Israël en guerre - Jour 339

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Manifestation pour que « nous puissions passer au 8 octobre » : 500 000 à Tel Aviv, des dizaines de milliers à Jérusalem, Haïfa et Kfar Saba

Deux personnes ont été blessées lors de la manifestation pour les otages à Haïfa après avoir été traînées par la police sur des barbelés ; 5 arrestations

Des centaines de milliers d'Israéliens manifestant contre le gouvernement, appelant à la libération immédiate des otages qui sont toujours détenus par le Hamas à Gaza, devant les quartiers généraux de l'armée de la Kirya, à Tel Aviv, le 7 septembre 2024. (Crédit : Gili Yaari /Flash90)
Des centaines de milliers d'Israéliens manifestant contre le gouvernement, appelant à la libération immédiate des otages qui sont toujours détenus par le Hamas à Gaza, devant les quartiers généraux de l'armée de la Kirya, à Tel Aviv, le 7 septembre 2024. (Crédit : Gili Yaari /Flash90)

Quelque 500 000 personnes ont participé au grand rassemblement organisé samedi à Tel Aviv pour exiger du gouvernement qu’il parvienne à libérer les derniers otages enlevés et toujours détenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas depuis le 7 octobre, selon les organisateurs de la manifestation.

Ce rassemblement, au cours duquel des manifestants ont allumé un feu sur la rue Begin, serait le plus important de l’histoire d’Israël.

L’estimation a été confirmée par la police, selon les médias israéliens.

Des militants ont déclaré sur les réseaux sociaux que des dizaines de milliers de personnes ont simultanément manifesté à Jérusalem, Haïfa et Kfar Saba, tandis que des milliers de personnes sont également rassemblées dans des villes telles que Beer Sheva, Netanya et Rishon Lezion.

Moshe Shapira, dont le fils Aner Shapiro a été assassiné par des terroristes du Hamas le 7 octobre, s’exprimant lors d’une manifestation appelant à un accord pour les otages à Jérusalem, le 7 septembre 2024. (Crédit : Iddo Schejter/Times of Israel)

Des membres des familles d’otages et des victimes du pogrom perpétré par le Hamas ont pris la parole pour réclamer un accord de « trêve contre libération d’otages » lors de la manifestation qui s’est tenue devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem.

Danny Miran, le père de l’otage Omri Miran, a parlé de sa souffrance depuis l’enlèvement de son fils. Miran a également parlé de son appréciation de l’armée et de la police israéliennes, ce qui lui a valu les huées de la foule.

Gal Goren, dont les parents Avner et Maya Goren ont été assassinés par le Hamas, a accusé Netanyahu d’être responsable du maintien en captivité des otages, s’attirant les acclamations de la foule. Il a appelé les manifestants à poursuivre la lutte pour un accord de « trêve contre otages », afin que « nous puissions passer au 8 octobre ».

La foule a longuement applaudi Moshe Shapiro, dont le fils Aner Shapiro a été tué lors du Festival Supernova le 7 octobre après avoir repoussé des grenades lancées par des terroristes, sauvant ainsi certaines personnes qui se trouvaient avec lui dans un abri. Shapiro a appelé à l’unité de la société israélienne et son discours a été suivi d’une sonnerie de shofars. Shapiro était l’un des meilleurs de Hersh Goldberg-Polin.

Andrey Kozlov, qui a été sauvé en juin avec trois autres otages lors d’une opération périlleuse, a pris la parole lors du grand rassemblement de Tel Aviv.

« Je ne sais pas pourquoi, mais je suis béni, je suis ici. Hersh, Eden, Carmel, Ori, Almog et Alex ne le sont pas », a-t-il déclaré à la foule, en faisant référence aux six otages dont les corps ont été récupérés à Gaza la semaine dernière après avoir été exécutés par le Hamas quelques jours plus tôt.

« Alex [Lubnov] était avec nous en enfer pendant deux mois, il m’a raconté sa vie. Nous avons partagé nos craintes et nos espoirs. Ils l’ont emmené et nous ont dit qu’il rentrerait chez lui à la fin du mois de novembre. Il aurait dû être ici avec nous », a déclaré l’ancien otage.

Derrière Andrey, sur la scène, se trouvaient des affiches des 97 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre et dont on estime qu’ils se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps d’au moins 33 otages dont la mort a été confirmée par Tsahal.

