Israël en guerre - Jour 347

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Le Liban a déposé une plainte à l’ONU contre Israël pour la perturbation de ses GPS

Le prince héritier saoudien accueillera Abbas la semaine prochaine - responsables palestiniens ; Au 300e jour de la guerre, des manifestants bloquent l'autoroute de Tel-Aviv pour réclamer un accord sur les otages

  • Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquant l'autoroute Ayalon, à Tel Aviv, le 1er août 2024. (Crédit : Danor Aharon/Groupes de protestation pour la démocratie)
    Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquant l'autoroute Ayalon, à Tel Aviv, le 1er août 2024. (Crédit : Danor Aharon/Groupes de protestation pour la démocratie)
  • Des Iraniens brandissant des drapeaux palestiniens et des portraits du chef terroriste du Hamas, Ismaïl Haniyeh (au centre), lors d'une manifestation dénonçant son assassinat, sur la place de Palestine, dans la capitale Téhéran, le 31 juillet 2024. (Crédit : AFP)
    Des Iraniens brandissant des drapeaux palestiniens et des portraits du chef terroriste du Hamas, Ismaïl Haniyeh (au centre), lors d'une manifestation dénonçant son assassinat, sur la place de Palestine, dans la capitale Téhéran, le 31 juillet 2024. (Crédit : AFP)
  • Un partisan du groupe musulman chiite pakistanais « Imamia Student Organization » et de la « Palestine Foundation Pakistan » se tenant sur des drapeaux britanniques, américains et israéliens à Karachi, au Pakistan, le 31 juillet 2024. (Crédit :Ikram Suri/AP)
    Un partisan du groupe musulman chiite pakistanais « Imamia Student Organization » et de la « Palestine Foundation Pakistan » se tenant sur des drapeaux britanniques, américains et israéliens à Karachi, au Pakistan, le 31 juillet 2024. (Crédit :Ikram Suri/AP)
  • Un manifestante pleurant tandis que les autres tiennent une pancarte anti-israélienne et une affiche du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'une manifestation visant à condamner l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, sur la place Felestin (Palestine), à Téhéran, en Iran, le 31 juillet 2024. (Crédit : Vahid Salemi/AP)
    Un manifestante pleurant tandis que les autres tiennent une pancarte anti-israélienne et une affiche du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'une manifestation visant à condamner l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, sur la place Felestin (Palestine), à Téhéran, en Iran, le 31 juillet 2024. (Crédit : Vahid Salemi/AP)
  • Des soldats israéliens en opération à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 juillet 2024. (Crédit :Oren Cohen/Flash90)
    Des soldats israéliens en opération à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 juillet 2024. (Crédit :Oren Cohen/Flash90)
  • Un panneau d'affichage présentant une image de feu le chef de la Force Al-Qods iranienne Qassem Soleimani (à droite) et du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah (au centre) face à un bâtiment visé par une frappe militaire israélienne sur un commandant du Hezbollah, à Beyrouth la veille, le 31 juillet 2024. (Crédit : Anwar Amro/AFP)
    Un panneau d'affichage présentant une image de feu le chef de la Force Al-Qods iranienne Qassem Soleimani (à droite) et du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah (au centre) face à un bâtiment visé par une frappe militaire israélienne sur un commandant du Hezbollah, à Beyrouth la veille, le 31 juillet 2024. (Crédit : Anwar Amro/AFP)
  • Mohammed Deif, à droite, le commandant de l'aile armée du groupe terroriste palestinien du Hamas, sur une photo non datée publiée le 6 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
    Mohammed Deif, à droite, le commandant de l'aile armée du groupe terroriste palestinien du Hamas, sur une photo non datée publiée le 6 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
  • Mohammed Deif, le commandant de l'aile armée du groupe terroriste du Hamas, diffusée par la Douzième chaîne le 27 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran Douzième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
    Mohammed Deif, le commandant de l'aile armée du groupe terroriste du Hamas, diffusée par la Douzième chaîne le 27 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran Douzième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Le Liban a déposé une plainte à l’ONU contre Israël pour la perturbation de ses GPS

Le ministère libanais des Affaires étrangères a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU et du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, demandant de condamner les « cyberattaques d’Israël contre le Liban », a rapporté l’agence de presse nationale libanaise (NNA).

