Israël en guerre - Jour 502

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Romi Gonen, Emily Damari, Doron Steinbrecher quittent l’hôpital

Israël réaffirme que les Gazaouis ne retourneront pas dans le nord tant que la question de la libération de l’otage Arbel Yehud n’aura pas été réglée ; Le Liban appelle les civils qui tentent de retourner chez eux, malgré la présence de Tsahal, à « faire preuve de retenue »

  • Une passante regardant des photos des otages, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 23 janvier 2025.  (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)
    Une passante regardant des photos des otages, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 23 janvier 2025.  (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)
  • L'un des prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas réagissant alors qu'il est porté sur les épaules d'autres personnes après avoir débarqué d'un des bus du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à son arrivée à Ramallah, le 25 janvier 2025. (Crédit : Zain Jaafar/AFP)
    L'un des prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas réagissant alors qu'il est porté sur les épaules d'autres personnes après avoir débarqué d'un des bus du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à son arrivée à Ramallah, le 25 janvier 2025. (Crédit : Zain Jaafar/AFP)
  • Des Israéliens regardant la libération de quatre otages sur un écran de la Place des Otages à Tel Aviv, le 25 janvier 2025.  (Crédit : John Wessels/AFP)
    Des Israéliens regardant la libération de quatre otages sur un écran de la Place des Otages à Tel Aviv, le 25 janvier 2025.  (Crédit : John Wessels/AFP)
  • L'otage libérée Liri Albag serrant ses proches dans ses bras après les avoir retrouvés, au centre hospitalier Rabin, à Petah Tikva, le 25 janvier 2025. (Crédit : Haïm Zach/GPO)
    L'otage libérée Liri Albag serrant ses proches dans ses bras après les avoir retrouvés, au centre hospitalier Rabin, à Petah Tikva, le 25 janvier 2025. (Crédit : Haïm Zach/GPO)
  • Des manifestants devant les portraits des otages israéliens Agam Berger (20), Naama Levy (20), et d'autres lors d'une manifestation appelant à la libération des otages enlevés à Gaza par le pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023, devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 24 octobre 2024. (Crédit : Ahmad Gharbli/AFP)
    Des manifestants devant les portraits des otages israéliens Agam Berger (20), Naama Levy (20), et d'autres lors d'une manifestation appelant à la libération des otages enlevés à Gaza par le pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023, devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 24 octobre 2024. (Crédit : Ahmad Gharbli/AFP)
  • Les forces de sécurité israéliennes montant la garde alors que les bus transportant les prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu avec le groupe terroriste palestinien du Hamas quittent la prison de Ketziot, dans le désert du Néguev, le 25 janvier 2025. (Crédit : Gil Magen-Cohen/AFP)
    Les forces de sécurité israéliennes montant la garde alors que les bus transportant les prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu avec le groupe terroriste palestinien du Hamas quittent la prison de Ketziot, dans le désert du Néguev, le 25 janvier 2025. (Crédit : Gil Magen-Cohen/AFP)

L’Egypte rejette tout déplacement forcé des Palestiniens

L’Egypte a rejeté dimanche tout déplacement des Palestiniens, après la proposition du président américain Donald Trump d’envoyer les habitants de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie.

Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères a réaffirmé « le soutien constant de l’Egypte à la résilience du peuple palestinien sur sa terre », rejetant « toute atteinte à ces droits inaliénables, qu’il s’agisse de colonisation, d’annexion de terres, de dépeuplement de ces terres par déplacement, d’encouragement au transfert ou de déracinement des Palestiniens de leur territoire, que ce soit de manière temporaire ou permanente ».

Les familles des otages libérées remercient Trump et Witkoff pour avoir ramené leurs proches à la maison

Les parents et les frères et sœurs des quatre otages libérées, Liri Albag, Karina Ariev, Naama Levy et Daniella Gilboa, se réunissent à l’hôpital Beilinson pour partager quelques réflexions sur la libération de leurs proches – toutes des soldates de surveillance de Tsahal enlevées à l’avant-poste de Nahal Oz – et sur la lutte en cours pour la libération des 90 otages toujours en captivité dans la bande de Gaza.

