Israël en guerre - Jour 431

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Tsahal dit enquêter sur l’attaque qui aurait fait près de 100 morts au nord de Gaza

Décès d'un homme après un tir du Hezbollah à Maalot-Tarshiha ; Un drone frappe une station de train à Nahariya ; Tsahal indique que le drone qui a touché Ashkelon a été lancé du Yémen

  • Un site visé par une frappe aérienne israélienne dans le village de Shmistar dans l'est de la vallée de la Bekaa au Liban, le 28 octobre 2024. (Crédit : AFP)
    Un site visé par une frappe aérienne israélienne dans le village de Shmistar dans l'est de la vallée de la Bekaa au Liban, le 28 octobre 2024. (Crédit : AFP)
  • Les destructions causées par une frappe aérienne israélienne sur des sites du Hezbollah, dans la ville de Tyr, au sud du Liban, le 28 octobre 2024. (Crédit : Kawnat Haju/AFP)
    Les destructions causées par une frappe aérienne israélienne sur des sites du Hezbollah, dans la ville de Tyr, au sud du Liban, le 28 octobre 2024. (Crédit : Kawnat Haju/AFP)
  • De la fumée s'échappant du site des frappes aériennes israéliennes, sur un quartier de la ville de Tyr, au sud du Liban, le 28 octobre 2024. (Crédit : Kawnat Haju/AFP)
    De la fumée s'échappant du site des frappes aériennes israéliennes, sur un quartier de la ville de Tyr, au sud du Liban, le 28 octobre 2024. (Crédit : Kawnat Haju/AFP)
  • Illustration : De la fumée s’élevant des bâtiments touchés par les frappes aériennes israéliennes visant le Hezbollah, à Tyr, au sud-Liban, le 28 octobre 2024. (Crédit : Mohammad Zaatari/AP)
    Illustration : De la fumée s’élevant des bâtiments touchés par les frappes aériennes israéliennes visant le Hezbollah, à Tyr, au sud-Liban, le 28 octobre 2024. (Crédit : Mohammad Zaatari/AP)

Les frappes israéliennes sur les villes du Sud-Liban auraient fait 14 morts

Des sauveteurs de la défense civile cherchent des survivants sur le site d'une frappe aérienne israélienne sur le village de Haret Saida, près de la ville de Sidon au sud du Liban, le 29 octobre 2024. (Mahmoud Zayyat/AFP)
Des sauveteurs de la défense civile cherchent des survivants sur le site d'une frappe aérienne israélienne sur le village de Haret Saida, près de la ville de Sidon au sud du Liban, le 29 octobre 2024. (Mahmoud Zayyat/AFP)

Les autorités libanaises signalent qu’au moins 14 personnes ont été tuées lors de deux frappes israéliennes distinctes sur des villes du sud du Liban.

Le ministère de la Santé indique que huit personnes ont été tuées lors d’une frappe sur la ville côtière de Sarafand, dans le sud du pays.

« Le raid de l’ennemi israélien sur Sarafand ce soir a fait, selon un bilan provisoire, huit morts et 21 blessés », indique un communiqué du ministère, ajoutant que les secouristes sont à la recherche de survivants.

Une frappe plus tôt, plus au nord, dans un village près de Saïda, a fait six morts et 37 blessés, selon un bilan du ministère.

La frappe a touché un bâtiment, causant d’importants dégâts, selon un correspondant de l’AFP à Haret Saida, des dizaines de sauveteurs se précipitant pour déblayer les décombres.

Aucun commentaire n’a été fait dans l’immédiat par Tsahal, qui a déclaré viser les infrastructures du Hezbollah souvent situées dans des zones civiles.

Tsahal : 30 roquettes tirées depuis le Liban sur la Haute Galilée sont tombées dans des zones inhabitées

Une trentaine de roquettes ont été tirées depuis le Liban sur la Haute Galilée il y a quelques minutes.

Selon Tsahal, les roquettes sont toutes tombées dans des zones inhabitées.

Aucun blessé n’est à déplorer.

La dernière proposition prévoit une trêve d’un mois à Gaza et la libération de 11 à 14 otages

Des manifestants tenant des portraits d'otages israéliens lors d'une manifestation des familles des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu, à Jérusalem, le 24 octobre 2024. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)
Des manifestants tenant des portraits d'otages israéliens lors d'une manifestation des familles des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu, à Jérusalem, le 24 octobre 2024. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)

La dernière proposition des négociations récemment relancées pour parvenir à un cessez-le-feu et à un accord de libération des otages entre le groupe terroriste palestinien du Hamas et Israël comprendrait une trêve d’un mois en échange de la libération de 11 à 14 otages.