La plainte est basée sur un rapport du ministère des Télécommunications de Beyrouth, qui a constaté que les interférences de signal provenant du nord d’Israël avaient entraîné une diminution de la précision des systèmes de navigation au Liban, affectant un grand nombre d’applications.

Les perturbations du système de positionnement global (GPS) au Liban ont « mis en péril les services de l’aviation civile du pays et les systèmes de télécommunications dans des installations vitales », a écrit la NNA.

L’armée israélienne a bloqué certains signaux GPS en raison de la guerre en cours avec le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza et des affrontements avec les groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, soutenu par l’Iran.

Depuis les premiers jours de la guerre, les automobilistes israéliens utilisant des applications de navigation telles que Waze et Google Maps voient régulièrement leur localisation s’afficher de manière totalement erronée – les utilisateurs de Tel Aviv sont ainsi signalés au Caire, et ceux de Haïfa apparaissent à Beyrouth.

En mars, Beyrouth a annoncé qu’il avait déposé une plainte urgente auprès du Conseil de sécurité des Nations unies pour le même problème, qu’il a ensuite défini comme une « violation de sa souveraineté » par Israël.

Les médias libanais font état de plusieurs morts dans une frappe imputée à Israël au sud-Liban ; pas de commentaire de Tsahal

Les médias libanais rapportent que plusieurs civils libanais et syriens ont été tués et blessés dans une frappe aérienne israélienne dans le village de Chamaa, au sud du Liban, situé à environ 5 kilomètres de la frontière.

L’armée israélienne n’a pas encore fait de commentaire.

Tsahal : Des avions de combat frappent des terroristes du Hamas cachés dans une école de Gaza City

Une cellule d’éléments du groupe terroriste palestinien du Hamas qui étaient regroupés dans une école du quartier de Shejaiya, dans la ville de Gaza, a été frappée par un avion de chasse il y a peu, indique l’armée israélienne.

Selon Tsahal, le Hamas utilisait l’école Dalal comme repaire pour ses opérateurs et ses commandants, et avait planifié des attaques contre Israël à partir de ce site.

L’armée affirme avoir pris « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils, notamment en recourant à la surveillance aérienne et à des munitions de précision.

Les autorités du groupe terroriste palestinien ont fait état d’au moins douze morts dans l’attaque.

Netanyahu et Biden s’entretiendront ce soir dans un contexte d’escalade des tensions – officiel

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Joe Biden se téléphoneront ce soir pour discuter de l’escalade des tensions au Moyen-Orient, a déclaré un responsable au Times of Israel.

Netanyahu a rencontré Biden à la Maison Blanche la semaine dernière, pour la première fois depuis que le président américain avait pris ses fonctions en 2021.

La presse libanaise rapporte plusieurs morts dans une attaque attibuée à Israël

Les médias libanais ont signalé que plusieurs civils libanais et syriens auraient été tués et blessés lors d’une frappe aérienne israélienne dans le village de Chamaa, dans le sud du Liban, à environ 5 kilomètres de la frontière.

Tsahal n’a pas encore réagi.

Hôpital de Safed : deux enfants gravement blessés par une roquette du Hezbollah, samedi, dans un état modéré

Des voisins accourent pour porter secours aux enfants blessés par une roquette tirée sur un terrain de football de Majdal Shams, ville druze du nord du pays située dans le plateau du Golan, le 27 juillet 2024. (AP Photo/Hassan Shams)
Des voisins accourent pour porter secours aux enfants blessés par une roquette tirée sur un terrain de football de Majdal Shams, ville druze du nord du pays située dans le plateau du Golan, le 27 juillet 2024. (AP Photo/Hassan Shams)

Le centre hospitalier Ziv à Safed a fait savoir que l’état de santé des deux enfants grièvement blessés samedi à Majdal Shams, ville druze située sur le plateau du Golan, dans le nord d’Israël, était relativement bon.

Celui de trois autres enfants hospitalisés est bon.

Enfin, l’état de santé de l’homme blessé et hospitalisé en service d’ophtalmologie est bon.