« Il n’y aura pas de guérison du traumatisme tant que tout le monde ne sera pas rentré à la maison », déclare Yoni Levy, père de Naama Levy.

Tous mentionnent Agam Berger, la cinquième soldate de surveillance, qui n’a pas été libérée samedi avec les autres, ainsi qu’Arbel Yehud et Shiri Bibas, les deux dernières femmes captives censées être libérées lors de la première étapesde l’accord de libération des otages.

Ils remercient tous le président Donald Trump pour son rôle dans la finalisation de l’accord.

« Si quelqu’un peut apporter la paix dans le monde, c’est bien vous », déclare Orly Gilboa, mère de Daniella Gilboa, en s’adressant au président Trump. « Nous sommes convaincus que vous ferez tout ce qu’il faut pour que nous y arrivions ».

Elle affirme que même si Daniella est revenue de Gaza « amaigrie, pâle et ayant souffert », elle est toujours « la même fille merveilleuse et talentueuse qu’elle était lorsqu’ils nous l’ont volée ».

Les familles de quatre otages libérées par le Hamas le 25 janvier 2023 font des cœurs avec leurs mains après s’être adressées à la presse au Centre médical Rabin, le 26 janvier 2025 (Paulina Patimer / Hostages’ Families Forum).

Les autres, Yoni Levy, père de Naama, Eli Albag, père de Liri, et Sasha Ariev, sœur de Karina, louent Trump et son envoyé au Moyen-Orient Steve Witkoff pour les efforts qu’ils ont déployés pour finaliser l’accord de libération des otages.

« Cher M. Witkoff », dit Sasha Ariev, « nous avons ressenti votre attention tout au long du chemin, nous avions l’impression d’être vos enfants ».

Tsahal : un véhicule portant des drapeaux du Hezbollah a été « écarté » après s’être approché des troupes dans le Sud-Liban

Tsahal déclare que, plus tôt dans la journée, un véhicule portant des drapeaux du Hezbollah s’est approché des forces israéliennes opérant dans le sud du Liban.

Le véhicule « constituait une menace » pour les troupes, qui ont opéré « pour l’écarter », indique l’armée.

Par ailleurs, Tsahal déclare avoir procédé à des tirs de sommation pour disperser des dizaines de manifestants qui constituaient une menace pour ses troupes.

Tsahal a mené des opérations contre plusieurs menaces à Gaza

L’armée israélienne a déclaré avoir mené des opérations contre plusieurs menaces dans la bande de Gaza aujourd’hui.

Dans le sud de Gaza, l’armée a déclaré que les troupes avaient éliminé un membre de l’unité de tir de roquettes du Jihad islamique palestinien après qu’il « eut représenté une menace ».

Dans le centre de Gaza, l’armée israélienne a déclaré qu’il y avait eu plusieurs rassemblements de dizaines de suspects qui se sont approchés des forces et « ont représenté une menace ».

Les troupes ont tiré des coups de semonce.

Tsahal indique avoir détruit une usine de fabrication de bombes à Jénine

Tsahal annonce que ses troupes ont détruit un laboratoire de fabrication de bombes dans la ville de Jénine, en Cisjordanie, au cours d’une opération antiterroriste en cours dans la ville.

L’opération « Mur de fer » a été lancée dans la région de Jénine mardi dernier.

Romi Gonen, Emily Damari, Doron Steinbrecher quittent l’hôpital

Les otages libérées (de gauche à droite) : Doron Steinbrecher, Emily Damari et Romi Gonen retrouvant leurs mères peu après leur retour en Israël après 471 jours de captivité dans les geôles du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
Les otages libérées (de gauche à droite) : Doron Steinbrecher, Emily Damari et Romi Gonen retrouvant leurs mères peu après leur retour en Israël après 471 jours de captivité dans les geôles du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Les trois premières otages libérées dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu actuel ont quitté l’hôpital, indique le centre hospitalier de Sheba.

