Israël en guerre - Jour 494

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Des responsables israéliens détaillent les paramètres de l’accord – avec la libération initiale de 33 captifs

Tsahal abat un drone lancé depuis le Yémen au dessus du sud d'Israël ; L'armée israélienne a frappé des sites du Hezbollah après que le mécanisme de trêve n'a pas été en mesure de neutraliser une menace

  • Les troupes israéliennes à la frontière avec le Liban, nord d'Israël, 12 janvier 2025. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)
    Les troupes israéliennes à la frontière avec le Liban, nord d'Israël, 12 janvier 2025. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)
  • Des hommes cherchent leurs affaires au milieu des décombres des bâtiments détruits par les frappes aériennes israéliennes dans le camp de Bureij, au centre de la bande de Gaza, le 12 janvier 2025. (Crédit : Eyad BABA / AFP)
    Des hommes cherchent leurs affaires au milieu des décombres des bâtiments détruits par les frappes aériennes israéliennes dans le camp de Bureij, au centre de la bande de Gaza, le 12 janvier 2025. (Crédit : Eyad BABA / AFP)
  • Un rassemblement appelant à la libération des otages détenus par les terroristes du Hamas à Gaza, à Central Park à New York, le 12 janvier 2025. (Crédit : Arie Leib Abrams/Flash90)
    Un rassemblement appelant à la libération des otages détenus par les terroristes du Hamas à Gaza, à Central Park à New York, le 12 janvier 2025. (Crédit : Arie Leib Abrams/Flash90)
  • Illustration : Des troupes de la 810ᵉ Brigade régionale des Montagnes opérant sur le versant libanais du mont Dov, sur une photo diffusée le 3 décembre 2024.  (Crédit : Armée israélienne)
    Illustration : Des troupes de la 810ᵉ Brigade régionale des Montagnes opérant sur le versant libanais du mont Dov, sur une photo diffusée le 3 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)
  • Des manifestants protestent contre le gouvernement israélien et pour la libération des Israéliens retenus en otage dans la bande de Gaza à Tel Aviv, le 11 janvier 2025. (Crédit : Itai Ron/Flash90)
    Des manifestants protestent contre le gouvernement israélien et pour la libération des Israéliens retenus en otage dans la bande de Gaza à Tel Aviv, le 11 janvier 2025. (Crédit : Itai Ron/Flash90)

Un « dernier cycle » de négociations en vue d’une trêve doit débuter mardi au Qatar

Un « dernier cycle » de pourparlers en vue d’une trêve entre Israël et le Hamas à Gaza doit députer mardi au Qatar pour mettre fin à plus de 15 mois de guerre dans le territoire palestinien, a affirmé à l’AFP une source proche des négociations.

« Une dernière série de discussions devrait avoir lieu aujourd’hui (mardi) à Doha », entre les chefs des agences de renseignement israéliennes, les médiateurs américains et le Premier ministre du Qatar d’un côté, et les médiateurs et le mouvement islamiste palestinien Hamas de l’autre, a déclaré cette source sous couvert d’anonymat, en vue de « finaliser les derniers détails de l’accord ».

Netanyahu va rencontrer Ben Gvir pour évaluer sa réaction à un éventuel accord

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontrera ce soir le ministre de la Sécurité nationale d’extrême droite Itamar Ben Gvir pour évaluer sa réaction à un éventuel accord, rapporte la presse locale.

Ben Gvir est l’un des opposants les plus acharnés à un accord avec le Hamas et a menacé à maintes reprises de quitter la coalition.

Ben Gvir convoquerait également sa faction Otzma Yehudit plus tard dans la soirée pour tenter de formuler une réponse à l’accord en cours.

Les Houthis du Yémen revendiquent le tir de missile balistique

Les Houthis du Yémen revendiquent le tir de missile balistique de ce soir contre Israël.

Le groupe terroriste soutenu par l’Iran affirme avoir lancé le missile sur une « cible vitale » dans la région de Tel-Aviv et que « l’opération a atteint son objectif avec succès ».

Selon l’armée, le missile a été intercepté par les défenses aériennes et n’a causé aucun dégât.

Des sirènes ont retenti dans de nombreuses communautés de Cisjordanie, de la vallée du Jourdain, de la région d’Afula et près de Beit Shean – mais pas à Tel-Aviv – par crainte de chutes d’obus.

Un accord de trêve à Gaza « sur le point » d’être conclu, dit Biden

Joe Biden a affirmé lundi qu’un accord de trêve à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien était « sur le point » d’être conclu.

« Nous sommes sur le point de voir une proposition, que j’ai présentée en détails il y a plusieurs mois, enfin aboutir », a déclaré le président américain lors d’un discours sur son bilan diplomatique au département d’Etat, affirmant que son administration travaillait « instamment pour conclure cet accord », à une semaine de passer la main à Donald Trump.