Andrey Kozlov, otage secouru du Hamas, s’exprimant lors d’un rassemblement visant à sauver les otages restants, à Tel Aviv, le 7 septembre 2024. (Crédit : Lior Rotstein/ Forum des familles des otages et disparus)

S’exprimant lors du même rassemblement, Shaï Dickman, cousin de l’otage assassinée Carmel Gat, a accusé le gouvernement d’être responsable du fait qu’elle ne soit pas rentrée vivante à la maison : « Nous étions à deux doigts de pouvoir nous embrasser, mais la pression militaire a entraîné sa mort », a-t-elle déclaré.

« Mon Premier ministre, Benjamin Netanyahu, vous avez saboté un accord, vous l’avez tuée. De même, [les ministres] Smotrich, Regev, Levin, Katz, Dichter. Vous avez saboté un accord, vous l’avez tuée. »

Shaï Dickman, cousin de l’otage Carmel Gat, assassinée le mois dernier par ses ravisseurs du Hamas, s’exprimant lors d’un rassemblement visant à sauver les otages restants, à Tel Aviv, le 7 septembre 2024. (Crédit : Lior Rotstein/Forum des familles des otages et disparus)

Après une série de discours, la manifestation du Forum des familles d’otages a fusionné avec les manifestants anti-gouvernement qui se sont rassemblés rue Kaplan, non loin de la rue Begin.

L’acteur Lior Ashkenazi, qui animait la manifestation, a promis après les discours que « la nuit ne fait que commencer ».

Des manifestants brandissant des pancartes et des drapeaux israéliens lors d’une manifestation anti-gouvernement appelant à une action pour obtenir la libération des otages retenus en captivité depuis le pogrom du 7 octobre du Hamas, à Tel Aviv, le 7 septembre 2024. (Crédit : Jack Guez/AFP)

Le Hamas avait relâché 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine fin novembre. Quatre captives avaient été remises en liberté précédemment. Huit otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 37 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui ont été tués accidentellement par l’armée.

Environ 200 manifestants tenant des drapeaux israéliens et des rubans jaunes se sont réunis à Nahariya, dans le nord d’Israël.

« Nous ne pouvons pas laisser notre indifférence tuer les otages », a déclaré Micki Goldwasser, dont le fils, Ehud Goldwasser, un soldat israélien, avait été enlevé en Israël par le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah avec Eldad Regev en juillet 2006, ce qui avait déclenché la guerre du Liban de 2006.

Goldwasser a parlé Yehuda Beinin, dont la fille, Liat Atzili, a été enlevée par des terroristes du Hamas au kibboutz Nir Oz le 7 octobre. Elle a été libérée le 29 novembre dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu d’une semaine.

Des centaines de manifestants appelant le gouvernement à obtenir un accord pour libérer les otages détenus par le Hamas à Gaza, à Nahariya, dans le nord du pays, le 7 septembre 2024. (Crédit : Diana Bletter/The Times of Israel)

Goldwasser a déclaré qu’elle pouvait comprendre la situation de Beinin : « Mais mon fils n’est pas revenu. »

Les corps de Goldwasser et Regev avaient été rendus à Israël lors d’un échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah en 2008.

« Rien n’a changé depuis 2006 », a déclaré Goldwasser au Times of Israel.

« À l’époque, il n’y avait même pas de budget pour une caméra à un point critique de la frontière nord. »

Micki Goldwasser (à gauche) parlant avec Yehuda Beinin lors d’un rassemblement appelant à la libération des otages dans la ville septentrionale de Nahariya, le 7 septembre 2024. (Crédit : Diana Bletter/The Times of Israel)

« Les gens étaient là pour moi à l’époque et maintenant je suis là pour les autres », a-t-elle ajouté.

Lors du rassemblement, Beinin, qui s’est entretenu avec le président américain Joe Biden après la libération de sa fille du Hamas, a déclaré : « Ce n’est pas aux Américains de changer le gouvernement d’Israël, c’est à nous de le faire. »

Le rassemblement s’est terminé par l’Hatikvah, l’hymne national israélien.

À Jérusalem, des manifestants appelant à la libération des otages se sont rassemblés devant la résidence du Premier ministre, portant des drapeaux jaunes représentant le mouvement pour la libération des otages détenus par le Hamas.

