Israël n’a toujours pas reçu de liste d’otages vivants du Hamas – responsable au ToI
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël
Israël n’a toujours pas reçu de liste d’otages vivants de la part du Hamas, a déclaré au Times of Israel un responsable israélien au fait des détails. « Nous attendons ».
Néanmoins, les négociations sur les otages à Doha progressent, dit le responsable. « Mais les progrès sont lents. Nous voudrions que cela aille plus vite, tout le processus, mais on constate tout de même des progrès. »
Le responsable affirme qu’il existe un écart notable entre les positions des dirigeants du Hamas à l’étranger et celles des responsables basés à Gaza. « Les dirigeants à l’étranger voudraient en finir », déclare le responsable.
« Nous comprenons que Mohammed Sinwar [haut responsable basé à Gaza] n’est pas moins extrémiste et fanatique que Yahya Sinwar [chef assassiné du Hamas] », poursuit le fonctionnaire, « et cela cause certainement des retards ».
Un autre facteur qui ralentit les pourparlers est le temps qu’il faut aux responsables du Hamas à Doha pour communiquer avec ceux de Gaza.
Le fonctionnaire affirme également que le Qatar, bien qu’il ait repris son rôle de médiateur, se met parfois en travers de la route : « Le Qatar n’arrête pas de jouer et d’essayer de mener une guerre psychologique sur la société israélienne avec toutes sortes de reportages, de demi-vérités, toutes sortes de choses qu’ils essaient de lancer, des ballons expérimentaux, toutes sortes de choses qui ne contribuent pas aux négociations. »
Le fonctionnaire explique qu’Israël souhaite faire appel au Qatar en tant que médiateur parce qu’il dispose d’un excellent accès aux dirigeants du Hamas.
Le responsable insiste sur le fait qu’Israël ne quittera pas le corridor Philadelphie dans le cadre d’un accord partiel ou de la première phase d’un accord.
« Si nous parvenons à mettre fin à la guerre, alors cela sera peut-être possible », déclare le fonctionnaire. « Nous verrons quels arrangements nous trouverons, mais j’ai également du mal à croire que nous nous retirerons. »
« Nous sommes prêts à réduire nos forces et à les redéployer sur le terrain », concède le fonctionnaire.