Les pourparlers sur les otages progressent après une réunion « tendue » entre Netanyahu et l’envoyé de Trump

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avec l'envoyé du président élu américain Donald Trump pour le Proche-Orient, Steve Witkoff, dans son bureau à Jérusalem, le 11 janvier 2025. (Crédit : Porte-parole du bureau du Premier ministre)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avec l'envoyé du président élu américain Donald Trump pour le Proche-Orient, Steve Witkoff, dans son bureau à Jérusalem, le 11 janvier 2025. (Crédit : Porte-parole du bureau du Premier ministre)

L’envoyé du président américain élu Donald Trump au Proche-Orient, Steve Witkoff, a eu une rencontre « tendue » avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu samedi – une réunion au cours de laquelle l’envoyé s’est fortement engagé auprès du Premier ministre israélien pour qu’il accepte les compromis nécessaires à la conclusion d’un accord sur les otages avant l’investiture du président américain, le 20 janvier, ont déclaré au Times of Israel deux responsables.

La pression exercée par Witkoff sur Netanyahu semble avoir eu de l’effet, puisque les deux officiels proches du dossier ont indiqué que des lacunes importantes avaient été comblées au cours des discussions, ce week-end.

Les porte-paroles de Witkoff et de Netanyahu n’ont pas répondu à nos demandes de commentaires.

Alors que le Premier ministre exerce, depuis de longues semaines, des pressions en faveur d’un cessez-le-feu temporaire qui ne concernerait que la première phase de la proposition en trois étapes soumise par Israël au mois de mai dernier, l’accord en cours de finalisation se rapprocherait de plus en plus de l’offre initiale, avec des clauses liant la première phase aux deux autres phases – ce qui rendrait plus difficile la reprise des combats par Israël une fois la première phase mise en place, selon le quotidien Haaretz.

Le journal a ajouté qu’Israël acceptera également de se retirer totalement du couloir Philadelphi au cours de la première phase – une affirmation qui contraste avec un point-presse qui, dans la journée, avait été donné par des responsables israéliens qui avaient affirmé que l’État juif ne quitterait pas le corridor au cours de la première ou de la deuxième phase de l’accord. Pendant l’été, Netanyahu avait expliqué que le maintien du contrôle israélien sur la bande qui sépare l’Égypte de Gaza était essentiel à la survie même d’Israël, insistant pour que Tsahal y reste indéfiniment.

Il avait ajouté des conditions concernant le maintien de la présence israélienne dans cette bande de territoire à la proposition initiale qui avait été faite par Israël, ce qui avait considérablement entravé les négociations en juillet, avaient dit, à l’époque, des responsables arabes et israéliens au Times of Israel.

Des familles de soldats tombés au combat manifestent contre l’accord à Jérusalem

Des manifestants protestent contre l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas, à Jérusalem, le 13 janvier 2025. Sur la banderole, on peut lire : « Vous n'avez pas de mandat pour vous rendre au Hamas ». (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)
Des manifestants protestent contre l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas, à Jérusalem, le 13 janvier 2025. Sur la banderole, on peut lire : « Vous n'avez pas de mandat pour vous rendre au Hamas ». (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)

Un groupe de droite composé de familles de soldats morts au combat et d’otages a bloqué l’entrée de Jérusalem pour protester contre l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas à Gaza.

Brandissant des pancartes où était écrit « Vous n’avez pas de mandat pour vous rendre au Hamas », les protestataires ont exhorté le gouvernement à ne pas signer un accord qui verrait Israël cesser les combats et libérer des centaines, voire des milliers, de prisonniers de sécurité palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité nationale en échange des otages.

D’autres brandissaient des photos de leurs proches avec la légende : « Leur mort nous commande [de remporter] la victoire ».

Parmi les manifestants figuraient des membres du forum Tikva, un groupe de familles d’otages qui souhaitent qu’Israël utilise la force pour faire tomber le Hamas.

La Maison Blanche déclare que la question des prisonniers palestiniens et du retrait de Tsahal ont été les désaccords dans les négociations

Le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, s'exprime lors d'une conférence de presse dans la salle de presse Brady à la Maison Blanche, le 13 janvier 2025 à Washington, DC. (Andrew Harnik/Getty Images/AFP)
Le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, s'exprime lors d'une conférence de presse dans la salle de presse Brady à la Maison Blanche, le 13 janvier 2025 à Washington, DC. (Andrew Harnik/Getty Images/AFP)

Le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré que les « formules » concernant la libération des prisonniers de sécurité palestiniens et le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza ont été les principaux points de désaccord dans les négociations sur la libération des otages au cours des derniers mois et que la réduction des désaccords sur ces questions a permis aux parties d’être sur le point de parvenir à un accord.

« Les divergences se sont fondamentalement réduites sur les questions clés – les formules sur les échanges de prisonniers, les formules sur les détails du positionnement des forces israéliennes lors de leur retrait de la bande de Gaza, les détails sur la manière d’acheminer l’aide humanitaire après que les armes se tairont – ces choses sont maintenant posées sur le papier », a déclaré Sullivan lors d’une conférence de presse en prélude au discours que le président américain Joe Biden prononcera plus tard dans la journée pour faire le point sur la politique étrangère de son administration au cours de ces quatre dernières années.

Sullivan a indiqué que Biden s’entretiendrait dans la journée avec le président égyptien Abdel-Fattah el-Sissi, après s’être entretenu hier avec les dirigeants du Qatar et d’Israël, cet engagement au plus haut niveau indiquant que les négociations sont sur le point d’aboutir.

