Les États-Unis autorisent la vente à Israël de remorques-citernes lourdes

Les États-Unis ont autorisé la vente à Israël de remorques pour chars lourds pour un montant de 165 millions de dollars, a annoncé jeudi le département d’État.

Ces équipements sont vendus avec leurs pièces de rechange, l’outillage et l’assistance technique et logistique. Ils ne sont pas attendus avant 2027.

En début d’année, les États-Unis ont annoncé un très important programme de soutien en équipements militaires pour Israël, d’un montant de 20 milliards de dollars, avec notamment des avions de chasse F-15.

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Tout comme les remorques pour chars, ces systèmes ne seront pas livrés avant plusieurs années et n’affecteront pas les opérations militaires israéliennes en cours dans le cadre de la guerre qui dure maintenant depuis 11 mois contre le Hamas à Gaza. Ce conflit a été déclenché par l’attaque du groupe terroriste du 7 octobre au cours de laquelle près de 1 200 personnes ont été tuées et 251 personnes prises en otage.

L’administration Biden a fait en sorte de trouver un subtil équilibre entre son soutien constant à Israël et le nombre toujours plus élevé d’appels – que ce soit de la part de députés ou de la population – à revoir à la baisse le soutien militaire à ce pays en raison du nombre de morts civiles à Gaza.

Elle a notamment retenu un temps une livraison de bombes d’une tonne, de crainte qu’elles ne soient utilisées dans des zones civiles densément peuplées de Gaza.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, plus de 41 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes lors des combats dans la bande de Gaza, bilan invérifiable et qui ne fait pas le distinguo entre civils et hommes armés. Israël revendique la mort de 17 000 hommes armés lors des combats et d’un millier de terroristes en territoire israélien le 7 octobre.

Israël répète qu’il fait de son mieux pour limiter les pertes civiles mais que le Hamas utilise les civils de Gaza comme boucliers humains, en livrant des combats depuis des zones civiles – maisons, hôpitaux, écoles et mosquées.

Côté israélien, le bilan humain de l’offensive terrestre contre le Hamas à Gaza et des opérations militaires le long de la frontière avec la bande de Gaza s’élève à 344.