La sœur d’une otage dit vouloir que l’Iran tourne la page pour que l’accord sur les otages puisse avancer
Karina Ariev est l'une des cinq jeunes soldates prises en otage sur la base militaire de Nahal Oz, avec Liri Albag, Agam Berger, Daniella Gilboa et Naama Levy
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
Sasha Ariev, dont la sœur Karina Ariev a été capturée par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 sur la base de Nahal Oz où elle servait dans l’unité de surveillance, a déclaré au Times of Israel que l’attaque iranienne imminente « ne nous intéresse pas ».
« Je dis à l’Iran et au Hezbollah : ‘Allez-y, attaquez et finissons-en maintenant’, pour que nous puissions continuer notre combat pour le retour des jeunes femmes », dit-elle.
Karina Ariev est l’une des cinq jeunes soldates prises en otage sur la base militaire de Nahal Oz, avec Liri Albag, Agam Berger, Daniella Gilboa et Naama Levy.
Sasha Ariev, qui va bientôt avoir 25 ans, est étudiante en neurobiologie à l’Université hébraïque. Elle a interrompu ses études et son travail au cours des dix derniers mois pour diriger les efforts de sa famille visant à inciter le gouvernement à aller de l’avant sur un accord sur les otages.
Les Ariev, ainsi que les familles des autres femmes otages, demandent au gouvernement de commencer toute libération d’otages par les jeunes femmes – l’un des détails qui ont fait échouer le dernier accord sur les otages, dit-elle.
« J’essaie d’être l’épine dorsale de la famille, de soutenir tout le monde, de remonter le moral, de continuer à avancer et de ne pas abandonner », a déclaré Ariev, qui est rentrée chez ses parents après le 7 octobre. Elle s’exprime régulièrement dans les médias israéliens et internationaux et rencontre des entreprises, des groupes et des organisations israéliennes pour discuter de la situation des otages.
Les parents d’Ariev, Albert et Ira Ariev, ne vont pas bien, dit leur fille aînée. Ils ne veulent pas abandonner, mais chaque jour est un peu plus difficile, car ils ressentent l’impuissance de ne pas pouvoir sauver leur plus jeune fille, dit Ariev, qui a organisé un événement communautaire de prière et de solidarité dans leur quartier de Jérusalem le 5 août, pour marquer le 20e anniversaire de Karina.
« Peu importe ce que je fais chaque jour, car lorsque je me couche le soir, à la fin d’une longue journée, j’ai envie de dormir, mais je ne peux pas parce que mes pensées ne cessent de me tourmenter », a déclaré Ariev. « Comment puis-je dormir alors que nous n’avons pas réussi à ramener Karina et tous les autres otages à la maison ? Comment puis-je dormir, là dans mon lit, alors qu’elle est otage ? »