« Nous sommes proches d’un accord, et il peut être conclu cette semaine », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Je ne peux pas prédire qu’il le sera… et si dans cinq jours il n’a pas eu lieu, je serai probablement la personne la moins choquée ».

Interrogé sur la question de savoir si les sept Américains encore retenus en otage à Gaza seront libérés au cours de la première phase de l’accord, Sullivan a refusé de répondre, mais affirme que la libération de tous les citoyens américains est une priorité absolue de l’administration américaine sortante et de l’administration entrante.

Sullivan a par ailleurs fait l’éloge de la politique menée par l’administration Biden au Moyen-Orient au cours des quatre dernières années : « Nous avons défendu nos amis et nous avons tenu tête à nos ennemis ».

« Nous avons construit et agi aux côtés d’une coalition sans précédent pour défendre directement Israël face à l’agression iranienne », a poursuivi Sullivan. « L’Iran est aujourd’hui à son point le plus faible depuis 1979 ».

Il a souligné la chute de la Russie et du « laquais » de l’Iran, Bashar el-Assad, en Syrie, ainsi que le cessez-le-feu conclu sous l’égide des États-Unis entre Israël et le Hezbollah.

« Le Liban a une énorme opportunité de transformer ce cessez-le-feu et la dégradation du Hezbollah en un nouveau chapitre plus brillant et construit non pas sur le terrorisme mais sur l’avenir », a ajouté Sullivan.

Des responsables israéliens détaillent les paramètres de l’accord sur les otages – avec la libération initiale de 33 captifs

Des manifestants réclament la libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza devant le quartier général de Tsahal à Tel Aviv, le 13 janvier 2025 (Crédit : Itai Ron/Flash90).
Des manifestants réclament la libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza devant le quartier général de Tsahal à Tel Aviv, le 13 janvier 2025 (Crédit : Itai Ron/Flash90).

Des responsables israéliens de la diplomatie ont déclaré qu’Israël se trouvait actuellement dans les « phases avancées des négociations » avec le Hamas en vue d’un accord de cessez-le-feu qui ouvrirait la porte à la remise en liberté de certains otages.

Lors d’un briefing avec des journalistes, les responsables ont déclaré que les pourparlers, qui sont coordonnés par le Qatar et l’Egypte qui jouent un rôle de médiation, ainsi que par les administrations américaines sortante et entrante, avaient progressé – mais ils ont souligné que « l’accord n’était pas encore finalisé ».

Selon les responsables israéliens, les progrès dans les négociations résultent de la chute de l’axe dirigé par l’Iran au Moyen-Orient – avec l’effondrement du régime Assad en Syrie et avec la défaite du Hezbollah au Liban, ce qui a entraîné plus de pressions sur le Hamas.
Ils ont aussi déclaré que les menaces et les pressions du président élu Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, ont aidé à déterminer le Hamas à venir à la table des négociations, et ils ont souligné qu’Israël travaille avec les équipes de Biden et de Trump – y compris avec l’envoyé de Biden, Brett McGurk, et avec le représentant de Trump Steve Witkoff, et que les administrations se coordonnent également entre elles.

Selon ces responsables, 33 otages « humanitaires » – des enfants, des femmes, des femmes soldats, des personnes âgées et des malades – seraient libérés dans la première phase de l’accord. Ces 33 otages sont officiellement considérés comme vivants par Israël, mais Jérusalem n’a pas encore reçu de confirmation de leur statut. Israël se prépare également à l’éventualité que certains d’entre eux soient dorénavant décédés.

Si l’obstacle de la première phase est franchi, Israël commencera, au 16e jour de l’entrée en vigueur de l’accord, des négociations sur une deuxième phase visant à libérer les autres captifs – soldats et hommes en âge de servir dans l’armée – et à rapatrier les corps des otages tués, ont déclaré les responsables.

Des manifestants réclament la libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza devant le quartier général des forces de défense israéliennes à Tel-Aviv, le 13 janvier 2025. (Crédit : Itai Ron/Flash90)

Les officiels ont affirmé qu’Israël conserve d’importants « atouts », notamment des terroristes de premier plan et des territoires dans la bande de Gaza, afin de les utiliser comme levier dans la deuxième phase des négociations pour « garantir le retour de chaque otage chez lui ».

Selon les dispositions de l’accord de cessez-le-feu intégral, Israël se retirera de la plupart des zones de la bande de Gaza et libérera les prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité nationale au sein de l’État juif – y compris les terroristes qui ont perpétré des attentats meurtriers. Les terroristes « assassins » les plus en vue ne seront pas relâchés en Cisjordanie dans le cadre de l’accord, ont précisé les responsables, et aucun des hommes armés qui avaient pris part au pogrom du 7 octobre ne sera libéré.

Les troupes de Tsahal se maintiendront dans une nouvelle zone-tampon à l’intérieur de la bande de Gaza afin de mieux défendre les communautés frontalières israéliennes. Israël ne se retirera pas complètement de Gaza tant que les objectifs de la guerre n’auront pas été atteints, avec notamment le retour de tous les otages.

Entre les deux phases, Israël conservera le contrôle du couloir Philadelphi qui court le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte, et des « mesures de sécurité » seront prises pour les civils palestiniens du sud de la bande de Gaza qui souhaitent retourner dans le nord de la bande.