Selon Ynet, cette proposition a été présentée aux représentants qataris par le chef du Mossad, David Barnea, qui est rentré de Doha hier. L’accord prévoirait la libération de femmes et de personnes âgées détenues comme otages à Gaza, ainsi que celle de prisonniers palestiniens incarcérés en Israël.

D’après la Douzième chaine, la proposition-cadre aurait été transmise par les Qataris.

Auparavant, l’Égypte avait proposé un cessez-le-feu de deux jours avec la libération de quatre otages. Les dirigeants du Hamas ont récemment déclaré qu’ils ne sont intéressés que par un accord global pour mettre fin au conflit.

Les États-Unis déclarent que les informations faisant état de 100 morts dans une frappe aérienne sur Beit Lahiya sont « horrifiantes »

Un homme blessé est assis sur les décombres d'un bâtiment touché par une frappe israélienne à Beit Lahiya, dans le nord de Gaza, le 29 octobre 2024. (Crédit : AFP)
Un homme blessé est assis sur les décombres d'un bâtiment touché par une frappe israélienne à Beit Lahiya, dans le nord de Gaza, le 29 octobre 2024. (Crédit : AFP)

Les États-Unis se disent « profondément préoccupés » par la perte de vies civiles dans la frappe aérienne « horrible » menée par Israël dans la ville de Beit Lahiya, au nord de Gaza, plus tôt dans la journée, et ont déjà contacté Jérusalem pour exiger une explication sur cette attaque qui a fait de nombreuses victimes.

« Il est rapporté qu’une vingtaine d’enfants ont été tués dans cet événement – sans aucun doute, un certain nombre d’entre eux sont des enfants qui fuient les effets de cette guerre depuis plus d’un an maintenant », a déclaré le porte-parole du département d’État américain Matthew Miller lors d’un point presse.

L’armée israélienne a publié un communiqué indiquant qu’elle était au courant des informations selon lesquelles près de 100 personnes avaient été tuées dans une frappe aérienne à Beit Lahiya et qu’elle étudiait la question. Elle a cependant prévenu que le décompte des victimes fourni par les autorités du Hamas pourrait être inexact.

La zone de Beit Lahiya a reçu un ordre d’évacuation au début du mois, alors que l’armée israélienne a lancé une nouvelle offensive dans le nord de Gaza. Mais de nombreux Palestiniens n’ont pas pu évacuer, craignant d’être attaqués par les troupes israéliennes s’ils le faisaient ou parce qu’ils ont été menacés par des hommes armés du Hamas s’ils écoutaient les appels israéliens à fuir. Des dizaines de milliers de personnes sont parties, mais plusieurs centaines de milliers de personnes resteraient dans le nord de Gaza.

Miller a déclaré que les États-Unis n’avaient pas encore reçu d’explication d’Israël concernant la frappe à Beit Lahiya.

Le porte-parole du Département d’État note qu’après plus d’un an de guerre, Israël a réussi à décimer la direction et les capacités militaires du Hamas, de sorte que le groupe terroriste ne peut plus mener une autre attaque du type du 7 octobre, mais que la guerre « a coûté très cher aux civils de Gaza ».

« Il est extrêmement important… qu’Israël… trouve un moyen de mettre fin à cette campagne de manière à rapatrier les otages et à assurer leur sécurité, et non pas à perpétuer un conflit sans fin », a déclaré Miller.

Il a précisé que les États-Unis n’appelaient pas Israël à se retirer unilatéralement de Gaza d’une manière qui laisserait un vide de pouvoir, car cela permettrait au Hamas de reprendre le contrôle de la bande de Gaza.

Tsahal confirme que le quartier général de la FINUL au sud du Liban a été touché par une roquette du Hezbollah

Des véhicules de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) en patrouille à Marjeyoun, dans le sud du Liban, le 11 octobre 2024. (Crédit : AFP)
Des véhicules de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) en patrouille à Marjeyoun, dans le sud du Liban, le 11 octobre 2024. (Crédit : AFP)

Tsahal confirme que le quartier général de la FINUL à Naqoura, dans le sud du Liban, a été touché par une roquette du Hezbollah plus tôt dans la journée.

