Israël en guerre - Jour 466

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Israël dévoile l’identité de ravisseurs présumés des 3 Israéliens disparus

Le Shin Bet précise que tous les autres éléments de l'enquête restent sous le coup de la censure militaire

Marouane Kawasmeh (à droite) et Amer Abou Eisheh, membres du Hamas à Hébron (Crédit :autorisation)
Marouane Kawasmeh (à droite) et Amer Abou Eisheh, membres du Hamas à Hébron (Crédit :autorisation)

Israël a dévoilé jeudi soir les identités des deux principaux suspects de l’enlèvement de trois jeunes Israéliens le 12 juin en Cisjordanie, qui sont, selon lui, affiliés au mouvement islamiste Hamas.

« Les deux principaux terroristes impliqués dans l’enlèvement sont Marouane Kawasmeh et Amer Abou Eisheh, membres du Hamas à Hébron, qui sont recherchés par le Shin Bet et l’armée israélienne », a indiqué le Shin Bet, le service de la sécurité intérieure, dans un communiqué.

Ces deux hommes ont déjà purgé dans le passé des peines de prison en Israël pour leur participation à des « activités terroristes pour le compte du Hamas », ajoute le communiqué.

Un porte-parole du Hamas à Gaza, territoire sous contrôle du mouvement islamiste, a rejeté les accusations israéliennes.

« L’annonce par l’occupant de certains noms (de suspects) accusés d’avoir mené l’opération de Hébron illustre l’état de confusion et une tentative de couvrir son échec cuisant à réaliser ses objectifs annoncés », a déclaré à l’AFP Sami Abou Zouhri.

Selon le Shin Bet, Marouane Kawasmeh, né en 1985, a été arrêté par Israël la première fois à l’âge de 18 ans, puis quatre fois depuis. Il a reconnu en 2010 faire partie d’une cellule de la branche militaire du Hamas de la région d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie.

L’autre suspect, Amer Abou Eisheh, né en 1981, a été mis en détention administrative la première fois en 2005 pendant 10 mois, puis emprisonné une seconde fois en 2007.

D’autres suspects sont actuellement interrogés, selon le Shin Bet qui souligne que tous les autres éléments de l’enquête restent sous le coup de la censure militaire.

Interrogé par l’AFP, le père d’un des suspects, Omar Abou Eisheh, a catégoriquement démenti l’implication de son fils dans l’affaire, disant ne pas avoir de nouvelles de lui depuis le 13 juin, le lendemain de la disparition des trois jeunes Israéliens.

Le père d'un des ravisseurs présumés dans l'enlèvement des trois adolescents israéliens, Omar Abou Eisheh
Le père d’un des ravisseurs présumés dans l’enlèvement des trois adolescents israéliens, Omar Abou Eisheh

Depuis, sa maison a été perquisitionnée par les forces de sécurité israéliennes et deux autres de ses fils ont été appréhendés, a ajouté M. Abou Eisheh.

Aucun signe de vie

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a aussitôt exigé à nouveau de Mahmoud Abbas « qu’il mette fin à l’accord avec le Hamas, une organisation terroriste qui kidnappe des jeunes et appelle à la destruction de l’Etat d’Israël ».

L’Organisation de libération de la Palestine (OLP), dirigée par M. Abbas, a signé le 23 avril un accord de réconciliation avec le Hamas qui a abouti le 2 juin à la formation d’un gouvernement de consensus composé de personnalités indépendantes. M. Netanyahu, qui a déjà accusé le Hamas d’être responsable du rapt, n’a de cesse de fustiger cette alliance.

Mahmoud Abbas a condamné l’enlèvement, qui n’a pas fait l’objet de revendication jugée crédible, accusant le 18 juin sans les identifier les ravisseurs de vouloir « détruire les Palestiniens », devant l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Jeddah.

Il a également offert la coopération de ses services de sécurité pour retrouver les trois jeunes, ce qui lui a valu de vives critiques sur les réseaux sociaux palestiniens.

De son côté, le chef du Hamas, Khaled Meshaal, a assuré que la direction politique du mouvement n’avait « aucune information » sur le rapt, mais a dit « soutenir tout acte de résistance contre l’occupation israélienne, qui doit payer pour sa tyrannie ».

Les trois étudiants d’écoles religieuses juives ont disparu il y a exactement deux semaines alors qu’ils faisaient de l’auto-stop près du Gush Etzion, situé entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron.

Aucun signe de vie des trois jeunes n’a été détecté depuis leur disparition.

Le cabinet de sécurité israélien, un forum de ministres en charge des questions stratégiques, a pris la décision mercredi de poursuivre les « opérations massives » pour les retrouver, le plus important déploiement de soldats en Cisjordanie depuis une dizaine d’années.

Les recherches se concentrent dans la région d’Hébron, la plus grande ville de Cisjordanie.

Depuis le 12 juin, l’armée israélienne a arrêté 381 Palestiniens, dont les deux tiers sont des activistes du Hamas.

En outre, cinq Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne en Cisjordanie depuis le début de cette campagne, baptisée « Gardien de nos frères ».

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