Netanyahu tient des consultations sécuritaires, évoquant la possibilité d’approuver l’accord sur les otages

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a organisé des consultations sécuritaires avec les chefs des services concernés, a fait savoir Ynet.

Parmi les sujets abordés, la date à laquelle un accord de prise d’otages et de cessez-le-feu avec le Hamas pourra être soumis à l’approbation de tous les membres du gouvernement, a ajouté le site d’information.

Un accord nécessiterait apparemment l’approbation du cabinet de sécurité et du gouvernement, mais pas un vote de la Knesset.

Accord sur les otages: Le chef des renseignements turcs s’entretient avec les dirigeants du Hamas sur les négociations

Ibrahim Kalin, conseiller principal du président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d'une interview à Istanbul, le 19 octobre 2019. (Crédit : AP Photo/Emrah Gurel)
Ibrahim Kalin, conseiller principal du président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d'une interview à Istanbul, le 19 octobre 2019. (Crédit : AP Photo/Emrah Gurel)

Le chef des services de renseignement turc, Ibrahim Kalin, s’est entretenu par téléphone avec des responsables du bureau politique du Hamas pour discuter des pourparlers sur le cessez-le-feu à Gaza, selon une source de sécurité turque.

La discussion a porté sur « les progrès réalisés dans les négociations et sur la situation actuelle », a indiqué la source dans un communiqué, ajoutant que les parties ont convenu de « reprendre les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu ».

Un responsable du Hamas déclare que les dirigeants du groupe terroriste se réuniront ce soir

Un responsable du Hamas, qui a refusé de donner son nom, a déclaré au journal qatari al-Araby al-Jadeed que le groupe terroriste se réunira ce soir pour discuter de la dernière proposition de cessez-le-feu qui ouvrirait la porte à la libération des otages et que sa réponse sera « positive » s’il n’y a pas eu de de compromis fait sur les « points fondamentaux » avancés par le groupe terroriste.

Dans la journée, des responsables israéliens avaient démenti des informations retransmises par le média saoudien Al Arabiya qui avait fait savoir que le Hamas avait déjà répondu à la proposition, sans émettre de réserve.

Biden s’entretient avec le dirigeant qatari alors que les négociations sur les otages sont sur le point d’aboutir

Le président Joe Biden et l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, dans le bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 31 janvier 2022. (Crédit : Alex Brandon/AP Photo)
Le président Joe Biden et l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, dans le bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 31 janvier 2022. (Crédit : Alex Brandon/AP Photo)

Le président des États-Unis, Joe Biden, s’est entretenu par téléphone avec l’émir du Qatar, Tamim Al Thani, au sujet des négociations en cours sur les otages, ce qui laisse présager qu’un accord est sur le point d’être conclu.

« Les deux dirigeants ont insisté sur la nécessité urgente de parvenir à un accord », a indiqué la Maison Blanche dans son communiqué, ajoutant que Biden avait remercié l’émir pour les efforts de médiation déployés par le Qatar entre Israël et le Hamas.

L’armée israélienne dit avoir intercepté un projectile en provenance du Yémen

L’armée israélienne a annoncé lundi avoir intercepté un projectile provenant du Yémen avant qu’il ne pénètre en territoire israélien.

« Un projectile tiré du Yémen a été intercepté par l’armée de l’air israélienne avant son entrée en territoire israélien », a indiqué l’armée dans un communiqué.

Plus tôt lundi, l’armée avait également annoncé avoir intercepté un drone dans le sud d’Israël, lancé depuis le Yémen.

Depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza entre le groupe terroriste palestinien Hamas et Israël, les Houthis, qui contrôlent la capitale yéménite Sanaa, tirent des missiles et des drones en direction d’Israël.

Les rebelles yéménites affirment que leurs attaques sont des manifestations de solidarité avec les habitants de la bande de Gaza. Ils prennent également pour cible des navires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, liés selon eux à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni.

En réponse, Israël a frappé plusieurs cibles des Houthis à l’intérieur du Yémen, notamment à Sanaa.

L’Administration des otages du cabinet du Premier ministre déclare qu’Israël est prêt à accueillir les captifs

Des otages israéliens retenus captifs par le Hamas arrivant à Ofakim, en Israël dans la nuit du 30 octobre au 1 décembre 2023. (Crédit : Oren Ziv/AFP)
Des otages israéliens retenus captifs par le Hamas arrivant à Ofakim, en Israël dans la nuit du 30 octobre au 1 décembre 2023. (Crédit : Oren Ziv/AFP)

L’Administration en charge des otages, des portés-disparus et des rapatriés, au sein du bureau du Premier ministre, a fait savoir dans un communiqué qu’elle était « régulièrement préparée » à tout accord sur les otages, alors que des informations indiquent qu’Israël et le Hamas sont sur le point de conclure un accord de cessez-le-feu qui ouvrirait la porte à la remise en liberté des otages.

« Au cours des dernières semaines, l’administration a effectué un certain nombre d’exercices de préparation à divers scénarios, en partenariat avec les services gouvernementaux concernés et avec d’autres organismes et elle s’est assurée qu’elle était prête à s’occuper des personnes rapatriées et de leurs familles », a noté le communiqué.

