La Turquie bloque la coopération de l’OTAN avec Israël en raison du « massacre » de Gaza
Des sources ont indiqué que depuis octobre, Ankara a empêché toute collaboration avec Israël, estimant que la Turquie maintiendra sa position jusqu'à la fin de la guerre
ANKARA, Turquie – La Turquie a bloqué la coopération entre l’OTAN et Israël depuis octobre en raison de sa guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza et a déclaré que l’alliance politico-militaire ne devrait pas s’engager avec Israël en tant que partenaire tant qu’il n’y aura pas de fin au conflit, ont déclaré des sources familières avec le processus.
Israël a le statut de partenaire de l’OTAN et entretient des relations étroites avec l’alliance et certains de ses membres, notamment son principal allié, les États-Unis.
Avant l’incursion israélienne dans Gaza, déclenchée par le pogrom que le groupe terroriste palestinien a perpétré le 7 octobre contre Israël, lors duquel près de 1 200 personnes ont été assassinées dans le sud d’Israël, pour la plupart des civils, et 251 autres ont été enlevées et emmenées de force dans la bande de Gaza, la Turquie, membre de l’OTAN, s’était efforcée de rétablir ses liens avec Israël, qui étaient distendus depuis longtemps.
Depuis lors, Ankara a violemment critiqué la guerre menée par Israël contre le Hamas à Gaza, qui s’apparente selon elle à un « génocide », et a interrompu tout commerce bilatéral. Elle a également critiqué de nombreux alliés occidentaux pour leur soutien à Israël.
S’exprimant sous le couvert de l’anonymat, les sources ont déclaré que la Turquie avait opposé son veto à tout engagement de l’OTAN avec Israël depuis octobre, y compris aux réunions et exercices conjoints, déclarant qu’elle considérait le « massacre » par Israël des Palestiniens à Gaza comme une violation des principes fondateurs de l’OTAN.
En réponse à ce pogrom, le plus meurtrier de l’histoire du pays et le pire mené contre des Juifs depuis la Shoah, Israël a juré d’anéantir le Hamas et de mettre fin à son règne de seize ans, et le pays a lancé une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza, qui a commencé le 27 octobre.
Plus de 39 400 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui sont retombées à l’intérieur de la bande de Gaza.
Israël dit avoir tué 15 000 terroristes au combat. Tsahal affirme avoir également tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre, et prendre les mesures nécessaires pour éviter de blesser les civils.
Les sources ont déclaré que la Turquie maintiendrait ce barrage contre Israël et ne lui permettrait pas de poursuivre ni de faire progresser son interaction avec l’OTAN tant qu’il n’y aurait pas de fin au conflit, car elle estime que les actions d’Israël à Gaza violent le droit international et les droits de l’Homme universels.
Après un sommet de l’OTAN à Washington en juillet, le président turc Tayyip Erdogan a déclaré qu’il n’était pas possible pour l’OTAN de poursuivre son partenariat avec l’administration israélienne.
En début de semaine, le ministre des Affaires étrangères d’Israël, Israel Katz, a exhorté l’alliance à expulser la Turquie après qu’Erdogan a ostensiblement menacé d’envahir Israël, comme il l’avait fait en Libye et au Nagorny-Karabakh par le passé.