Selon Tsahal, la roquette a été lancée par le groupe terroriste depuis la zone de Hallousiyyeh al-Faouqa, dans le district de Tyr.

Huit soldats autrichiens de la force de maintien de la paix ont été légèrement blessés lors de l’attaque. La FINUL a également accusé le Hezbollah ou « un groupe affilié ».

« Le groupe terroriste du Hezbollah continue de violer systématiquement le droit international et constitue une menace pour les résidents de l’État d’Israël et les forces internationales dans la région », a ajouté Tsahal.

Un responsable du Hamas déclare que le groupe est ouvert à « tout accord » qui conduira à un « cessez-le-feu permanent »

Une femme marche au-dessus des décombres d'un bâtiment après une frappe israélienne à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, le 28 octobre 2024. (Crédit : AFP)
Une femme marche au-dessus des décombres d'un bâtiment après une frappe israélienne à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, le 28 octobre 2024. (Crédit : AFP)

Un haut responsable du Hamas a déclaré que le groupe terroriste étudiait de nouvelles propositions des médiateurs pour mettre fin à la guerre à Gaza, mais a réitéré que celles-ci devraient impliquer un retrait israélien complet de la bande.

« Le mouvement a confirmé qu’il était ouvert à tout accord ou à toute idée qui mettrait fin aux souffrances de notre peuple à Gaza et aboutirait à un cessez-le-feu permanent, ainsi qu’au retrait de l’occupation de toute la bande de Gaza », a déclaré Sami Abu Zuhri dans un discours télévisé.

Il a également déclaré qu’un accord devait mettre fin au blocus de la bande, permettre une aide humanitaire sans restriction et une reconstruction de Gaza, et aboutir à un échange d’otages israéliens à Gaza contre des prisonniers palestiniens en Israël.

Un porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères a déclaré que Doha travaillerait comme médiateur avec l’administration du président américain Joe Biden « jusqu’à la dernière minute » avant l’élection présidentielle du 5 novembre pour parvenir à un accord de cessez-le-feu.

« Nous ne prévoyons aucune conséquence négative des élections sur le processus de médiation lui-même. Nous pensons que nous avons affaire à des institutions, et dans un pays comme les États-Unis, les institutions sont investies dans la recherche d’une solution à cette crise », a déclaré le porte-parole Majed Al-Ansari lors d’une conférence de presse.

Tsahal : un commandant du Hezbollah s’est rendu aux troupes israéliennes dans le sud du Liban il y a 2 semaines

Un membre du Hezbollah est détenu par les troupes à Ayta ash-Shab, au sud du Liban, en octobre 2024, dans une vidéo diffusée par Tsahal le 29 octobre 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Un membre du Hezbollah est détenu par les troupes à Ayta ash-Shab, au sud du Liban, en octobre 2024, dans une vidéo diffusée par Tsahal le 29 octobre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Le commandant des forces du Hezbollah à Ayta ash-Shab, au sud du Liban, a été capturé par les troupes de la brigade Golani il y a environ deux semaines, a annoncé Tsahal.

Selon l’armée, les troupes de Golani, grâce à des renseignements préalables, ont localisé une ouverture de tunnel dans un centre de commandement du Hezbollah à Ayta ash-Shab, où plusieurs agents étaient retranchés.

Parmi eux se trouvait le commandant des forces du Hezbollah dans le village, Hassan Aqil Jawad.

Les agents se sont rendus aux troupes et ont été arrêtés et interrogés par des interrogateurs de terrain de l’unité 504 de la direction du renseignement.

L’armée a diffusé des images montrant Jawad et les autres agents se rendant aux troupes.

L’armée israélienne affirme que les agents ont ensuite été amenés en Israël pour un interrogatoire plus approfondi.

« Lors de l’interrogatoire des terroristes, ils ont détaillé de nombreuses infrastructures terroristes situées dans la région d’Ayta ash-Shab. Ces découvertes ont aidé les forces sur le terrain à localiser et à détruire les infrastructures terroristes de manière ciblée et à se préparer aux menaces dans la région », a indiqué l’armée israélienne.

L’armée a ajouté que plusieurs autres agents du Hezbollah avaient été arrêtés et interrogés lors d’opérations dans le sud du Liban ces dernières semaines.