Romi Gonen, 24 ans, Doron Steinbrecher, 31 ans, et Emily Damari, 28 ans,
sont arrivées dans cet hôpital du centre d’Israël il y a une semaine, après avoir été libérées par le Hamas après plus de quinze mois de captivité dans la bande de Gaza.

Israël réaffirme que les Gazaouis ne retourneront pas dans le nord tant que la question de la libération de l’otage Arbel Yehud n’aura pas été réglée

Une affiche montrant les portraits d'Arbel Yehud (au centre), de son frère Dolev Yehud (à droite) et de son compagnon Ariel Cunio (à gauche) au domicile de leur père, à Rishon LeZion, le 8 décembre 2023. (Crédit : Marco Longari/AFP)
Une affiche montrant les portraits d'Arbel Yehud (au centre), de son frère Dolev Yehud (à droite) et de son compagnon Ariel Cunio (à gauche) au domicile de leur père, à Rishon LeZion, le 8 décembre 2023. (Crédit : Marco Longari/AFP)

Un représentant officiel a déclaré aux journalistes israéliens qu’Israël n’autoriserait pas le retour des habitants de Gaza dans le nord de l’enclave tant que la question de la libération de l’otage Arbel Yehud n’aurait pas été résolue.

« Le Premier ministre Netanyahu reste ferme sur la décision qu’il a prise de ne pas autoriser le passage des Gazaouis vers le nord par le corridor de Netzarim – jusqu’à ce que la question du retour d’Arbel Yehud soit résolue », a déclaré le responsable, sans préciser ce que cela impliquerait.

Israël avait exigé qu’Arbel, une civile, fasse partie du groupe d’otages libérés hier, mais le groupe terroriste palestinien du Hamas a décidé de libérer quatre soldates. Israël a qualifié cette décision de violation du cessez-le-feu et a refusé en retour d’ouvrir la route côtière menant au nord de Gaza, où des milliers de personnes se sont rassemblées aujourd’hui dans l’attente de rentrer chez elles.

Cette photo aérienne montre des déplacés gazaouis se rassemblant dans une zone de Nuseirat, pour retourner chez eux dans la partie nord de la bande de Gaza, le 26 janvier 2025. (Crédit : AFP)

Plus tôt dans la journée, le Hamas a publié un communiqué affirmant qu’Arbel était en vie et qu’il avait donné « toutes les garanties nécessaires à sa libération ». Hier soir, le bureau du Premier ministre a déclaré qu’Israël n’avait reçu aucune preuve vidéo du Hamas attestant qu’Arbel était en vie.

Israël n’a pas encore commenté publiquement l’autre violation de l’accord par le Hamas, à savoir le fait qu’il n’ait pas remis la liste des otages restants toujours en vie qui doivent être libérés au cours de la première phase de 42 jours.

Arbel Yehud. (Crédit : Autorisation)

Tsahal a mené une attaque de drone près de Naplouse « pour disperser un rassemblement dans lequel se trouvaient des terroristes armés »

L’armée israélienne déclare avoir effectué une attaque par drone dans le camp de Balata, près de la ville de Naplouse, en Cisjordanie, il y a peu.

L’attaque visait à « disperser un rassemblement dans lequel se trouvaient des terroristes armés », précise Tsahal.

Tsahal confirme que ses troupes ont ouvert le feu alors que des civils libanais et des partisans du Hezbollah tentaient d’atteindre les villages où elles étaient déployées

Des manifestants exhibant des drapeaux du Hezbollah près d'un véhicule militaire israélien lors d'un rassemblement à Burj al-Muluk le 26 janvier 2025 (Crédit : Rabih Daher/AFP)
Des manifestants exhibant des drapeaux du Hezbollah près d'un véhicule militaire israélien lors d'un rassemblement à Burj al-Muluk le 26 janvier 2025 (Crédit : Rabih Daher/AFP)

Tsahal confirme que ses troupes ont ouvert le feu dans le sud du Liban plus tôt dans la journée alors que des civils libanais et des partisans du Hezbollah tentaient d’atteindre des villages où l’armée israélienne est toujours déployée.