« Les médias et le public sont priés de respecter la vie privée des familles en ces temps difficiles », a poursuivi le communiqué.

« L’Administration des otages reste en contact permanent avec les familles pour les tenir informées de l’évolution des négociations, et elle continuera à accompagner les familles des otages, en espérant et en priant pour qu’elles rentrent toutes rapidement chez elles », a précisé le communiqué.

Gaza: l’émir du Qatar rencontre des responsables du Hamas et des émissaires américains

L’émir du Qatar a rencontré lundi des émissaires américains et une délégation du Hamas pour discuter d’un accord de trêve à Gaza entre Israël et le groupe terroriste palestinien, a annoncé son bureau.

« Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani a reçu aujourd’hui dans son bureau au palais de Lusail la délégation du (…) Hamas pour les négociations sur la trêve dans la bande de Gaza », a indiqué le bureau dans un communiqué, précisant que cette délégation était dirigée par le principal négociateur du Hamas, Khalil al-Hayya.

Le dirigeant qatari a également rencontré Steve Witkoff, l’envoyé désigné pour le Moyen-Orient du président américain élu Donald Trump, et Brett McGurk, l’envoyé en poste du président Joe Biden pour la région, selon la même source. Ils ont « examiné les développements dans la bande de Gaza (…) ainsi que les derniers progrès dans les négociations pour la trêve ».

Peu après, la Maison Blanche a indiqué dans un communiqué que Biden avait discuté avec Cheikh Tamim des « négociations à Doha pour un accord de cessez-le-feu et de libération des otages ».

« Nous sommes proches d’un accord et nous pouvons y parvenir cette semaine », a également dit lundi le Conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, en référence aux discussions sur un cessez-le-feu à Gaza.

« Je ne fais pas de promesse ou de prédiction, mais c’est à portée de main », a-t-il ajouté à propos d’un accord qui s’accompagnerait d’une libération des otages détenus dans la bande de Gaza.

La Maison Blanche évoque une « nette » possibilité d’accord sur les otages cette semaine

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré qu’il était « tout à fait possible » qu’un accord sur les otages entre Israël et le Hamas soit conclu « cette semaine ».

Dans une interview accordée à Bloomberg, il a précisé que les parties avaient déjà été aussi proches d’un tel accord – mais que les négociations avaient alors échoué.

Sullivan a expliqué qu’il s’était entretenu, ce matin, avec le principal négociateur de l’administration Biden à Doha – l’envoyé de la Maison-Blanche chargé du Moyen-Orient, Brett McGurk – ainsi qu’avec le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahman Al Thani et l’un des principaux négociateurs israéliens.

« Le sentiment général est que les choses évoluent dans la bonne direction », a-t-il dit.

« La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le Hamas peut aller jusqu’à un ‘oui’, » a déclaré le principal collaborateur de Joe Biden.

Le Hamas étant considérablement affaibli et isolé d’une part, et Israël ayant atteint « une grande partie de ses objectifs militaires à Gaza », Sullivan a estimé que les deux parties sont en mesure d’accepter l’accord qui est actuellement sur la table.

Le Hamas dit avoir reçu l’ordre de répondre au projet « final » avant minuit ; il aurait remis une liste d’otages en vie

Rassemblement appelant à la libération des Israéliens retenus en otage par les terroristes du Hamas à Gaza, à Central Park, à New York, le 12 janvier 2025. (Crédit : Arie Leib Abrams/Flash90)
Rassemblement appelant à la libération des Israéliens retenus en otage par les terroristes du Hamas à Gaza, à Central Park, à New York, le 12 janvier 2025. (Crédit : Arie Leib Abrams/Flash90)

Les médiateurs ont demandé au Hamas de répondre à la version « finale » de l’accord de cessez-le-feu à Gaza qui ouvrirait la porte à la remise en liberté des otages avant minuit, lundi soir, a fait savoir la chaîne d’information N12.

Le reportage télévisé a également indiqué que, selon des sources anonymes, le Hamas avait remis aux médiateurs qataris une liste d’otages vivants, comme l’exigeait Israël, et que cette liste a vraisemblablement été vue par les responsables à Jérusalem.

Il a ajouté, sans citer ses sources, que tous les otages vivants et morts qui figuraient sur une liste de 34 noms – de femmes, d’enfants et d’hommes âgés ou infirmes – qui a été publiée la semaine dernière seront libérés au cours de la première phase de l’accord, qui durera 42 jours, s’il se concrétise. (La liste compte désormais 33 noms à réellement prendre en compte – le corps sans vie de l’otage Youssef Ziyadne, 53 ans, ayant été récupéré par l’armée israélienne dans un tunnel de Gaza, la semaine dernière).

En échange, il y aura une remise en liberté « très importante » de prisonniers palestiniens incarcérés en Israël pour atteinte à la sécurité nationale – avec parmi eux de nombreux meurtriers. L’armée se retirera d’une grande partie de la bande de Gaza et les habitants déplacés du nord de la bande de Gaza pourront rentrer chez eux.

La libération des otages commencerait une semaine après l’entrée en vigueur de la trêve.

