 2025. (Crédit : Oren Cohen/Flash90)

L’armée israélienne a demandé à rester dans certaines zones du sud du Liban jusqu’au 28 février, rapporte la chaîne d’information libanaise LBCI.

Selon LBCI, la partie libanaise a rejeté la demande.

Lundi, un responsable américain a déclaré au Times of Israel qu’Israël avait demandé à l’administration de Donald Trump une nouvelle prolongation du délai de retrait de Tsahal du sud du Liban, mais qu’il ne l’obtiendrait pas.

Selon les termes de l’accord initial, l’armée libanaise devait se déployer dans le sud aux côtés de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) pendant qu’Israël se retirait sur une période de 60 jours. Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah devait également se retirer au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière, et démanteler toute infrastructure armée restante dans le sud.

Quelques heures avant l’expiration du délai initial, les États-Unis ont annoncé une prolongation jusqu’au 18 février, affirmant que l’armée sud-libanaise n’avait pas encore suffisamment déployé ses forces pour remplacer Tsahal et empêcher le Hezbollah de rétablir une présence le long de la frontière nord d’Israël. Israël et le Liban ont tous deux accepté la nouvelle date.

Le Hamas remercie la Jordanie et l’Égypte de rejeter le plan de Trump pour Gaza

Le groupe terroriste palestinien du Hamas exprime sa reconnaissance envers la Jordanie et l’Égypte pour avoir rejeté à maintes reprises le plan du président américain Donald Trump visant à prendre le contrôle de Gaza et à déplacer sa population vers les deux pays voisins.

Le groupe terroriste a déclaré dans un communiqué que les positions jordanienne et égyptienne « confirment l’existence d’un plan arabe pour reconstruire Gaza sans déplacer sa population ».

Plus tôt dans la journée, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait annoncé son intention de mettre en place une « vision globale pour la reconstruction » de la bande de Gaza qui garantisse que les Palestiniens restent sur leurs terres.

La déclaration du ministère faisait suite à l’annonce de Trump de suspendre l’aide à l’Égypte et à la Jordanie si elles refusaient de coopérer avec sa proposition.

Lors d’une réunion avec Trump à Washington mardi, le roi Abdallah II de Jordanie a confirmé que l’Égypte présenterait un plan que les dirigeants arabes examineraient lors des prochaines discussions. Il a également déclaré que son pays accueillerait 2 000 enfants malades de Gaza.

En début de semaine, l’Égypte avait annoncé qu’elle tiendrait un « sommet arabe d’urgence » le 27 février pour discuter du plan de Trump.

Netanyahu et le cabinet ne seraient pas sûrs de ce que Trump voulait dire dans ses commentaires sur les otages

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu préside une réunion du cabinet à Jérusalem, le 9 février 2025. (GPO/Capture d'écran)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son cabinet de sécurité ne savaient pas exactement ce que le président américain Donald Trump entendait par sa déclaration selon laquelle le Hamas devait libérer « tous les otages » avant samedi midi, et ont donc envoyé une série de messages contradictoires après la réunion du cabinet de sécurité d’hier, rapporte la radio de l’armée.

Le cabinet n’a pas pu déterminer si Trump voulait parler des 76 otages restants à Gaza ou de tous les otages qui devaient être libérés dans un premier temps. Les déclarations israéliennes qui ont suivi la réunion ont menacé de reprendre la guerre si « nos otages » et « tous les otages » n’étaient pas libérés. Un autre message indiquait que neuf otages devaient être libérés « dans les prochains jours » (sur les 17 otages qui doivent encore être libérés dans le cadre de la phase actuelle du cessez-le-feu, on sait que neuf sont encore en vie).

« Nous sommes dans une situation où nous ne pouvons pas refuser d’adopter [les positions de] Trump, c’est pourquoi la formulation du Premier ministre était alambiquée », a déclaré l’un des ministres à la radio de l’armée sous le couvert de l’anonymat.

Israël condamne le piétinement de son drapeau par un responsable du barreau jordanien

Israël condamne fermement le piétinement d’un drapeau israélien par Walid Al-Adwan, chef adjoint du barreau jordanien.

Le pays a également transmis une protestation officielle auprès de l’ambassade de Jordanie en Israël.

L’incident, qui s’est produit en début de semaine à l’entrée de l’ordre des avocats jordaniens, a été filmé et il a a fait le tour des réseaux sociaux.

Walid Al-Adwan, Vice Chairman of the Jordanian Bar Association, at the entrance to the bar building.

Israel signed a peace treaty with Jordan in 1994. pic.twitter.com/0iuwTzFyeM

— ????????????️Ayelet (@Ayelet39725701) February 9, 2025

Le ministère israélien des Affaires étrangères qualifie l’incident « d’acte d’incitation incompatible avec l’esprit de l’accord de paix entre les deux pays ».

Selon le ministère, Israël attend du gouvernement jordanien qu’il émette une condamnation et qu’il prévienne de tels incidents à l’avenir.