Selon l’armée, les troupes ont tiré des coups de sommation et ouvert le feu pour « éliminer les menaces » dans plusieurs zones où des suspects s’approchaient des forces israéliennes.

Les autorités libanaises ont déclaré que quatre personnes ont été tuées, dont un soldat, et plus de 30 autres ont été blessées par les tirs israéliens.

Plusieurs suspects ont été arrêtés après s’être approchés d’une zone d’opération des troupes et avoir représenté une « menace imminente », selon Tsahal. Ils sont actuellement interrogés.

« Tsahal reste déployé dans le Sud-Liban, continue d’opérer conformément à l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban, et surveille les tentatives du Hezbollah de revenir dans le sud du Liban. Tsahal opérera contre toute menace posée aux troupes de Tsahal et à l’État d’Israël », ajoute l’armée, sans mentionner le soldat libanais.

L’armée libanaise affirme qu’un de ses soldats a été tué par Tsahal au Sud-Liban, Israël n’a pas commenté

L’armée libanaise déclare qu’un soldat a été tué par balle et un autre blessé par l’armée israélienne dans le sud du Liban.

Dans un communiqué, l’armée libanaise indique que le soldat a été tué sur la route Marwahin-Dhayra-Tyre, tandis que le soldat blessé a été touché dans la ville de Mays al-Jabal.

Tsahal n’a pas encore fait de commentaires à ce sujet.

Au total, au moins quatre personnes ont été tuées par des tirs israéliens dans le sud du Liban aujourd’hui, selon les médias et les autorités libanaises.

Le Hamas déclare officiellement que l’otage Arbel Yehud est en vie

Arbel Yehud, qui a été prise en otage avec son petit ami, Ariel Cunio, dans leur maison du kibboutz Nir Oz, le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)
Arbel Yehud, qui a été prise en otage avec son petit ami, Ariel Cunio, dans leur maison du kibboutz Nir Oz, le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

Dans un communiqué officiel, le groupe terroriste palestinien du Hamas déclare avoir informé les médiateurs que l’otage civile israélienne Arbel Yehud est en vie « et a donné toutes les garanties nécessaires à sa libération ».

Israël a déclaré qu’il n’autoriserait pas les Palestiniens déplacés à retourner dans le nord de la bande de Gaza tant que la libération d’Arbel n’aurait pas été organisée, alors qu’elle était censée avoir eu lieu au cours du week-end.

Le Hamas affirme qu’il discutait avec les médiateurs du refus d’Israël d’autoriser les Palestiniens à retourner dans le nord de la bande de Gaza, déclarant que les actions d’Israël « constituent une violation de l’accord de cessez-le-feu ».

« L’occupation [Israël] bloque sous le prétexte de la captivité d’Arbel Yehud, alors que le mouvement a informé les médiateurs qu’elle était en vie et qu’il avait donné toutes les garanties nécessaires à sa libération », assure le groupe terroriste palestinien.

Le Hamas ajoute qu’il tient Israël pour « responsable de l’obstruction à la mise en œuvre de l’accord » et qu’il travaille avec les médiateurs pour « parvenir à une solution qui permette le retour des personnes déplacées » dans le nord de la bande de Gaza.

Le Liban appelle les civils qui tentent de retourner chez eux, malgré la présence de Tsahal, à « faire preuve de retenue »

Des manifestants brandissant des drapeaux du Hezbollah, à proximité d'un véhicule militaire israélien, à Borj El Mlouk, le 26 janvier 2025. (Crédit : Rabih Daher/AFP)
Des manifestants brandissant des drapeaux du Hezbollah, à proximité d'un véhicule militaire israélien, à Borj El Mlouk, le 26 janvier 2025. (Crédit : Rabih Daher/AFP)

L’armée libanaise appelle les civils à « faire preuve de retenue » et à suivre ses instructions alors que les habitants commencent à retourner dans les villages du sud-Liban, malgré la présence de l’armée israélienne.

