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Le Hamas a arrêté 2 personnes et reconnaît qu’Israël a tué Mohammed Deif – média

Les tests effectués sur les restes mutilés n'ont pas donné de résultats concluants, mais des mois après, le groupe terroriste reconnaît qu'il n'a pas survécu, rapporte Asharq al-Awsat

Mohammed Deif le commandant de la branche armée du groupe terroriste palestinien du Hamas, sur une photo non datée diffusée le 6 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Mohammed Deif le commandant de la branche armée du groupe terroriste palestinien du Hamas, sur une photo non datée diffusée le 6 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Reconnaissant enfin que le chef de la branche armée du groupe terroriste palestinien du Hamas, Mohammed Deif, a été tué lors d’une frappe aérienne à Gaza en juillet, le Hamas a interrogé deux personnes soupçonnées d’avoir mené Israël à lui, a rapporté Asharq al-Awsat samedi.

Des sources du Hamas citées par le journal saoudien basé à Londres ont indiqué que la direction du groupe terroriste avait pris du temps pour confirmer l’affaire, car la communication avec le chef terroriste de l’ombre avait été limitée avant la frappe du 13 juillet. Mais le journal a conclu que Deif était mort après n’avoir pas eu de nouvelles de lui pendant un certain temps.

Des parties d’un corps mutilé trouvé sur le site quelques jours après la frappe ont été analysées et considérées comme appartenant probablement à Deif, mais leur état n’a pas permis de parvenir à un résultat définitif, indique l’article. En raison de la déconfiture, la « famille et les associés » de Deif n’étaient pas convaincus qu’il s’agissait bien de son corps, selon Asharq al-Awsat.

Israël avait pris pour cible Deif et Rafaa Salameh, chef de la Brigade Khan Younès du Hamas, lors de la frappe aérienne sur un complexe du Hamas qui a fait des dizaines de morts dans le sud de la bande de Gaza, à Khan Younès. L’armée israélienne a confirmé la mort de Salameh un jour plus tard, et celle de Deif le 1er août. Le Hamas a jusqu’à présent nié officiellement le meurtre de Deif, qui dirigeait les Brigades Tsahal al-Qassam, la branche militaire du groupe terroriste.

Asharq al-Awsat a indiqué que l’un des hommes arrêtés pour le meurtre de Deif était l’un de ses messagers, comme l’avait précédemment rapporté Al Arabiya, qui avait indiqué que le groupe terroriste le soupçonnait d’avoir informé les forces de sécurité israéliennes. Le journal a précisé que les résultats de l’enquête n’ont pas été divulgués.

Deif, âgé de 58 ans, avait commandé les brigades pendant plus de vingt ans et était depuis longtemps l’un des terroristes les plus recherchés par Israël.

Des Palestiniens inspectant les dégâts sur un site touché par une opération israélienne visant le commandant de la branche armée du Hamas, Mohammad Deif, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 juillet 2024. (Crédit : Jehad Alshrafi/AP)

C’était la huitième fois qu’Israël tentait d’éliminer Deif, qui a joué un rôle majeur dans la transformation du Hamas d’un petit groupe terroriste en une force « paramilitaire ». Deif avait réussi à échapper et à survivre à de multiples tentatives d’assassinat entre 2001 et 2021, bien qu’il ait été grièvement blessé lors de deux d’entre elles. Sa capacité à déjouer les redoutables appareils de sécurité israéliens pendant si longtemps a fait de lui une figure mythique pour les Palestiniens comme pour les Israéliens.

Avec Yahya Sinwar, chef du Hamas à Gaza, Deif a été l’instigateur du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023, lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges – commettant de nombreuses atrocités et perpétrant des violences sexuelles à grande échelle.

Il figurait en tête de la liste des personnes les plus recherchées par Israël depuis 1995 pour son implication dans la planification et l’exécution d’un grand nombre d’attentats terroristes, notamment de nombreux attentats à la bombe contre des autobus dans les années 1990 et au début des années 2000.

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