Tsahal indique que la frappe menée dans le sud de Gaza a visé deux suspects qui récupéraient un drone

Des Palestiniens déplacés retournant à Rafah, dans la bande de Gaza, le 20 janvier 2025. (Crédit : Jehad Alshrafi/AP)

L’armée confirme avoir mené une frappe aérienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ce matin, en indiquant qu’elle visait deux suspects qui étaient allés chercher un drone.

Le drone avait été piloté depuis Israël vers le sud de la bande de Gaza et il a été suivi tout au long de son vol, précise l’armée. Ces derniers mois, Tsahal a identifié plusieurs tentatives de contrebande d’armes et de drogues dans la bande de Gaza à l’aide de drones. Le drone était apparemment contrôlé par des contrebandiers du côté israélien.

Une frappe israélienne a visé le drone et les deux suspects qui en avaient pris possession. L’un d’eux a été tué et le second a été blessé, selon les médias palestiniens.

Une frappe de drone israélienne aurait fait un mort à Rafah, selon les médias palestiniens

Les médias palestiniens font état d’un mort dans une attaque de drone israélien dans la zone de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Tsahal n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat.

Les forces israéliennes sont toujours déployées dans le corridor de Philadelphi, à la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza, et Tsahal a déconseillé aux Palestiniens de s’approcher de la zone.

Tsahal testera le système d’alarme à 11h00 dans plusieurs quartiers de Tel Aviv

Tsahal indique qu’un test de sirène du Commandement du Front Intérieur aura lieu aujourd’hui dans la zone de Tel Aviv-Yarkon et dans la zone de Tel Aviv-Sud et Jaffa, à 11h05 et 11h10.

L’armée précise que si une véritable alerte est activée, une autre sirène retentira après la première, et des notifications seront envoyées sur l’application Commandement du Front intérieur.

La Corée du Nord déclare que « le monde est en train de bouillir comme une marmite » à cause du plan de Trump pour Gaza

Les médias d’État nord-coréens dénoncent la proposition du président américain Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et de reloger les Palestiniens, la qualifiant de ridicule et accusant Washington d’extorsion.

Les minces espoirs de sécurité et de paix des Palestiniens sont anéantis par cette proposition, indique un commentaire publié par l’Agence centrale de presse coréenne (KCNA), sans nommer directement Trump.

« Le monde est en train de bouillir comme une marmite à cause de la déclaration fracassante des États-Unis », affirme KCNA.

Le roi de Jordanie affirme que les dirigeants arabes feront bientôt une contre-proposition à Trump

Le roi Abdallah II de Jordanie regarde pendant une réunion avec le président américain Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 11 février 2025. (Saul Loeb/AFP)

Le roi Abdallah II de Jordanie esquive les questions répétées des journalistes dans le bureau ovale sur le projet du président américain Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et de relocaliser ses Palestiniens dans les pays voisins.

Dans l’une de ses réponses, Trump affirme qu’il y aura probablement une « parcelle de terre » en Jordanie et en Égypte où les Palestiniens seront logés.

Lorsqu’on lui demande s’il approuve cette idée, Abdullah, l’air mal à l’aise, répond : « Je dois prendre en compte les intérêts de mon pays. »

Il note que Trump est déjà satisfait de l’offre de la Jordanie d’accueillir 2 000 malades de Gaza – bien que cela ne représente que 0,1 % de tous les Palestiniens que Trump cherche à relocaliser.

Le roi ajoute que l’initiative jordanienne nécessitera la coopération du COGAT, l’organe du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens.

« Le meilleur moyen de faire sortir [2 000 enfants de Gaza] est d’utiliser des hélicoptères pour les amener directement dans nos institutions », explique-t-il. « Un certain nombre de pays voudront probablement aussi prendre certains de ces enfants et les faire soigner dans leurs hôpitaux.

Pressé à nouveau de dire ce qu’il pense du plan américain pour posséder Gaza, Abdullah déclare que les dirigeants arabes viendront aux États-Unis dans un avenir proche avec un plan pour Gaza.

Trump affirme alors savoir en grande partie quel sera le plan arabe. « Ce sera magnifique pour les Palestiniens. Ils vont l’adorer. J’ai très bien réussi dans l’immobilier. Je peux vous parler de l’immobilier. »

« Le président a hâte de recevoir un groupe d’Arabes pour discuter du plan global », déclare Abdullah.

Il ajoute que l’Égypte élabore un plan pour Gaza au nom des pays arabes et que le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a également invité ses homologues arabes à discuter de la question à Ryad.

Dans ses remarques préliminaires, le roi jordanien cherche à s’attirer les faveurs de Trump.

« Avec tous les défis que nous avons au Moyen-Orient, je vois enfin quelqu’un [qui] peut nous faire franchir la ligne d’arrivée pour apporter la stabilité, la paix et la prospérité à nous tous dans la région », déclare Abdullah.

Trump doute que les « brutes » du Hamas respectent la date butoir de samedi pour libérer tous les otages

Le président américain Donald Trump a déclaré qu’il ne pensait pas que le Hamas respecterait le délai de samedi qui a été fixé pour la libération de tous les otages.

« Ils veulent jouer les durs, mais nous verrons à quel point ils sont durs », a déclaré Trump.

« Le Hamas est un tyran. Les personnes les plus faibles sont des brutes », a-t-il ajouté.