Si l’Iran « fait l’erreur » de tirer à nouveau sur Israël, nous frapperons « les endroits que nous avons laissés de côté », dit Halevi

Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant général Herzi Halevi, s’adresse aux équipages aériens et au sol de la base aérienne de Ramon, dans le sud d’Israël, le 29 octobre 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant général Herzi Halevi, s’adresse aux équipages aériens et au sol de la base aérienne de Ramon, dans le sud d’Israël, le 29 octobre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant général Herzi Halevi, a prévenu que, si l’Iran lance à nouveau des missiles balistiques sur Israël, l’armée répondra en utilisant « des capacités que nous n’avons pas utilisées » lors des frappes de la semaine dernière.

« Si l’Iran fait l’erreur de lancer un autre barrage de missiles sur Israël, nous saurons à nouveau comment atteindre l’Iran, même avec des capacités que nous n’avons pas utilisées cette fois-ci, et frapper très, très fort, même les capacités et les endroits que nous avons laissés de côté cette fois-ci », a-t-il dit aux équipages de la base aérienne de Ramon, dans le sud d’Israël.

« Nous l’avons fait pour une raison très simple : parce que nous pourrions être obligés de le faire à nouveau. Nous n’avons pas terminé, nous sommes en plein milieu », a ajouté Halevi.

Malgré ses défauts, il n’y a pas d’alternative aux opérations de l’UNRWA à Gaza, dit l’envoyée américaine

Photo d'illustration : Un homme portant un paquet d'aide humanitaire fourni par l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), dans le centre de la ville de Gaza, le 27 août 2024. (Crédit : Omar Al-Qattaa/AFP)
Photo d'illustration : Un homme portant un paquet d'aide humanitaire fourni par l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), dans le centre de la ville de Gaza, le 27 août 2024. (Crédit : Omar Al-Qattaa/AFP)

L’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU Linda Thomas-Greenfield a réitéré l’inquiétude des États-Unis concernant la loi adoptée hier par la Knesset qui interdit à l’UNRWA d’opérer en Israël et entrave gravement ses opérations à Gaza et en Cisjordanie.

Elle a précisé dans ses remarques au Conseil de sécurité de l’ONU qu’il était indéniable que certains membres du personnel de l’UNRWA avaient participé à l’attaque du 7 octobre du Hamas, affirmant que même les dirigeants de l’agence l’avaient admis.

Toutefois, Thomas-Greenfield a souligné que l’agence de secours aux réfugiés palestiniens avait pris des mesures pour mettre en œuvre des réformes, et elle a exhorté le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres à créer un mécanisme pour examiner et répondre aux allégations selon lesquelles le personnel de l’UNRWA aurait des liens avec le Hamas et d’autres groupes terroristes.

Elle a souligné qu’il n’existait pas d’alternative à l’UNRWA pour acheminer l’aide humanitaire dans toute la bande de Gaza, raison pour laquelle les États-Unis étaient si alarmés par l’adoption par Israël de cette loi sans qu’aucune autre solution viable ne soit mise en place.

L’envoyée américaine a exhorté Israël à renforcer sa coordination avec l’UNRWA, qui sera interdite une fois la loi entrée en vigueur dans 90 jours.

L’envoyée américaine à l’ONU déclare que la promesse israélienne d’acheminer de l’aide dans le nord de Gaza « ne se concrétise pas »

L'ambassadrice américaine aux Nations unies Linda Thomas-Greenfield s'exprime devant les membres du Conseil de sécurité de l'ONU au siège des Nations unies, le 24 avril 2024. (Crédit : AP Photo/Eduardo Munoz Alvarez, File)
L'ambassadrice américaine aux Nations unies Linda Thomas-Greenfield s'exprime devant les membres du Conseil de sécurité de l'ONU au siège des Nations unies, le 24 avril 2024. (Crédit : AP Photo/Eduardo Munoz Alvarez, File)

L’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a exprimé son effroi face aux informations selon lesquelles aucune aide alimentaire n’était parvenue aux villes de Jabalia et Beit Lahiya, au nord de Gaza, depuis près d’un mois.

« Les États-Unis ont clairement fait savoir au Premier ministre [Benjamin] Netanyahu qu’un an après le début de ce conflit, Israël doit s’attaquer à la crise humanitaire catastrophique à Gaza ; que les États-Unis rejettent toute tentative israélienne d’affamer les Palestiniens à Jabalia, ou ailleurs ; et que les paroles d’Israël doivent être suivies d’actions sur le terrain », a déclaré Thomas-Greenfield dans ses remarques lors de la session du Conseil de sécurité de l’ONU sur la guerre à Gaza.