Le prince héritier saoudien accueillera Abbas la semaine prochaine – responsables palestiniens

Le dirigeant de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (à gauche) rencontrant le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, dans la ville portuaire saoudienne de Jeddah, le 19 avril 2023. (Crédit : Wafa)
Le dirigeant de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (à gauche) rencontrant le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, dans la ville portuaire saoudienne de Jeddah, le 19 avril 2023. (Crédit : Wafa)

RAMALLAH, Cisjordanie – Le président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas se rendra dimanche en Arabie saoudite pour rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane, ont déclaré deux hauts responsables palestiniens au Times of Israel.

Ryad a intensifié son engagement avec les Palestiniens au cours des deux dernières années au milieu des négociations avec l’administration Biden sur la signature par le royaume d’un accord de normalisation avec Israël.

L’Arabie saoudite a conditionné son accord à l’établissement par Israël d’une voie d’accès à un futur État palestinien, ce qui n’est pas une solution pour le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, d’autant plus que la guerre – menée contre le Hamas à Gaza, déclenchée par le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien le 7 octobre dans le sud d’Israël -, s’éternise.

Avec un accord de normalisation effectivement hors de la table au moins jusqu’à l’élection présidentielle américaine, Abbas et ben Salmane vont essayer de calibrer leurs approches à Washington, se préparant à ce que Kamala Harris ou Donald Trump entre à la Maison Blanche en janvier, dit l’un des responsables palestiniens.

La visite d’Abbas interviendra moins d’une semaine après l’assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et les deux dirigeants discuteront de son impact sur la guerre en cours à Gaza, selon les deux responsables palestiniens.

Ramallah cherche depuis longtemps à rétablir l’aide financière saoudienne, qui s’est tarie en 2016.

Ramallah a fait des progrès vers la reprise de l’aide et espère que la réunion de la semaine prochaine fera avancer Ryad dans cette direction, selon l’un des responsables palestiniens.

La dernière rencontre entre Abbas et ben Salmane à Ryad remonte à deux mois.

Lapid va être briefé sur la sécurité par Netanyahu, pour la première fois en 2 mois

Yaïr Lapid, à gauche, Avi Gil, au centre, et Benjamin Netanyahu lors d'une réunion à la base militaire de Kirya, à Tel Aviv, le 9 avril 2023. (Crédit : Document du gouvernement)
Yaïr Lapid, à gauche, Avi Gil, au centre, et Benjamin Netanyahu lors d'une réunion à la base militaire de Kirya, à Tel Aviv, le 9 avril 2023. (Crédit : Document du gouvernement)

Le chef de l’opposition Yair Lapid devrait recevoir un briefing de sécurité du Premier ministre Benjamin Netanyahu à 17 heures au quartier général militaire de la Kirya à Tel Aviv, le premier en deux mois.

Le chef de l’opposition est traditionnellement informé une fois par mois par le Premier ministre en exercice sur les questions sensibles de sécurité nationale.

Lapid s’est montré extrêmement critique à l’égard de la gestion de la guerre à Gaza et dans le nord par Netanyahu, et a déclaré à la Knesset au début du mois que « ce gouvernement est incapable de gérer le pays, la guerre, l’économie, nos relations avec les États-Unis, et qu’il est en train de perdre les otages, qui dépérissent, sont assassinés et meurent dans le tunnels ».

Cisjordanie : Arrestation de 24 Palestiniens affiliés au Hamas et au Jihad islamique

L’armée israélienne a arrêté 24 Palestiniens affiliés aux groupes terroristes palestiniens du Hamas et du Jihad islamique lors de raids menés en Cisjordanie au cours de la nuit.

Depuis le 7 octobre, les troupes ont arrêté environ 4 400 Palestiniens recherchés en Cisjordanie, dont plus de 1 850 affiliés au Hamas, selon Tsahal.

Marche et rassemblement à Tel Aviv pour les 300 jours de captivité des otages

Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquant l'autoroute Ayalon, à Tel Aviv, le 1er août 2024. (Crédit : Danor Aharon/Groupes de protestation pour la démocratie)
Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquant l'autoroute Ayalon, à Tel Aviv, le 1er août 2024. (Crédit : Danor Aharon/Groupes de protestation pour la démocratie)

Pour marquer les 300 jours depuis le début de la guerre, les familles des otages détenus à Gaza ont annoncé qu’elles organiseraient une marche et un rassemblement à Tel Aviv ce soir.

La marche, sous la bannière  » Un accord ou l’abandon », partira de la place des Otages dans la ville côtière à 19 heures.

