Israël en guerre - Jour 580

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Le Hamas a recruté 30 000 jeunes Gazaouis dans sa branche armée – média saoudien

Selon Al Arabiya, la plupart des recrues n'ont reçu aucune formation réelle au-delà du tir de roquettes et des tactiques de guérilla ; au moins 25 morts signalées lors de frappes de Tsahal à Gaza

Un jeune Palestinien marchant autour d'un grand cratère causé par une frappe israélienne dans un camp pour Palestiniens déplacés au nord de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 avril 2025. (Crédit : AFP)
Un jeune Palestinien marchant autour d'un grand cratère causé par une frappe israélienne dans un camp pour Palestiniens déplacés au nord de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 avril 2025. (Crédit : AFP)

Selon un reportage diffusé dimanche, la branche armée du groupe terroriste palestinien du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, aurait recruté environ 30 000 jeunes Gazaouis pour rejoindre ses rangs.

La chaîne saoudienne Al Arabiya, citant des sources palestiniennes, affirme dans son reportage que la plupart des recrues ont auparavant suivi un entraînement dans des camps militaires secrets gérés par cette branche armée.

Le reportage ne précise pas si les camps d’entraînement étaient toujours en activité pendant la guerre ou s’ils n’avaient eu lieu qu’avant celle-ci.

Cependant, les nouvelles recrues ne disposeraient pas d’autres compétences militaires que la « guérilla », le tir de roquettes et la pose d’explosifs.

Le reportage ne mentionne pas de date précise pour leur recrutement, mais il fait probablement référence à une période récente de la guerre en cours, qui a repris le mois dernier après l’échec de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages signé en janvier.

Selon ce reportage, le Hamas manque d’armes, en particulier de drones et de missiles à longue portée, et a commencé à recycler des déchets provenant de missiles, probablement des munitions non explosées de l’armée israélienne, pour fabriquer des engins explosifs terrestres et d’autres armes improvisées.

Des enfants palestiniens déplacés examinant un engin explosif non explosé, dont les matériaux explosifs ont été retirés et abandonnés par les troupes israéliennes, près d’un poste de police transformé en refuge, dans la ville de Gaza, le 19 avril 2025. (Crédit : Bashar Taleb/AFP)

Selon l’agence de défense civile de Gaza dirigée par le Hamas, les frappes aériennes israéliennes de dimanche auraient fait au moins 25 morts dans la bande de Gaza.

« Depuis ce matin, les frappes aériennes de l’occupation ont tué vingt personnes et blessé des dizaines d’autres, dont des enfants et des femmes, dans toute la bande de Gaza », a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de l’agence de défense civile du Hamas.

Dans un communiqué distinct publié ultérieurement, l’agence a fait état de cinq morts dans une frappe de drone israélien visant un groupe de civils dans l’est de Rafah.

Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ne font pas de distinction entre civils et terroristes.

Des personnes courant se mettre à l’abri alors qu’un panache de fumée s’élève au-dessus des tentes d’un camp de déplacés palestiniens dans le nord de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, lors d’une frappe israélienne le 19 avril 2025. (Crédit : AFP)

Depuis le 18 mars, date à laquelle Israël a repris son opération contre le Hamas, Tsahal affirme avoir frappé plus de 1 400 cibles à Gaza. Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de plus de 1 500 morts pendant cette période, selon des chiffres non vérifiés, ce qui porterait à plus de 51 000 le nombre total de Palestiniens tués depuis le début de la guerre déclenchée par le pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023.

Les groupes terroristes de la bande de Gaza détiennent toujours 59 otages, dont 58 des 251 personnes enlevées ce jour-là : 24 seraient encore en vie et 35 ont été confirmés morts par l’armée israélienne. Le Hamas détient également le corps d’un soldat israélien tué en 2014.

Israël a promis d’intensifier ses attaques à travers Gaza et de créer de vastes « zones de sécurité » à l’intérieur de cette petite bande côtière où vivent plus de 2 millions de personnes. Un blocus est imposé à Gaza depuis six semaines, empêchant à nouveau l’entrée de denrées alimentaires et d’autres marchandises.

Cette semaine, des organisations humanitaires ont tiré la sonnette d’alarme, estimant que des milliers d’enfants souffrent de malnutrition et que la plupart des habitants ne mangent qu’un repas par jour en raison de la diminution des stocks de denrées alimentaires, selon les Nations unies.

Des Palestiniens attendant devant un point de distribution gratuite de nourriture pour recevoir leur portion d’un repas chaud, dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 avril 2025. (Crédit : Eyad Baba/AFP)

La directrice du bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la région Méditerranée orientale, la Dr. Hanan Balkhy, a exhorté vendredi le nouvel ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, à faire pression sur son pays pour qu’il lève le blocus de Gaza afin que les médicaments et autres aides puissent entrer dans l’enclave.

« Je souhaiterais qu’il se rende sur place pour constater la situation de ses propres yeux », a-t-elle déclaré.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Israël affirme avoir tué 20 000 terroristes au combat, et 1 600 autres terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre 2023.

À ce jour, 410 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l’incursion terrestre à Gaza menée contre le Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza.

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