« Pour l’instant, cela ne se produit pas. Cela doit changer immédiatement », a-t-elle ajouté.

« Les États-Unis ont clairement indiqué qu’Israël doit autoriser l’entrée de nourriture, de médicaments et d’autres fournitures dans toute la bande de Gaza – en particulier dans le nord, et surtout à l’approche de l’hiver – et protéger les travailleurs qui les distribuent », a déclaré l’envoyée, faisant apparemment référence à une lettre du 13 octobre adressée à Israël dans laquelle les États-Unis avertissaient que la fourniture continue d’armes offensives était menacée si Jérusalem ne prenait pas de mesures drastiques pour améliorer la crise humanitaire à Gaza.

Tout en reconnaissant l’utilisation par le Hamas d’infrastructures civiles, Thomas-Greenfield a déclaré que « les rapports poignants selon lesquels du personnel médical a été arrêté par les forces israéliennes dans les hôpitaux du nord de Gaza sont également profondément troublants. Nous exhortons Israël à répondre publiquement à ces allégations immédiatement ».

La Norvège va demander à la CIJ de se prononcer sur l’obligation d’Israël de faciliter l’aide étrangère aux Palestiniens

Une Palestinienne passe devant un mur endommagé portant le logo de l'UNRWA dans un camp de personnes déplacées à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 mai 2024. (Crédit : Eyad Baba/AFP)
Une Palestinienne passe devant un mur endommagé portant le logo de l'UNRWA dans un camp de personnes déplacées à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 mai 2024. (Crédit : Eyad Baba/AFP)

La Norvège a annoncé qu’elle présenterait une résolution à l’Assemblée générale de l’ONU pour demander à la Cour internationale de justice (CIJ) un avis sur les obligations d’Israël de faciliter l’aide aux Palestiniens fournie par des groupes internationaux, dont les Nations unies, et des États.

Cette décision fait suite à la décision d’Israël hier soir d’adopter une loi interdisant le fonctionnement de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et à d’autres obstacles rencontrés par d’autres agences de l’ONU dans leur travail d’aide au cours de l’année écoulée, a déclaré la Norvège dans un communiqué.

Gallant affirme que le Hezbollah n’est plus qu’à environ 20 % de ses capacités sur les tirs de roquettes

Le ministre de la Défense Yoav Gallant (à droite) rencontre le major-général Ori Gordin (à gauche) au QG du commandement nord à Safed, le 29 octobre 2024. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)
Le ministre de la Défense Yoav Gallant (à droite) rencontre le major-général Ori Gordin (à gauche) au QG du commandement nord à Safed, le 29 octobre 2024. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)

Le ministre de la Défense Yoav Gallant a affirmé que le Hezbollah ne conservait qu’environ 20 % de ses capacités en matière de roquettes et de missiles sur les stocks dont il disposait avant la guerre.

« J’estime que la capacité restante des missiles et des roquettes est de l’ordre de 20 %, et [le groupe] n’est pas non plus organisé de la manière dont il l’était auparavant, de manière à ce que [le Hezbollah] puisse tirer de [grandes] salves », a-t-il déclaré lors d’une visite à la base du commandement nord de Tsahal à Safed.

« Il existe un lien profond entre notre frappe en Iran et ce qui arrive au Hezbollah. L’Iran comprend que le Hezbollah n’a pas la capacité de répondre, et le Hezbollah comprend qu’il ne peut pas compter sur l’Iran », a ajouté Gallant.

La famille d’un soldat tué au Liban exige des hommages conjoints de politiciens de tous bords

La famille et les amis du capitaine (res.) Avraham Yosef Goldberg, qui a été tué en combattant des agents du Hezbollah dans le sud du Liban, assistent à ses funérailles au cimetière militaire du Mont Herzl, à Jérusalem, le 27 octobre 2024. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)
La famille et les amis du capitaine (res.) Avraham Yosef Goldberg, qui a été tué en combattant des agents du Hezbollah dans le sud du Liban, assistent à ses funérailles au cimetière militaire du Mont Herzl, à Jérusalem, le 27 octobre 2024. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)

La famille du caporal (Rés.) le rabbin Avi Goldberg, qui a été tué en début de semaine alors qu’il combattait dans le sud du Liban, a demandé aux politiciens qui souhaitaient venir lui rendre hommage de ne le faire que s’ils ont tendu la main à leurs homologues d’autres partis.