Les manifestants se dirigeront vers le quartier général de l’armée, situé à proximité, avant de revenir sur la place.

Selon le site d’information Ynet, des artistes tels que Arkadi Duchin, Ivri Lider, Lea Shabat et Karolina se produiront lors de cette manifestation.

D’autres manifestations auront lieu à travers le pays.

Gali Idan, dont le mari Tsahi est détenu à Gaza, estime qu’il est crucial de rappeler au public l’existence des otages.

« Nous voulons sensibiliser les gens pour qu’ils n’oublient pas », a-t-elle déclaré à Ynet.

Le média a indiqué que de nombreuses familles étaient profondément préoccupées par la possibilité que les récents assassinats de hauts responsables du Hamas et du Hezbollah ne compromettent les chances d’un accord sur les otages et d’un cessez-le-feu.

Tsahal confirme la mort de Muhammad Deif, tué par une frappe aérienne le mois dernier

Mohammed Deif, le commandant de l'aile armée du groupe terroriste du Hamas, diffusée par la Douzième chaîne le 27 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran Douzième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Mohammed Deif, le commandant de l'aile armée du groupe terroriste du Hamas, diffusée par la Douzième chaîne le 27 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran Douzième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

L’armée israélienne a confirmé que Muhammad Deif, commandant de l’aile militaire du Hamas, avait été tué lors d’une frappe aérienne israélienne dans le sud de la bande de Gaza le mois dernier.

L’armée affirme avoir obtenu des renseignements confirmant sa mort au cours des dernières heures.

Deif a été pris pour cible lors d’une frappe sur un complexe appartenant à Rafaa Salameh, le commandant de la brigade Khan Younès du Hamas, dans la région de Khan Younès, le 13 juillet.

Le lendemain, la mort de Salameh a été confirmée par l’armée, mais les forces israéliennes ont déclaré qu’elles ne disposaient pas d’informations définitives concernant Deif.

Tsahal estime que les renseignements indiquant que Deif est arrivé dans un immeuble appartenant à Salameh sont très précis et que les deux hommes se trouvaient ensemble dans le bâtiment qui a été visé par plusieurs munitions lourdes.

Les avions de combat israéliens avaient patrouillé dans le complexe pendant une demi-journée avant que la frappe ne soit effectuée, après que les forces israéliennes ont reçu des indications préliminaires selon lesquelles Deif avait rejoint Samaleh.

À tout moment, deux avions étaient en vol au-dessus du site.

Une fois que l’armée a confirmé l’arrivée de Deif dans le complexe, les avions de chasse ont reçu l’ordre de frapper, ce qui a été fait en quelques minutes.

L’armée a publié des images de la frappe.

Deif, 58 ans, qui a commandé les Brigades Ezzerdin al-Qassam pendant plus de vingt ans, est depuis longtemps l’une des figures du terrorisme les plus recherchées par Israël.

Il a été l’un des architectes du massacre perpétré par le Hamas contre Israël le 7 octobre, l’attaque la plus meurtrière de l’histoire du pays.

Mettant la pression sur Téhéran, des diplomates occidentaux s’efforcent d’éviter une guerre généralisée au Proche-Orient

Un manifestante pleurant tandis que les autres tiennent une pancarte anti-israélienne et une affiche du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'une manifestation visant à condamner l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, sur la place Felestin (Palestine), à Téhéran, en Iran, le 31 juillet 2024. (Crédit : Vahid Salemi/AP)
Un manifestante pleurant tandis que les autres tiennent une pancarte anti-israélienne et une affiche du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'une manifestation visant à condamner l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, sur la place Felestin (Palestine), à Téhéran, en Iran, le 31 juillet 2024. (Crédit : Vahid Salemi/AP)

Les diplomates occidentaux tiennent des discussions urgentes au milieu des tentatives d’empêcher une guerre totale au Moyen-Orient, rapporte le Financial Times.

Le guide suprême iranien Ali Khamenei aurait ordonné de frapper directement Israël pour l’assassinat du chef du groupe terroriste palestinien du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tandis que le Hezbollah, soutenu par Téhéran, a juré de se venger de l’assassinat du commandant du groupe terroriste chiite libanais, Fouad Shukr.

« Depuis hier soir, tout le monde fait pression sur Téhéran pour qu’il ne réponde pas et qu’il contienne la situation », a déclaré un diplomate occidental au journal britannique.