Dans un communiqué, l’armée libanaise indique qu’elle soutient les civils qui entrent dans plusieurs villages du sud-Liban, « alors que l’ennemi israélien persiste à violer la souveraineté du Liban, à attaquer les citoyens, faisant des martyrs et des blessés, et qu’il refuse de respecter l’accord de cessez-le-feu et de se retirer des territoires libanais qu’il a occupés ».

Le ministère de la Santé demande expressément de respecter la vie privée des ex-otages

En haut (de gauche à droite) Karina Ariev, Liri Albag ; en bas (de gauche à droite) Naama Levy, Daniella Gilboa, les quatre otages israéliennes libérées, au centre hospitalier Rabin à Petah Tikva, le 25 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
En haut (de gauche à droite) Karina Ariev, Liri Albag ; en bas (de gauche à droite) Naama Levy, Daniella Gilboa, les quatre otages israéliennes libérées, au centre hospitalier Rabin à Petah Tikva, le 25 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Le ministère de la Santé déclare que les équipes médicales et les professionnels du centre hospitalier Rabin sont « pleinement préparés » à fournir des soins médicaux complets, y compris un soutien psychologique, aux quatre otages – Karina Ariev, 20 ans, Daniella Gilboa, 20 ans, Naama Levy, 20 ans, et Liri Albag, 19 ans – libérées hier après 477 jours de captivité dans les geôles du Hamas, à Gaza.

Le ministère demande expressément à la population de respecter leur vie privée et celle de leurs familles, ce qui est « essentiel » pour leur permettre de surmonter les épreuves de la captivité, de se rétablir et de se réadapter.

Des milliers de Palestiniens se rassemblent sur la route côtière de Gaza, attendant de pouvoir retourner dans le nord de l’enclave

Des milliers de Palestiniens sont rassemblés sur la route côtière dans le centre de la bande de Gaza, attendant de retourner dans le nord de la bande de Gaza, comme le montrent des images diffusées par les médias palestiniens.

L’accord prévoyait que l’armée israélienne se retire d’une partie du corridor de Netzarim, qui coupe la bande de Gaza en deux, et qu’elle autorise les Palestiniens à retourner dans le nord de l’enclave.

Mais Israël a déclaré qu’il ne permettrait pas aux Gazaouis d’atteindre le nord de la bande tant que le groupe terroriste palestinien du Hamas n’aurait pas « organisé » la libération de la civile Arbel Yehud, qui était censée être libérée au cours du week-end.

En outre, le Hamas n’a pas fourni de liste des otages en vie qui doivent être libérés dans cette première phase du cessez-le-feu.

Tsahal a mis en garde les Palestiniens contre tout retour dans le nord de la bande de Gaza depuis le sud en passant par le corridor de Netzarim, où des troupes sont toujours déployées.

Les autorités syriennes affirment avoir intercepté une livraison d’armes à destination du Hezbollah au Liban

Armes destinées au Hezbollah capturées par les autorités syriennes, 26 janvier 2025. (SANA)
Armes destinées au Hezbollah capturées par les autorités syriennes, 26 janvier 2025. (SANA)

Les autorités syriennes ont saisi une cargaison d’armes destinées au groupe terroriste Hezbollah au Liban, selon l’agence de presse officielle SANA.

Selon SANA, la cargaison était destinée au Hezbollah via des itinéraires de contrebande à la frontière libano-syrienne, dans la région de la ville frontalière de Sarghaya.

Les images montrent plusieurs fusils d’assaut, des lanceurs RPG et des munitions.

Au début du mois, les autorités syriennes ont déclaré avoir saisi une cargaison de fusils, de drones de fabrication iranienne et d’autres armes destinées au Hezbollah.

Sud du Liban : 2 morts, 31 blessés dans des tirs de l’armée israélienne – ministère

Le ministère de la Santé libanais a annoncé que deux personnes avaient été tuées et 31 blessées par des tirs israéliens dans le sud du Liban.

L’armée israélienne avait averti les civils libanais ce week-end de ne pas s’approcher des zones où les troupes étaient toujours déployées.

Israël a déclaré vendredi que ses forces resteraient dans le sud du Liban au-delà de la date limite fixée aujourd’hui pour leur départ.

