Patrick Bruel délivre en direct et avec émotion un message de paix
Il y a quelques jours, le chanteur, qui dit encore croire à une solution à deux États, avait rencontré des proches des otages de Gaza
Invité dans l’émission « C à Vous » sur France 5 ce jeudi 16 novembre à l’occasion de sa nouvelle tournée à venir, le chanteur français Patrick Bruel a montré son émotion en évoquant le conflit entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas et a délivré un message de paix.
« On veut la paix. Je suis Juif et on m’interroge presque car je suis Juif depuis le début de ce conflit, mais je viens en tant que citoyen. Ce qui se passe nous touche tous », a-t-il confié.
Il y a quelques jours, le chanteur avait rencontré des proches des otages de Gaza.
Il avait évoqué ces échanges bouleversants sur Instagram : « Je n’avais pas les mots ; et puis elles et ils ont parlé, raconté, avec tant de dignité. J’ai essayé de garder mes larmes pour plus tard, après les leurs, après leurs sourires, après quelques notes, après une discussion profonde et nuancée avec des personnes magnifiques, des gens de paix », a-t-il notamment écrit.
Sur France 5, le chanteur a regretté que, depuis longtemps, les Juifs français ne reçoivent que peu de soutien face à l’antisémitisme, mais il s’est réjoui de la grande marche du 12 novembre – tout en regrettant l’absence du président Emmanuel Macron.
« Le pire des pièges est d’opposer des communautés, des religions », a-t-il aussi déclaré. « J’ai été triste et choqué le 7 octobre qu’il n’y ait pas eu plus de compassion devant ces atrocités dans les kibboutz, avec les otages. On peut aussi faire preuve de compassion pour les victimes palestiniennes », a-t-il ajouté.
« Tous les amalgames doivent cesser d’un côté comme de l’autre, comme l’importation du conflit sur notre sol », a-t-il dit.
Il a aussi rappelé son engagement à rapprocher les peuples israélien et palestinien, notamment à travers des initiatives culturelles, en chantant avec des artistes des deux origines.
Il a affirmé qu’il croyait encore à une solution à deux États, sans l’extrémisme du Hamas et des groupes terroristes.
Patrick Bruel avait déjà dénoncé l’attaque terroriste du 7 octobre sur les réseaux sociaux.