Le Financial Times précise qu’Enrique Mora, l’un des plus hauts diplomates de l’UE, s’est entretenu avec Téhéran la veille. Mora a une grande expérience des négociations avec Téhéran, précise l’article.

Parallèlement, le principal responsable de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, se trouvait en Arabie saoudite dans le cadre d’un voyage planifié à l’avance pour des entretiens.

Blinken appelle « toutes les parties » au Moyen-Orient à la désescalade

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'exprime lors de sa rencontre avec les ministres des Affaires étrangères du G7 au cours du sommet du 75e anniversaire de l'OTAN à Washington, DC, le 11 juillet 2024. (Crédit : SAMUEL CORUM / AFP)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'exprime lors de sa rencontre avec les ministres des Affaires étrangères du G7 au cours du sommet du 75e anniversaire de l'OTAN à Washington, DC, le 11 juillet 2024. (Crédit : SAMUEL CORUM / AFP)

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a appelé jeudi « toutes les parties » au Moyen-Orient à la désescalade et à parvenir « urgemment » à un cessez-le-feu à Gaza, sur fond de craintes d’un embrasement après la mort du chef du Hamas, tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël.

« En ce qui concerne le Moyen-Orient, la région est actuellement sur la voie de la multiplication des conflits, de la violence, de la souffrance et de l’insécurité. Il est essentiel de rompre ce cycle, et cela commence par un cessez-le-feu sur lequel nous travaillons », a déclaré le chef de la diplomatie américaine lors d’une conférence de presse en Mongolie.

Il a ajouté que cela supposait « d’abord que toutes les parties » s’abstiennent « de toute mesure contribuant à une escalade ».

300e jour de guerre : Des manifestants bloquent Ayalon réclamant un accord sur les otages

Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquant l'autoroute Ayalon, à Tel Aviv, le 1er août 2024. (Crédit : Danor Aharon/Groupes de protestation pour la démocratie)
Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquant l'autoroute Ayalon, à Tel Aviv, le 1er août 2024. (Crédit : Danor Aharon/Groupes de protestation pour la démocratie)

Au 300e jour de la guerre, des manifestants bloquent l’autoroute Ayalon à Tel Aviv, appelant à un accord pour obtenir la libération des otages détenus à Gaza.

La Douzième chaîne rapporte que des proches d’otages font partie des manifestants qui bloquent l’autoroute.

L’Égypte et le Qatar ont prévenu que les récentes frappes contre les chefs terroristes compromettaient les efforts déployés par les médiateurs pour parvenir à un accord de « trêve contre libération d’otages ».

On estime que 111 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 39 otages dont le décès a été confirmé par l’armée

Une personne est encore portée-disparue depuis le 7 octobre. Son sort reste indéterminé.

Le Hamas détient également les corps sans vie de deux soldats tombés au combat depuis 2014, ainsi que deux civils israéliens, qui seraient encore en vie après être entrés dans la bande de leur propre gré en 2014 et en 2015 respectivement.

Certaines zones pourraient être privées d’électricité jusqu’à 48 h si les infrastructures sont ciblées

Des pompiers tentant d'éteindre un incendie sur un pylône électrique tout juste touché par une roquette tirée depuis Gaza, dans le centre d'Israël, le 26 octobre 2023. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)
Des pompiers tentant d'éteindre un incendie sur un pylône électrique tout juste touché par une roquette tirée depuis Gaza, dans le centre d'Israël, le 26 octobre 2023. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)

Le directeur de la Compagnie Israélienne d’Électricité (CIE) a déclaré que, dans le pire des cas, il pourrait s’écouler jusqu’à 48 heures avant que les équipes ne soient en mesure de rétablir l’électricité dans certains endroits si les infrastructures en Israël sont visées par une attaque.

« Si des sites stratégiques sont pris pour cible dans une situation extrême, il faudra peut-être 12 à 48 heures pour les réparer », a indiqué Meïr Spiegler, PDG de la CIE, à la Douzième chaîne.

Spiegler a pris soin de préciser qu’il ne prédit pas que tout le pays sera privé d’électricité pendant deux jours, mais qu’il n’a pas l’intention de nommer les régions qui pourraient être les plus vulnérables à des pannes prolongées.

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