Des manifestants appelant à la libération des otages devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 7 septembre 2024. (Crédit : Iddo Schejter/Times of Israel)

Les manifestants ont scandé et appelé à la fin de la guerre, à la chute du gouvernement et à une nouvelle grève générale pour faire pression en faveur d’un accord.

« Les mensonges du régime n’apporteront pas la sécurité », ont-ils scandé.

Moshe Yaalon, un ancien chef d’état-major de l’armée israélienne qui a servi en tant que ministre de la Défense du Likud sous Netanyahu, mais qui est maintenant un fervent critique du Premier ministre, s’est joint à la manifestation de Rehovot appelant le gouvernement à conclure un accord de « trêve contre otages » avec le Hamas.

Yaalon était en tête de la marche de protestation aux côtés des parents d’otages détenus par le Hamas depuis le 7 octobre, tenant une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « Tant qu’ils ne seront pas rentrés chez eux, nous serons dans la rue. »

L’ancien chef d’état-major de l’armée israélienne Moshe Yaalon présent lors de la manifestation appelant le gouvernement à clore un accord de prise d’otages et de cessez-le-feu avec le Hamas, Rehovot, le 7 septembre 2024. (Crédit : Meïr Conforti/Mouvement pour la démocratie)

Plus au nord, les manifestants ont bloqué le carrefour HaOgen à Netanya et le carrefour Karkur à Pardes Hanna.

À Tel Aviv, des dizaines de cyclistes ont circulé en portant des tee-shirts orange en l’honneur de Yarden et Shira Bibas et de leurs deux jeunes fils, qui ont été enlevés dans leur maison du kibboutz Nir Oz le 7 octobre et sont détenus à Gaza depuis. Ils avaient 9 mois et quatre ans au moment de leur kidnapping.

Des cyclistes portent des tee-shirts orange alors qu’ils participent à une manifestation en l’honneur de la famille Bibas, retenue en otage par le Hamas depuis le 7 octobre, à Tel Aviv, le 7 septembre 2024. (Crédit : Sharon Ben-Porath/Mouvement pour la démocratie)

L’ex-otage du Hamas, Sapir Cohen, avait plus tôt encouragé le peuple à descendre dans la rue samedi soir, affirmant que la seule chose qui lui a donné de l’espoir pendant ses cinq semaines de captivité à Gaza était la vue de « dizaines de milliers de personnes, toutes unies, et toutes avec un objectif commun : nous ramener à la maison en vie. »

« Chaque jour, je pense à tous les otages et à mon partenaire Sasha [Trufanov] qui sont restés derrière. Je me souviens de ces jours sombres et difficiles où j’étais allongée dans un tunnel, recroquevillée par la faim. Mais un jour, j’ai été remplie d’espoir. C’est le jour où je vous ai vus à la télévision », a-t-elle déclaré dans un communiqué du Forum des familles des otages et disparus, en amont des grands rassemblements qui ont eu lieu à travers le pays.

Sapir Cohen, qui a été kidnappée par le Hamas le 7 octobre et retenue en otage pendant 55 jours, brandissant une affiche de son petit ami Sasha Trufanov, toujours détenu à Gaza, lors d’un événement au Stern College for Women de la Yeshiva University, à New York,le 27 août 2024. (Crédit : Michael M. Santiago/Getty Images/AFP)

Sapir, 29 ans, faisait partie des 105 otages libérés de Gaza dans le cadre de la semaine de trêve fin novembre. Elle avait été enlevée dans le kibboutz Nir Oz le 7 octobre, en même temps que son petit ami, la mère de celui-ci et sa grand-mère.

« Vous m’avez donné la force de continuer, et je vous demande de descendre dans la rue et de continuer à donner de la force à tous les otages qui restent. »

Parmi les orateurs du rassemblement hebdomadaire de Tel Aviv figuraient entre autres, l’ex-otage Danielle Aloni, qui a été libérée avec sa fille Emilia lors du cessez-le-feu de novembre.

Lors d’un rassemblement parallèle à Jérusalem ont été réunis Ella Mor, tante de l’ex-otage Avigaïl Idan, 4 ans, dont les parents ont été assassinés le 7 octobre, et Moshe Shapiro, père d’Aner.

