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Hagari : « fort probable » qu’un commandant du Jihad islamique ait été dans l’école de Gaza

Samedi matin, l'armée a ciblé une école ou se seraient, selon des informations, au moins 20 terroristes s'étaient retranchés

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Le contre-amiral Daniel Hagari, le porte-parole de l’armée israélienne, lors d'une conférence de presse en anglais, le 16 juin 2024. (Crédit : Capture d'écran)
Le contre-amiral Daniel Hagari, le porte-parole de l’armée israélienne, lors d'une conférence de presse en anglais, le 16 juin 2024. (Crédit : Capture d'écran)

Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, dans une déclaration vidéo en anglais, a indiqué samedi soir que selon « diverses indications de renseignement », il y avait une « forte probabilité » que le commandant de la Brigade des camps centraux du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien, Ashraf Juda, se trouvait dans l’école Tabaeen de Gaza City lorsqu’elle a été frappée samedi matin.

Il a déclaré qu’il n’était pas encore certain que Juda ait été tué dans la frappe.

« Ces derniers mois, le [groupe terroriste palestinien du] Hamas s’est de plus en plus attaché à exploiter les bâtiments scolaires, souvent habités par des civils, pour en faire des installations militaires, des centres de commandement et de contrôle, pour stocker des armes et pour exécuter des attaques terroristes », a déclaré Hagari.

« Au cours des dernières semaines, nos services de renseignement ont surveillé de près une installation armée active du Hamas et du Jihad islamique, où environ deux douzaines de militants du Hamas et du Jihad islamique opéraient », a poursuivi Hagari.

« Les noms de 19 de ces terroristes opérant dans ce complexe ont été publiés aujourd’hui [samedi]. Nous disposons également de renseignements indiquant que le terroriste Ashraf Juda, commandant de la brigade du Commandement central du Jihad islamique, se trouvait dans le complexe », a-t-il ajouté.

« Après avoir reçu des renseignements clairs sur la menace posée par ces terroristes et conformément au droit international humanitaire, nous avons pris de nombreuses mesures pour minimiser le risque pour les civils, notamment en utilisant la surveillance aérienne avant la frappe et en sélectionnant des munitions très précises pour éviter les victimes civiles », a poursuivi Hagari.

« Tôt ce [samedi] matin, Tsahal a mené une frappe de précision contre les terroristes dans un bâtiment spécifique du complexe. Une zone où, selon nos renseignements, aucune femme et aucun enfant n’étaient présents. »

Hagari a également déclaré que le décompte des victimes du Hamas « ne fait pas la distinction entre les terroristes et les civils, et ils ne correspondent pas aux informations de Tsahal ».

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