Le Hamas n’a pas fourni la liste des otages qui seront libérés encore en vie
Le groupe terroriste du Hamas a violé une deuxième fois l’accord de cessez-le-feu à Gaza ce soir, en ne fournissant pas à Israël une liste détaillant le statut des otages qui doivent être libérés jusqu’à la fin de la première phase.
Sept otages sur 33 ont été relâchés jusqu’à présent dans le cadre de l’accord, en échange d’environ 300 prisonniers incarcérés pour atteinte à la sécurité nationale en Israël. Selon les dispositions de l’accord, le groupe terroriste palestinien devait faire savoir à Israël, avant la fin de la journée de samedi, qui étaient les 26 otages appartenant à la catégorie « humanitaire » figurant sur la liste des captifs à remettre en liberté – des femmes, des enfants, des personnes âgées et des infirmes – qui sont encore en vie.
Des responsables israéliens dont les propos ont été cités par les médias locaux ont confirmé que Jérusalem n’avait pas reçu la mise à jour, ajoutant que le fait de ne pas la fournir était une violation de l’accord.
Dans la journée de samedi, Israël avait déclaré que le pays n’autoriserait pas les Palestiniens déplacés à retourner dans le nord de la bande de Gaza, après avoir affirmé que le Hamas avait violé les termes de l’accord de cessez-le-feu en ne libérant pas Arbel Yehud, une femme civile kidnappée lors du pogrom du 7 octobre.
Le Hamas a relâché quatre soldates qui étaient retenues en otage par le Hamas depuis 477 jours – Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag – alors que l’accord stipulait que toutes les femmes civiles vivantes seraient libérées avant les militaires.