Einav Zangauker, dont le fils Matan est retenu en otage par le Hamas à Gaza, a appelé à un accord de cessez-le-feu pour les otages et à l’éviction du Premier ministre Benjamin Netanyahu, aux côtés d’autres familles d’otages, à Tel Aviv, le 7 septembre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Dans deux déclarations distinctes, Einav Zangauker avait elle aussi appelé le peuple à descendre dans la rue samedi soir pour faire pression sur le gouvernement afin qu’il conclue un accord pour libérer son fils Matan Zangauker et les 96 autres otages détenus par le Hamas à Gaza depuis le 7 octobre.

Elle avait qualifié le Premier ministre Benjamin Netanyahu de « M. Mort », de « criminel contre son peuple » et affirmé que le seul moyen de parvenir à un accord sur la libération des otages était de l’évincer.

« Mes amis, nous vivons une période de crise. Netanyahu a décidé d’abandonner les otages et d’enterrer mon Matan dans les tunnels, sur l’autel de sa survie politique », a-t-elle déclaré dans une première déclaration vidéo.

Zangauker a accusé le Premier ministre d’être motivé par ses propres intérêts plutôt que par des préoccupations de sécurité nationale, alors que des médias indiquent que le Premier ministre donne la priorité au maintien des forces le long du couloir stratégique dit de « Philadelphi », qui sépare l’Égypte de la bande de Gaza plutôt qu’au rapatriement des otages.

Un homme présent dans la foule a interrompu un orateur en criant : « Netanyahu est un meurtrier ! » Il a été applaudi.

S’adressant aux otages, Zangauker, a ajouté : « Notre Premier ministre veut vous tuer au lieu de vous sauver. »

« Il n’y a qu’un seul moyen de sauver les otages, c’est d’exercer une pression publique incessante sur Netanyahu et sa coalition. Il est temps de secouer le pays et de secouer la chaise de Netanyahu ! Rejoignez-nous ce soir pour une longue nuit de lutte rue Begin à Tel Aviv. Nous ne pourrons pas nous relever en tant que pays et en tant que société si nous ne les ramenons pas à la maison », a-t-elle déclaré.

Dans une seconde déclaration, alors que les manifestants commençaient à se rassembler, Zangauker a appelé les citoyens et les membres de la coalition à faire pression pour l’éviction de Netanyahu afin de sauver les otages et le pays. Elle a déclaré que l’accent mis par Netanyahu sur le maintien de l’armée à Philadelphi n’est que de la « poudre aux yeux » et qu’il sabote un accord de sang-froid.

Une pression militaire accrue à Gaza ne fera que tuer les otages, a-t-elle déclaré, et elle a accusé le Premier ministre d’être « prêt à ce que les otages soient tués en captivité ».

« Les mains de Netanyahu sont couvertes du sang » des otages assassinés par le Hamas.

« Ils auraient pu être sauvés dans tous les accords qu’il a sabotés […] Les otages restants peuvent encore être sauvés. »

« Tant que Netanyahu sera au pouvoir, nous continuerons à recevoir des otages dans des sacs mortuaires », a-t-elle clamé.

« Netanyahu doit être évincé pour sauver les otages et l’État tout entier. »

Varda Ben Baruch, grand-mère de l’otage Edan Alexander, a accusé le gouvernement de manquer à son héritage juif en ne rachetant pas les otages.

« Avez-vous oublié ce sur quoi le peuple juif a perduré ? » a-t-elle demandé.

La dernière intervenante était Yifat Calderon, cousine de l’otage Ofer Calderon.

Elle a déclaré que son cousin était retenu en otage « par le Hamas et par le Premier ministre, M. Abandon ».

Calderon a appelé « tous mes militants à monter sur scène ». On ne sait pas exactement à qui elle faisait allusion, mais elle est manifestement irritée par le fait qu’on les empêche de monter sur scène.

Un policier a été vu en train de discuter avec des personnes, dont des parents d’otages, à l’entrée de la scène.

« Au lieu de se battre pour les otages, les gens pensent que nous devons nous battre pour d’autres choses qui n’ont rien à voir », a déclaré Calderon, avant que son micro ne soit coupé.

Certains militants anti-gouvernement ont été vus en train de se disputer avec des contre-manifestants d’extrême-droite pendant que les pompiers éteignaient un feu allumé lors de la manifestation de masse.

Un policier éteignant un feu allumé par des manifestants lors d’une manifestation anti-gouvernement appelant à une action pour obtenir la libération des otages retenus en captivité par le Hamas depuis le 7 octobre, à Tel Aviv le 7 septembre 2024. (Crédit : Jack Guez/AFP)

La police a arrêté au moins deux manifestants lors d’un grand rassemblement à Tel Aviv appelant le gouvernement à obtenir la libération des otages.