Un communiqué de la famille Goldberg indique qu’elle accueillera « des hommes politiques de tout parti ou camp », mais seulement s’ils viennent par deux – un membre de la coalition et un membre de l’opposition. La famille estime que cet esprit est conforme à ce que Goldberg a essayé de faire tout au long de sa vie, à savoir combler les fossés et construire des ponts.

Des photos circulant sur les réseaux sociaux montrent plusieurs législateurs rendant visite à la famille ensemble à Jérusalem, dont des représentants de Shas, de Yesh Atid, du Likud et de HaMahane HaMamlahti.

La FINUL : Le Hezbollah probable auteur de l’attaque à la roquette sur son QG

Des soldats de l'armée libanaise et des membres de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) patrouillent près du village de Marjayoun, dans le sud du Liban, le 29 octobre 2024. (Crédit : Rabih DAHER / AFP)
Des soldats de l'armée libanaise et des membres de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) patrouillent près du village de Marjayoun, dans le sud du Liban, le 29 octobre 2024. (Crédit : Rabih DAHER / AFP)

La force de maintien de la paix de l’ONU au sud du Liban a indiqué que son quartier général de Naqoura avait été touché par une roquette, provoquant l’incendie d’un atelier de véhicules. Dans une publication sur X, la FINUL a accusé le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah « ou un groupe affilié » d’être l’auteur probable de l’attaque, la roquette ayant été tirée depuis le nord du pays.

« Nous rappelons au Hezbollah et à tous les acteurs qu’ils ont l’obligation d’assurer la sécurité du personnel et du matériel de l’ONU », a ajouté la FINUL. « Toute attaque délibérée à leur encontre constitue une grave violation du droit humanitaire international et de la Résolution 1701. »

La FINUL a déjà accusé les forces israéliennes d’avoir blessé le personnel de l’ONU à plusieurs reprises. Israël avait alors demandé aux forces de maintien de la paix de se retirer des zones de combat jusqu’à ce que la campagne terrestre d’Israël contre le Hezbollah soit terminée.

La force de maintien de la paix a déclaré avoir ouvert une enquête sur les attaques à la roquette d’aujourd’hui.

Aucun soldat de la FINUL n’a été grièvement blessé, mais certains ont subi des blessures légères, selon la FINUL. Plus tôt, l’Autriche avait annoncé que huit de ses soldats avaient été légèrement blessés lors de l’impact.

Des négociations sur les otages prévues cette semaine en Égypte, dit un responsable israélien

Le chef du Mossad David Barnea assistant à une cérémonie marquant le premier anniversaire selon le calendrier hébraïque du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre en cours à Gaza, au cimetière militaire du mont Herzl, à Jérusalem, le 27 octobre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg / FLASH90)
Le chef du Mossad David Barnea assistant à une cérémonie marquant le premier anniversaire selon le calendrier hébraïque du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre en cours à Gaza, au cimetière militaire du mont Herzl, à Jérusalem, le 27 octobre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg / FLASH90)

Un nouveau round de négociations sur les otages aura lieu cette semaine, cette fois en Égypte, a déclaré un responsable israélien au Times of Israel. La délégation israélienne sera probablement dirigée par le chef du Mossad, David Barnea.

L’envoyé spécial américain Amos Hochstein sera en Israël la semaine prochaine pour continuer à faire pression en faveur d’une fin négociée des combats au Liban. Hochstein rencontrera le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’autres hauts responsables israéliens.

« Israël cherche des garanties diplomatiques durables pour mettre fin aux combats contre le Hezbollah. »

Tsahal dit enquêter sur l’attaque qui aurait fait près de 100 morts au nord de Gaza

Des Palestiniens fouillent les décombres d'un bâtiment après une frappe israélienne à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, le 29 octobre 2024. (Crédit : AFP)
Des Palestiniens fouillent les décombres d'un bâtiment après une frappe israélienne à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, le 29 octobre 2024. (Crédit : AFP)

L’armée israélienne a déclaré être au courant des informations selon lesquelles près de 100 personnes auraient été tuées lors d’une frappe aérienne dans le nord de la bande de Gaza, à Beit Lahiya, mais a souligné que le chiffre fourni par les autorités du groupe terroriste du Hamas pourrait être inexact.

