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Les victimes du 7 octobre

Idan Herman, 26 ans : Un étudiant en ingénierie, passionné de surf

Assassiné alors qu'il tentait de fuir le Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023

Idan Herman, assassiné au Festival Supernova à proximité du kibboutz Reïm le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)
Idan Herman, assassiné au Festival Supernova à proximité du kibboutz Reïm le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

Idan Herman, 26 ans, originaire du kibboutz Palmachim, a été assassiné par des terroristes palestiniens du Hamas alors qu’il fuyait le Festival Supernova le 7 octobre 2023.

Il participait à la rave-party avec sa petite amie, Eden Naftali, qui a également été assassinée ce jour-là. Selon la mère d’Eden, le couple s’était réfugié dans un abri antiatomique non loin du kibboutz Beeri.

Idan lui avait expliqué qu’une fois que la situation se serait calmée, il tenterait de se rendre chez sa tante à Beeri. Mais lorsqu’elle lui a dit que le kibboutz était envahi par les terroristes, ils avaient décidé de rester à l’intérieur de l’abri. C’est là qu’Eden et Idan ont été assassinés avec beaucoup d’autres lorsque les terroristes du Hamas ont lancé des grenades et ouvert le feu sur ceux qui étaient blottis à l’intérieur.

Idan a été enterré à Palmachim le 12 octobre. Il laisse dans le deuil ses parents, Avri et Revital, ainsi que ses sœurs cadettes Nofar et Noa.

Idan est le neveu de Nira Herman Sharabi, dont le mari, Yossi, a été enlevé au kibboutz Beeri le 7 octobre et tué en captivité par le Hamas. Le frère de Yossi, Eli Sharabi, est toujours détenu en captivité ; son épouse et leurs filles, Lianne, Noiya et Yahel, ont toutes trois été assassinées.

Après avoir obtenu son diplôme à l’école Brenner du kibboutz Givat Brenner, Idan a servi dans l’armée israélienne en tant que soldat de combat. Plus tard, il s’est porté volontaire comme mentor auprès de l’organisation Front Life, qui aide les anciens soldats de combat à se réinsérer dans la vie civile.

Son ami et collègue bénévole, Iar Danon, lui a rendu hommage sur le site web de l’organisation, en disant qu’il était une personne qui avait « toujours un grand sourire, des yeux bleus captivants et un charisme infini ».

Idan aimait la mer, le surf et d’autres sports nautiques, et il était sur le point d’entamer sa deuxième année d’études en génie électrique à l’Afeka College de Tel Aviv.

Ses amis et sa famille ont écrit sur Facebook qu’il avait été un enfant curieux doté d’un « incroyable » sens de l’humour.

« Il avait une connexion merveilleuse entre la beauté extérieure qui ne pouvait être ignorée et la beauté intérieure qui faisait que tous ceux qui le connaissaient voulaient être à ses côtés », ont-ils écrit, ajoutant qu’il aimait voyager à la fois en Israël et à l’étranger.

« Idan était celui qui reliait les amis de tous ses cercles. Il entretenait de bonnes et étroites relations avec tout le monde, initiait des rencontres et s’assurait toujours d’être en contact avec tout le monde. »

Belle Asher, une amie d’école d’Idan, a écrit sur Instagram qu’il était « le gars le plus spécial, celui que tout le monde aimait, celui qui m’a appris à persévérer, celui qui hurlait par la fenêtre qu’il m’aimait, celui qui savait comment être un vrai ami ».

Son ancien collègue de travail, Matan Or Hen, a écrit qu’ils étaient devenus amis en parlant de surf.

« Tes yeux se sont illuminés et j’étais impatient de travailler avec toi. Je venais juste de commencer à surfer et tu voulais m’apprendre. Merci d’avoir été là pour moi et pour tous les bons moments que nous avons passés. Tu resteras toujours dans mon cœur. »

La tante d’Idan, Gali Herman Goshen, a fait son éloge sur Facebook d’un « beau garçon, un garçon charmant, intelligent, avec un appétit pour la vie, un ange avec des valeurs, qui était toujours entouré d’innombrables amis ».

Idan était un fils attentionné et un frère aimant pour ses deux jeunes sœurs, un lien « construit sur l’humour et beaucoup d’intelligence, une passion pour la vie, un amour profond et une attention l’un pour l’autre », a ajouté Gali.

« Le monde ne redeviendra pas ce qu’il était, car sans toi, il ne sera plus le même. Tu seras toujours dans nos cœurs, dans nos souvenirs, dans nos pensées et dans nos désirs. Essaie de nous envoyer un signe de temps en temps – un clin d’œil, un sourire ou un papillon, pur et blanc de l’écume de la mer, que nous pouvons toucher et te renvoyer. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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