Selon la chaîne, les pourparlers portant sur la deuxième phase de l’accord commenceront 16 jours après l’entrée en vigueur de ce dernier. Tous les otages encore en vie – tous des hommes âgés de moins de 50 ans – seraient relâchés au cours de cette phase.

En ce qui concerne la demande du Hamas de « mettre fin à la guerre », la chaîne a précisé qu’il était peu probable qu’un tel langage soit utilisé et qu’il fera plutôt référence à un « cessez-le-feu permanent ».

Selon un responsable du Hamas, les principaux points d’achoppement sont le retrait de Tsahal et la taille de la zone tampon

Un responsable du Hamas a déclaré à CNN que le groupe terroriste était
« très proche » d’un accord avec Israël portant sur un cessez-le-feu et les otages, mais que plusieurs points de friction importants demeuraient.

Le responsable a indiqué à la chaîne d’information que des désaccords subsistaient sur la demande du Hamas tenant au retrait d’Israël du corridor de Philadelphie, à la frontière entre Gaza et l’Égypte, et à un cessez-le-feu permanent.

Le responsable anonyme a ajouté qu’il y avait également toujours désaccord sur la taille de la zone tampon qui longerait la frontière de Gaza avec Israël. Il a dit que le Hamas exigeait que cette zone n’excède pas une bande de 300 à 500 mètres, comme ce qui prévalait avant le pogrom du 7 octobre, alors qu’Israël insiste pour une bande de 2 kilomètres.

« Cela veut dire que 60 kilomètres carrés de la bande de Gaza resteront sous leur contrôle et que des personnes déplacées ne pourront pas rentrer chez elles », a conclu le responsable sur l’antenne de CNN.

Tournée diplomatique de Saar en Italie et en Hongrie

Le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, prend la parole lors d’une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères, à Jérusalem, le 13 janvier 2025. (Shlomi Amsalem/GPO)
Le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, prend la parole lors d’une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères, à Jérusalem, le 13 janvier 2025. (Shlomi Amsalem/GPO)

Le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, s’envolera ce soir pour une série de visites diplomatiques en Italie et en Hongrie, a annoncé son cabinet.

En Italie, il est prévu qu’il s’entretienne avec son homologue Antonio Tajani ainsi que d’autres responsables de niveau gouvernemental, sans oublier des dirigeants juifs locaux.

En Hongrie, il devrait s’entretenir avec le président Tamás Sulyok et le ministre des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, ainsi que la communauté juive de Budapest.

Ces entretiens concerneront les questions régionales – notamment l’Iran, le Liban, la Syrie et Gaza – et le projet d’accord imposant le cessez-le-feu et la libération des otages, a précisé le ministère des Affaires étrangères.

Le Hezbollah reporte sa rencontre avec le président libanais ; tensions sur le choix du Premier ministre

Le nouveau président libanais u Joseph Aoun, à gauche,  à côté du président du parlement Nabih Berri alors qu'il prononce un discours au bâtiment du parlement à Beyrouth le 9 janvier 2025. (Crédit : Anwar AMRO / AFP)
Le nouveau président libanais u Joseph Aoun, à gauche, à côté du président du parlement Nabih Berri alors qu'il prononce un discours au bâtiment du parlement à Beyrouth le 9 janvier 2025. (Crédit : Anwar AMRO / AFP)

Le Hezbollah, groupe terroriste islamiste soutenu par l’Iran, a reporté un rendez-vous avec le président Joseph Aoun au cours duquel il devait faire part de sa préférence pour le poste de Premier ministre, selon des sources politiques, ce qui laisse présager de tensions dans le processus.

Le groupe chiite et son allié, le mouvement chiite Amal, devaient dire à Aoun qu’ils souhaitaient que le Premier ministre intérimaire Nabib Mikati reste à ce poste, qui est réservé à un musulman sunnite dans le système politique sectaire du Liban.

Mais les deux groupes chiites ont reporté leur réunion lorsqu’il est apparu clairement qu’un autre candidat, le président de la Cour internationale de justice, Nawaf Salam, semblait devoir émerger du processus avec le plus grand soutien des législateurs, ont déclaré les sources.

Aoun est tenu de désigner le candidat bénéficiant du plus grand soutien parmi les 128 législateurs libanais.

Hamas : « Nos prisonniers seront bientôt libérés »

Le transfert par l'armée israélienne de prisonniers palestiniens de la prison de Damon à Dalyat al-Karmel vers la prison d'Ofer en Cisjordanie, avant une libération prévue en échange d'otages israéliens retenus en captivité à Gaza par le Hamas depuis le 7 octobre, sur l'extrait d'une vidéo d'UGC obtenue le 24 novembre 2023. (Crédit : Anonyme/AFP)
Le transfert par l'armée israélienne de prisonniers palestiniens de la prison de Damon à Dalyat al-Karmel vers la prison d'Ofer en Cisjordanie, avant une libération prévue en échange d'otages israéliens retenus en captivité à Gaza par le Hamas depuis le 7 octobre, sur l'extrait d'une vidéo d'UGC obtenue le 24 novembre 2023. (Crédit : Anonyme/AFP)

Le groupe terroriste palestinien du Hamas confirme que des progrès ont été réalisés en vue d’un accord de libération d’otages et de cessez-le-feu.