En réponse à des questions, Tsahal a déclaré qu’elle était au courant de ces allégations, et que l’incident faisait toujours l’objet d’une enquête.

Tsahal a appelé les médias à se méfier des informations publiées par le Hamas, car elles se sont avérées fausses lors de plusieurs événements précédents, a déclaré l’armée.

L’agence de défense civile dirigée par le Hamas a affirmé plus tôt dans la journée que la frappe de la nuit dernière avait tué 93 personnes dans un immeuble résidentiel de Beit Lahiya.

Tsahal a déclaré qu’elle « agissait de manière ciblée et s’efforçait d’éviter tout dommage aux [civils] non impliqués ».

L’évacuation de la zone de Beit Lahiya a été ordonnée au début du mois, lorsque Tsahal a lancé une nouvelle offensive dans le nord de la bande de Gaza.

« Nous rappelons qu’il s’agit d’une zone de combat active », a ajouté Tsahal.

Huit soldats autrichiens de la Finul blessés au Liban, selon le gouvernement

Huit soldats autrichiens de la Force des Nations unies au Liban (Finul) ont été blessés mardi par des tirs de roquette dans la localité de Naqoura, à proximité de la frontière avec Israël, ont annoncé les autorités à Vienne.

« Il s’agit de blessures mineures et superficielles » ne nécessitant « pas de soins médicaux d’urgence », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Défense, disant ne pas savoir d’où vient l’attaque mais la « condamnant fermement ».

Une société de transactions par carte de crédit confirme que les problèmes de paiement sont le résultat d’une cyberattaque

La société de crédit israélienne Automated Bank Services (ABS) affirme que les problèmes de paiement par carte de crédit rencontrés ce matin dans tout le pays sont le résultat d’une cyberattaque.

À partir de 7 heures, à la suite d’une attaque par déni de service, de nombreux organismes connectés à la société par l’internet ont connu des perturbations dans le traitement des transactions.

Le service a été rétabli à 9h50.

ABS ne donne pas de détails sur l’identité ou le motif des attaquants.

La victime de l’attaque à la roquette à Maalot-Tarshiha s’appelait Muhammad Naim, 24 ans

La victime de l’attaque à la roquette qui a pris pour cible Maalot-Tarshiha a été identifiée. Muhammad Naim était un jeune homme âgé de 24 ans.

Tsahal démolit un centre de commandement souterrain du Hezbollah et un bunker rempli d’explosifs

L’armée israélienne a affirmé avoir détruit un centre de commandement souterrain du Hezbollah et un bunker où étaient stockés des explosifs au cours de récentes opérations menées par les soldats dans le sud du Liban.

Les réservistes de la brigade Carmeli ont localisé le centre de commandement, qui, selon Tsahal, était creusé à environ huit mètres sous la surface du sol.

Les réservistes ont également trouvé le bunker, où, ont confié les militaires, environ une demi-tonne d’explosifs avait été stockée.

Le bunker avait été construit il y a plusieurs années sous un village du sud du Liban.

Une cinquantaine de roquettes ont été tirées depuis le Liban dans le dernier barrage

Une cinquantaine de roquettes ont été tirées depuis le Liban lors du dernier barrage sur la Galilée il y a quelques minutes, selon l’armée israélienne.

L’armée précise que certaines des roquettes ont été interceptées et que plusieurs impacts ont été identifiés.

Plusieurs roquettes ont frappé Maalot-Tarshiha, tuant un homme et causant des dégâts.

Les consommateurs israéliens rencontrent des problèmes de paiement par carte de crédit

Les Israéliens ont signalé des problèmes de paiement par carte de crédit ce matin, et nombre d’entre eux ont rencontré des difficultés dans les magasins du pays.

Automated Bank Services, qui gère les paiements par carte de crédit en Israël, a déclaré qu’il se penchait sur ces signalements, alors que certains spéculent qu’une cyberattaque pourrait être à l’origine de ces problèmes.

Les Houthis confirment l’attaque de drone sur Ashkelon

Les Houthis du Yémen ont revendiqué une attaque de drone sur le sud d’Israël, où l’armée a indiqué qu’un drone venant de ce pays était tombé mardi matin dans une zone dégagée, sans faire de blessés.

Les Houthis ont « mené une opération visant la zone industrielle de l’ennemi israélien dans la région d’Ashkelon » à l’aide de drones, selon un communiqué lu par Yahya Saree, le parole-parole militaire des terroristes yéménites soutenus par l’Iran.