Selon les médias israéliens et les informations relayées sur les réseaux sociaux, les manifestants ont brièvement bloqué l’entrée de l’autoroute Ayalon.

La présence policière lors de la manifestation semblait faible. Des agents montaient la garde un peu au nord de l’intersection, aux sorties menant à l’autoroute Ayalon, qui est régulièrement bloquée par les manifestants anti-gouvernement lors des rassemblements hebdomadaires.

La garde montée ne semblait pas être présente.

Des Israéliens portant des cercueils symbolisant les otages assassinés par le groupe terroriste du Hamas à Gaza, alors qu’ils manifestent, à Tel Aviv pour la libération des captifs restants, le 5 septembre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Des foules étaient descendues dans la rue en début de semaine à la suite de l’annonce de l’assassinat de six otages dans un tunnel de Gaza, alors que Netanyahu exigeait le maintien de Tsahal à la frontière entre la bande de Gaza et l’Égypte, un obstacle majeur à la conclusion d’un accord.

Des manifestants bloquant une route et se heurtant à la police lors d’une marche appelant à la libération des Israéliens détenus par les terroristes du Hamas à Gaza, à Haïfa, le 7 septembre 2024. (Crédit : Flash90)

Deux manifestants auraient été blessés lors de la manifestation à Haïfa après avoir été jetés par-dessus des barbelés par la police.

Les deux manifestants ont reçu des soins, selon des rapports de la manifestation.

Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent les manifestants, qui demandent au gouvernement de conclure un accord, traînés depuis le centre d’un carrefour qu’ils bloquaient, l’un d’entre eux saignant de la tête.

Les barbelés auraient été placés sur la route par les manifestants.

Des manifestants ont brièvement bloqué la rue King George, mais ont été repoussés avec force sur le trottoir par la police. La manifestation a ensuite été dispersée.

Des jeunes d’extrême-droite se sont brièvement heurtés à des manifestants anti-gouvernement et pro-accord rue Begin, avant d’être chassés par la police.

Les policiers étaient postés sur un parking voisin où les manifestants les ont alertés de la présence du groupe. Certains manifestants ont accusé la police de ne pas faire son travail correctement.

Les policiers se sont rapidement dirigés vers les jeunes, qui couraient vers le sud, en direction de l’échangeur Kaplan, où ils ont flâné pendant quelques minutes.

Les policiers leur ont ordonné de se disperser et en ont arrêté au moins un qui n’avait pas quitté les lieux.

Le commissaire Avi Ofer, commandant adjoint du poste de police de Lev Tel Aviv, situé à proximité, a demandé « Où sont les militants de droite ? » alors qu’il chargeait le groupe à l’échangeur Kaplan. Alors qu’ils se dispersaient, il s’est moqué des adolescents : « Ne devriez-vous pas être à l’école demain ? »

La manifestation contre le gouvernement et pro-accord sur la rue Begin à Tel Aviv a été dispersée après plusieurs affrontements entre la police et les manifestants.

Dans un communiqué, la police a indiqué que cinq manifestants avaient été arrêtés.

La police s’efforçait d’empêcher les manifestants de franchir les barrières de sécurité et de bloquer l’autoroute Ayalon, selon le communiqué.

« Nous appelons les manifestants à cesser les émeutes qui mettent en danger la police et le reste des manifestants », indiquait le communiqué.

Parmi les personnes arrêtées se trouvait un mineur qui avait traversé la rue après que la police lui a demandé de la quitter.

L’ami du mineur a commencé à se disputer avec l’officier et a été repoussé par d’autres officiers.

Les officiers qui ont traîné les personnes arrêtées vers les tours Azrieli, situées à proximité, ont été suivis par des manifestants en colère qui scandaient : « Officier ! « Officier ! Officier ! Qui protégez-vous ? »

Pendant que la police évacuait le mineur, deux autres policiers tentaient d’évacuer les quelques manifestants restants devant les quartiers généraux de l’armée de la Kirya, à Tel Aviv.

Dans un rare moment de camaraderie, les manifestants ont utilisé le système d’amplification des officiers pour exhorter les personnes présentes à participer aux prochaines manifestations. Les manifestants ont ensuite remercié les officiers et se sont dispersés.

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