« Nous renouvelons notre engagement envers notre peuple fidèle et patient et envers nos prisonniers héroïques dans les prisons, et nous affirmons que leur liberté est proche », a fait savoir le groupe terroriste.

Cette déclaration intervient après d’apparentes avancées lors des pourparlers qui se sont déroulés à Doha cette nuit.

Un responsable qatari a déclaré qu’Israël et le Hamas avaient tous deux reçu une version « finale » de la proposition, bien qu’un responsable israélien ait ensuite démenti cette affirmation.

Un accord potentiel devrait permettre de libérer des centaines de prisonniers palestiniens, y compris des condamnés pour terrorisme, afin de garantir la liberté d’innocents otages détenus dans la bande de Gaza, essentiellement des civils.

On estime que 94 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps d’au moins 34 personnes dont la mort a été confirmée par l’armée israélienne.

Le Hamas a libéré 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine à la fin du mois de novembre, et quatre otages ont été libérés avant cela. Huit otages ont été secourus par des troupes vivantes, et les corps de 40 otages ont également été retrouvés, dont trois ont été tués par erreur par l’armée israélienne alors qu’ils tentaient d’échapper à leurs ravisseurs.

Le Hamas détient également deux civils israéliens entrés dans la bande en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats de l’armée israélienne tués en 2014.

L’attaque d’un navire par les Houthis aurait pu causer l’une des plus grandes marées noires de l’Histoire

Le pétrolier Sounion, battant pavillon grec, brûlant en mer Rouge à la suite d'une série d'attaques menées par les Houthis du Yémen, le 2 septembre 2024. (Crédit : Opération Aspides de l'Union européenne via AP)
Le pétrolier Sounion, battant pavillon grec, brûlant en mer Rouge à la suite d'une série d'attaques menées par les Houthis du Yémen, le 2 septembre 2024. (Crédit : Opération Aspides de l'Union européenne via AP)

Un pétrolier de la mer Rouge frappé par les Houthis en août est sauvé, évitant ce qui aurait pu être l’une des plus grandes marées noires de l’histoire.

La société britannique de sécurité maritime Ambrey et la Grèce annoncent qu’une opération risquée de sauvetage d’un pétrolier attaqué par les Houthis en mer Rouge a été menée à bien et qu’elle a permis d’éviter ce qui aurait pu être l’une des plus grandes marées noires de l’Histoire.

Le MT Sounion, navire de 900 pieds immatriculé en Grèce et transportant 150 000 tonnes de pétrole brut, a été frappé par plusieurs missiles et drones et a pris feu le 21 août, ce qui a fait craindre une marée noire susceptible de provoquer des dégâts environnementaux catastrophiques dans la région.

Des mois plus tard, le navire a été déclaré sûr et sa cargaison a été enlevée, a déclaré Ambrey, qui a dirigé l’opération de sauvetage.

La Grèce avait exhorté tous les pays à apporter leur aide dans cette affaire, et des négociations politiques ont impliqué les Houthis, qui ont finalement autorisé les équipes de sauvetage à remorquer le navire, et l’Arabie saoudite, un acteur clé de la région.

À la mi-septembre, le Sounion, qui a été touché à 58 milles des côtes yéménites, a été remorqué jusqu’à un endroit sûr, à 150 milles au nord, par une flottille de sept navires de sauvetage escortés par la force navale Aspides de l’Union européenne.

L’extinction des incendies à bord a pris trois semaines dans des conditions climatiques difficiles, a indiqué Ambrey, et le navire a ensuite été remorqué vers le nord jusqu’à Suez pour que la cargaison soit enlevée.

Un homme de 25 ans poignardé dans le centre-ville de Jérusalem

Un homme de 25 ans a été blessé dans ce que le personnel de secours intervenant décrit comme un incident violent survenu dans la rue Jaffa, dans le centre-ville de Jérusalem.

Les secouristes du Magen David Adom transportent l’homme blessé, qu’ils ont trouvé inconscient, à l’hôpital Shaare Zedek situé dans la capitale.

Il a été gravement blessé par arme blanche, selon le Magen David Adom.

La police ne soupçonne pas d’acte terroriste et enquête sur l’incident.

Saar : « nous constatons des progrès dans les négociations » avec le Hamas

Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar (à droite) et le ministre danois des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen s'expriment lors d'une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, le 13 janvier 2025. (Crédit : Amy Spiro/Times of Israel)
Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar (à droite) et le ministre danois des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen s'expriment lors d'une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, le 13 janvier 2025. (Crédit : Amy Spiro/Times of Israel)

Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar a déclaré que des progrès avaient été réalisés dans les négociations en cours avec le Hamas.

« Des progrès ont été réalisés ; nous constatons des progrès dans les négociations », a déclaré Saar lors d’une conférence de presse à Jérusalem aux côtés de son homologue danois, Lars Løkke Rasmussen, actuellement en visite en Israël.

« Israël veut un accord sur les otages. Israël travaille avec ses amis américains pour parvenir à un accord sur les otages, et nous saurons bientôt si l’autre partie désire la même chose », a-t-il ajouté.