Une personne a été tuée par un impact de roquette à Maalot-Tarshiha

Une personne a été tuée par l’impact d’une roquette du Hezbollah dans la ville de Ma’alot-Tarshiha, dans le nord d’Israël, selon le service de secours du Magen David Adom.

MDA a indiqué que plusieurs autres personnes sont actuellement prises en charge sur les lieux de l’attaque pour anxiété aiguë.

Tsahal indique avoir frappé 150 cibles terroristes au Liban et à Gaza au cours de la journée écoulée

Les troupes de Tsahal opèrent dans le sud du Liban sur une image publiée le 29 octobre 2024. (Armée israélienne)
Les troupes de Tsahal opèrent dans le sud du Liban sur une image publiée le 29 octobre 2024. (Armée israélienne)

L’armée israélienne indique avoir frappé plus de 150 cibles terroristes au Liban et à Gaza au cours de la journée écoulée.

Des dizaines d’hommes armés ont été tués par ses troupes sur les deux théâtres d’opérations, et de grandes quantités d’armes ont été détruites.

Au Liban, l’armée affirme que ses troupes ont capturé des installations militaires du Hezbollah et détruit des lance-roquettes et des caches d’armes.

À Gaza, l’armée a tué des hommes armés du Hamas qui tentaient de poser des bombes près des troupes et ont éliminé plusieurs autres cellules qui constituaient une menace pour les soldats, selon Tsahal.

Tsahal indique que le drone qui a touché Ashkelon a été lancé du Yémen

Un drone qui a explosé ce matin dans une zone inhabitée de la ville côtière d’Ashkelon, dans le sud du pays, avait été lancé depuis le Yémen, selon les dernières évaluations de Tsahal.

L’impact n’a pas fait de blessés mais a déclenché un incendie de faible intensité.

De son côté, Tsahal affirme qu’un drone lancé depuis le Liban sur Nahariya a explosé ce matin dans une zone inhabitée. Les images de l’incident semblent montrer le drone explosant sur un pont piétonnier de la gare de la ville.

Des éclats d’obus sont tombés sur la zone, endommageant légèrement un wagon.

Par ailleurs, Tsahal indique qu’un autre drone lancé du Liban ce matin a été abattu par les défenses aériennes au-dessus de la Haute Galilée.

Des images montrent un drone du Hezbollah frapper un pont pour piétons à la gare de Nahariya

Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent l’impact d’un drone du Hezbollah à Nahariya il y a quelques minutes.

La vidéo de la caméra de surveillance montre le drone chargé d’explosifs percutant les câbles d’un pont piétonnier à la gare de Nahariya.

L’attaque n’a pas fait de blessés, mais des éclats d’obus sont tombés sur la zone, endommageant légèrement un wagon.

Tsahal a indiqué qu’une enquête était en cours.

Le chef de la CIA a proposé au Hamas de libérer 8 otages contre un cessez-le-feu de 28 jours à Gaza

Dans cette photo d'archives prise le 15 avril 2021, le directeur de la CIA William Burns témoigne lors d'une audience du House Intelligence Committee sur les menaces mondiales, à Capitol Hill à Washington. (Crédit : Al Drago / POOL / AFP)
Dans cette photo d'archives prise le 15 avril 2021, le directeur de la CIA William Burns témoigne lors d'une audience du House Intelligence Committee sur les menaces mondiales, à Capitol Hill à Washington. (Crédit : Al Drago / POOL / AFP)

Le directeur de la CIA William Burns a proposé un accord sur un cessez-le-feu de 28 jours à Gaza, la libération d’environ huit otages par le Hamas et la libération de dizaines de prisonniers palestiniens par Israël, rapporte Axios en citant trois responsables israéliens.

Burns a discuté de cette idée lors d’une réunion dimanche avec ses homologues israéliens et qataris, indique Axios, ajoutant que le Hamas libérerait « environ 8 femmes de tous âges ou hommes de plus de 50 ans » dans le cadre de l’accord.

« Israël accepte une pause temporaire, mais le Hamas veut une pause qui ouvrirait un processus conduisant à des mesures israéliennes irréversibles. Si aucune des deux parties n’assouplit sa position, il n’y aura pas
d’accord », a déclaré un haut fonctionnaire israélien au site d’information.

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