Un cessez-le-feu signé fin novembre qui a mis fin à la guerre de 2023-2024 entre le Hezbollah et Israël stipulait que les forces israéliennes se retireraient lorsque les armes et les combattants du groupe terroriste soutenu par l’Iran seraient retirés du sud du Liban et que l’armée libanaise se déploierait.

Mais Israël a déclaré que ces conditions n’avaient pas été pleinement appliquées par l’État libanais, ce qui signifie que les troupes israéliennes resteraient au-delà d’aujourd’hui, sans préciser pour combien de temps.

Selon le Bureau de Netanyahu, « des efforts significatifs » sont livrés face aux violations du Hamas

L’Administration chargée des otages au sein du bureau du Premier ministre a informé les familles des captifs, ce matin, que le Hamas avait commis deux violations de l’accord de cessez-le-feu hier : « Arbel Yehud n’a pas encore été libérée et la liste détaillant l’état des otages, dans le cadre de la première phase de l’accord, n’a pas été soumise ».

Elle a ajouté que, en conséquence, « il a été décidé que le passage des habitants de Gaza vers le nord de la bande de Gaza ne serait pas approuvé ».

Dans le même temps, « des efforts significatifs sont actuellement livrés, en collaboration avec les Etats-Unis et avec les pays médiateurs, pour faciliter le retour d’Arbel » en Israël.

L’Administration a noté qu’il « était attendu que le Hamas continue à créer des obstacles, qu’il poursuive ses manœuvres de guerre psychologique pendant la mise en œuvre de l’accord. Nous sommes déterminés à obtenir le retour de tous les otages, qu’ils soient vivants ou morts. Nous fournirons de nouvelles informations dans la mesure du possible. »

Plusieurs blessés par des tirs israéliens dans le sud du Liban – médias libanais

Les médias libanais ont signalé un mort et plusieurs personnes blessées par des tirs israéliens alors qu’elles tentaient de retourner dans des villages du sud du Liban.

Deux hommes libanais ont également été arrêtés par les soldats à Houla, ont indiqué les médias.

L’armée n’a fait aucun commentaire.

Tsahal avait averti les civils libanais, ce week-end, de ne pas s’approcher des zones où les troupes sont encore déployées.

Israël est resté au Sud-Liban au-delà des soixante jours qui étaient prévus dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, estimant que l’armée libanaise ne s’est pas déployée assez rapidement, conformément au dit accord.

Le Hamas n’a pas fourni la liste des otages qui seront libérés encore en vie

Le groupe terroriste du Hamas a violé une deuxième fois l’accord de cessez-le-feu à Gaza ce soir, en ne fournissant pas à Israël une liste détaillant le statut des otages qui doivent être libérés jusqu’à la fin de la première phase.

Sept otages sur 33 ont été relâchés jusqu’à présent dans le cadre de l’accord, en échange d’environ 300 prisonniers incarcérés pour atteinte à la sécurité nationale en Israël. Selon les dispositions de l’accord, le groupe terroriste palestinien devait faire savoir à Israël, avant la fin de la journée de samedi, qui étaient les 26 otages appartenant à la catégorie « humanitaire » figurant sur la liste des captifs à remettre en liberté – des femmes, des enfants, des personnes âgées et des infirmes – qui sont encore en vie.

Des responsables israéliens dont les propos ont été cités par les médias locaux ont confirmé que Jérusalem n’avait pas reçu la mise à jour, ajoutant que le fait de ne pas la fournir était une violation de l’accord.

Dans la journée de samedi, Israël avait déclaré que le pays n’autoriserait pas les Palestiniens déplacés à retourner dans le nord de la bande de Gaza, après avoir affirmé que le Hamas avait violé les termes de l’accord de cessez-le-feu en ne libérant pas Arbel Yehud, une femme civile kidnappée lors du pogrom du 7 octobre.

Le Hamas a relâché quatre soldates qui étaient retenues en otage par le Hamas depuis 477 jours – Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag – alors que l’accord stipulait que toutes les femmes civiles vivantes seraient libérées avant les militaires.

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