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L’assaillant de Tel Aviv était en Israël grâce à un laisser-passer d’une journée

Après l'attaque au couteau qui a fait 4 blessés à Tel Aviv, Israël suspend certains permis accordés aux Palestiniens

Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.

Les secouristes de Magen David Adom sur la scène d'une attaque terroriste dans un hôtel de Tel Aviv, le 23 avril 2017. (Crédit : Magen David Adom)
Les secouristes de Magen David Adom sur la scène d'une attaque terroriste dans un hôtel de Tel Aviv, le 23 avril 2017. (Crédit : Magen David Adom)

Dimanche, le ministre de la Défense a suspendu les permis de travail journaliers qui permettent aux Palestiniens d’entrer en Israël, quelques heures après qu’un adolescent israélien a poignardé et blessé quatre personnes sur le front de mer de Tel Aviv.

L’assaillant a été identifié. Il s’agit d’un jeune de 18 ans, originaire de Naplouse, en Cisjordanie, qui serait entré en Israël grâce à ce type de laisser-passer, avec un groupe connu sous le nom de « Natural Peace Tours », qui est censé créer des liens entre Palestiniens et Israéliens, a déclaré un responsable au ministère de la Défense. Son nom n’a pas été divulgué.

Le COGAT a déclaré que les permis journaliers octroyés à différents groupes et organisations seront « gelés » jusqu’à ce qu’une enquête puisse être menée, selon le responsable.

Quatre personnes ont été hospitalisées après avoir été blessées légèrement. L’attaquant a poignardé frénétiquement des personnes à l’hôtel Leonardo Beach de la rue Hayarkon, à proximité de l’une des plages les plus fréquentées de la ville, dimanche après-midi.

Il a été interpellé par la police mais n’a pas encore été accusé. La police a d’abord indiqué que les motifs de l’attaque n’étaient pas déterminés, avant de confirmer qu’il s’agissait d’une attaque terroriste.

Trois hommes, dont un septuagénaire, et une femme d’une cinquantaine d’années ont été blessés.

Israël accorde près de 100 000 permis de travail aux Palestiniens. Les titulaires de ces permis et leurs familles sont passés au crible par les services de sécurité de Shin Bet, pour écarter tout lien avec des organisations terroristes.

De plus, des permis journaliers sont accordés de manières ponctuelles dans des cas particuliers, notamment dans le cadre du tourisme, ou pour des sommets de certaines ONG. Un porte-parole du COGAT a déclaré que « de nombreux » permis de ce type étaient délivrés, mais n’a pas communiqué de chiffre précis.

Les responsables ajoutent qu’Israël compte des dizaines de milliers de Palestiniens présents illégalement sur le territoire israélien, principalement des travailleurs.

Dans le passé, les responsables au ministère de la Défense ont déjà gelé des permis de travail suite à des attaques terroriste. Mais durant la vague d’attaques qui a commencé en octobre 2015, le ministre de la Défense Moshe Yaalon avait maintenu les permis de travail afin d’éviter les punitions collectives et pour minimiser les tensions.

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