Israël en guerre - Jour 339

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La cheffe d’un centre d’aide aux victimes d’agressions sexuelles nie les viols du 7 octobre

La lettre de la directrice du centre de l'Université canadienne de l'Alberta reproche au leader de centre-gauche d'avoir mentionné une "accusation non vérifiée" d'agression sexuelle

Samantha Pearson, directrice du centre de lutte contre les agressions sexuelles de l'Université de l'Alberta. (Crédit : Linkedin ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Samantha Pearson, directrice du centre de lutte contre les agressions sexuelles de l'Université de l'Alberta. (Crédit : Linkedin ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

La directrice du centre d’aide aux victimes d’agressions sexuelles de l’Université canadienne de l’Alberta a suscité l’indignation vendredi en signant une lettre ouverte dans laquelle elle nie que les terroristes palestiniens du Hamas aient violé des femmes lors de leur attaque dévastatrice du 7 octobre dans le sud d’Israël.

Samantha Pearson a signé la lettre intitulée « Stand with Palestine : Appel aux dirigeants politiques pour qu’ils mettent fin à leur complicité dans le génocide », qui reproche au chef du Parti national démocratique (NDP) de centre-gauche, Jagmeet Singh, d’avoir répété « l’accusation non vérifiée selon laquelle les Palestiniens étaient coupables de violences sexuelles », entre autres critiques adressées au législateur sur cette question.

Le compte X du centre d’aide a depuis été désactivé.

La lettre a été rédigée par Susan Kim, conseillère municipale à Victoria, et Sarah Jama, membre du Parlement provincial de l’Ontario qui a été exclue du NDP pour des propos tenus, trois jours après le massacre du 7 octobre, qualifiant Israël d’État « d’apartheid » tout en ignorant les atrocités commises par le groupe terroriste palestinien du Hamas.

La police israélienne a commencé à monter plusieurs dossiers d’agression sexuelle contre des terroristes, citant des témoins oculaires, des preuves vidéo, des témoignages de terroristes et des photographies des corps des victimes qui indiquent tous que de tels crimes ont été commis.

La police a confirmé une enquête du Times of Israel selon laquelle les preuves matérielles d’agression sexuelle n’ont généralement pas été recueillies sur les victimes du 7 octobre, alors qu’il est toujours nécessaire d’identifier les corps malgré les complications que présentent une zone de guerre active.

Les kits de viol, qui doivent être collectés dans un délai de 48 heures après une agression, n’ont pas été traités en priorité, car la région était encore une zone de combat à ce moment-là.

Malgré les preuves de viols et d’autres atrocités brutales commises par les terroristes, certains activistes anti-Israël ont mené une campagne de négationnisme.

Le compte @AntisemitismCA sur X, qui a publié la lettre, a écrit : « Le message est clair – croyez toutes les femmes, sauf les femmes juives. »

« Le Centre d’aide aux victimes d’agressions sexuelles a-t-il pour politique de rejeter les femmes qui s’adressent à lui avec des allégations ‘non vérifiées’ ? »

La députée de l’Ontario Sarah Jama, qui a été exclue du parti de centre-gauche NPD pour des commentaires anti-Israël. (Crédit : Capture d’écran YouTube ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

Dans une vidéo récente, Jama a également exprimé son scepticisme sur les atrocités du Hamas, affirmant « qu’il n’y a pas de preuves avérées de ces viols et des bébés décapités – toutes ces choses sont des éléments de désinformation ».

« Je pense que cela montre la force du lobby sioniste ici au Canada et les moyens par lesquels ils ont pu faire pression sur une opération gouvernementale entière pour me censurer indéfiniment jusqu’à ce que je m’excuse », a-t-elle déclaré dans une vidéo partagée par @AntisemitismCA.

La lettre de Jama, signée par plusieurs groupes pro-palestiniens et progressistes, appelle les législateurs fédéraux du Canada à démissionner pour avoir « facilité le génocide mené par Israël » contre les Palestiniens, sans fournir de preuves de cette affirmation.

La lettre affirme qu’une frappe israélienne a touché l’hôpital al-Ahli de Gaza en octobre, précisant que Médecins sans frontières et l’Église anglicane propriétaire du centre hospitalier l’ont affirmé.

Les preuves recueillies par Israël, les États-Unis et de nombreuses agences de presse ont montré que l’explosion avait en réalité été causée par un missile du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien mal tiré. Les images prises le lendemain de l’explosion ont montré que l’hôpital lui-même n’avait pas été touché, mais plutôt le parking.

La lettre reproche aux législateurs de « ne pas reconnaître le caractère ‘terroriste’ de l’occupation israélienne et d’utiliser ce terme uniquement à l’encontre de la résistance [nom que se donnent les groupes terroristes islamistes] palestinienne », arguant qu’ils « perpétuent un trope islamophobe ».

« Votre langage alimente le traumatisme collectif vécu par vos électeurs et incite aux crimes de haine contre les Palestiniens et les musulmans », peut-on lire dans la lettre.

La guerre a éclaté après l’invasion, le 7 octobre, des communautés du sud d’Israël par le Hamas, sous le couvert de milliers de roquettes. Des milliers de terroristes ont alors tué 1 200 personnes, dont une majorité de civils de tous âges qui se trouvaient chez eux, ainsi que des personnes qui participaient à un festival de musique en plein air à proximité du kibboutz Reim, et ont enlevé au moins 240 personnes pour les emmener dans la bande de Gaza.

Carrie Keller-Lynn a contribué à cet article.

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