Interrogé sur un éventuel calendrier, Saar a déclaré : « Il y a des progrès, j’ai dit que cela semblait bien mieux qu’avant… mais je ne veux pas en dire plus, car je réalise qu’il y a des familles qui sont sensibles à chaque mot et à chaque phrase. »

Saar a indiqué qu’Israël travaillait à la fois avec l’administration sortante de Biden et l’administration entrante de Trump, et « j’espère que dans peu de temps nous verrons des choses se produire, mais cela reste à prouver. »

Israël nie avoir reçu un projet d’accord final

Israël n’a pas reçu de projet de proposition d’accord visant à mettre fin aux combats à Gaza et à restituer ses otages, a déclaré un responsable israélien.

Plus tôt, un responsable informé des négociations a déclaré que le Qatar avait remis à Israël et au Hamas un projet « final » d’accord de cessez-le-feu et de libération des otages destiné à mettre fin à la guerre à Gaza.

Otages : Le Qatar a remis à Israël et au Hamas un projet d’accord « final »

Le Qatar a remis à Israël et au Hamas un projet « final » d’accord de cessez-le-feu et de libération d’otages destiné à mettre fin à la guerre à Gaza, a déclaré à Reuters un responsable au fait des négociations.

Une percée a été obtenue à Doha après minuit à la suite de discussions entre l’équipe de négociation d’Israël, l’envoyé du président élu américain Donald Trump pour le Moyen-Orient et le Premier ministre du Qatar, a déclaré ce responsable.

La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque dévastatrice des terroristes dirigés par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

94 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps d’au moins 34 morts confirmés par l’armée israélienne.

Le Hamas a relâché 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine fin novembre, et quatre otages ont été libérés avant cela. Huit otages ont été sauvés vivants par les troupes et les corps de 40 otages ont également été retrouvés, dont trois tués par erreur par l’armée israélienne alors qu’ils tentaient d’échapper à leurs ravisseurs.

Le Hamas détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats de Tsahal tués en 2014.

Manifestation devant le domicile de Yariv Levin : « un accord sur les otages, pas de refonte judiciaire »

Manifestation devant le domicile de Yariv Levin à Modiin le 13 janvier 2024 (Crédit : Adar Eyal/Mouvement de protestation pro-démocratie)
Manifestation devant le domicile de Yariv Levin à Modiin le 13 janvier 2024 (Crédit : Adar Eyal/Mouvement de protestation pro-démocratie)

Des manifestants se sont rassemblés devant le domicile du ministre de la Justice, Yariv Levin, à Modiin, pour protester contre les nouveaux projets du gouvernement visant à réformer en profondeur le système judiciaire.

« Le peuple d’Israël attend avec impatience la conclusion d’un accord sur les otages, et le gouvernement israélien y voit plutôt l’occasion de rétablir la réforme du système judiciaire », ont déclaré les organisateurs de la manifestation dans un communiqué.

« Le peuple d’Israël ne peut rester silencieux lorsque le gouvernement israélien décide de détruire les fondements de la démocratie et l’avenir du pays », ont ajouté les organisateurs.

Levin et le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar ont présenté un nouveau plan de réforme judiciaire la semaine dernière.

Ils espèrent faire passer leurs nouvelles propositions en loi d’ici la fin du mois de février – un délai très court pour une législation aussi conséquente – mais ils n’auront pas besoin de reprendre le processus législatif depuis le début, qu’il s’agisse des changements prévus pour la commission de sélection des juges ou de la suppression du critère d’ancienneté pour l’élection du président de la Cour Suprême.

Les ministres ont l’intention d’utiliser la législation précédente sur la refonte de la commission de sélection des juges qui était sur le point d’être adoptée lors de ses dernières lectures à la Knesset en mars 2023, et de la ramener à la commission de la Constitution, du droit et de la justice de la Knesset, où elle sera amendée avec les détails de la nouvelle proposition.

Elle devra ensuite être approuvée en commission avant de revenir à la Knesset pour ses deuxième et troisième lectures consécutives.

Tsahal abat un drone lancé depuis le Yémen au-dessus du sud d’Israël

Un drone lancé sur Israël depuis le Yémen a été intercepté il y a peu par l’armée de l’air israélienne, selon l’armée.

Un hélicoptère de l’armée de l’air a abattu le drone près de la communauté de Gvulot, dans le sud du pays, indique une source militaire.

Aucune sirène n’a retenti dans les villes, « conformément au protocole », ajoute Tsahal.

Tsahal frappe des sites du Hezbollah ; le mécanisme de trêve a été notifié, mais n’a pas neutralisé les menaces

L’armée israélienne affirme avoir frappé dans la nuit plusieurs cibles du Hezbollah, notamment un lance-roquettes, un site militaire non spécifié et « des routes le long de la frontière entre la Syrie et le Liban utilisées pour faire passer des armes au Hezbollah ».

L’armée affirme qu’avant les frappes, elle a fait part de ces menaces à un mécanisme international mis en place dans le cadre du cessez-le-feu en cours entre Israël et le Hezbollah, mais que « les menaces n’ont pas été prises en compte ».

« L’armée israélienne continue d’agir pour éliminer toute menace contre l’État d’Israël et opérera pour empêcher toute tentative du Hezbollah de reconstituer ses forces conformément aux accords de cessez-le-feu », ajoute Tsahal.

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