Israël en guerre - Jour 491

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Raphaël Enthoven décrit le sentiment d’abandon ressenti après le 7 octobre

Dans un petit livre, le professeur de philosophie français affiche les contradictions des défenseurs de la cause palestinienne

Raphael Enthoven, professeur de philosophie, animateur de radio et de télévision, lors de son discours au rassemblement pour demander justice pour Sarah Halimi, sur la place du Trocadéro, devant la tour Eiffel, à Paris, le 25 avril 2021. (Crédit : Geoggroy Van Der Hasselt/AFP)
Raphael Enthoven, professeur de philosophie, animateur de radio et de télévision, lors de son discours au rassemblement pour demander justice pour Sarah Halimi, sur la place du Trocadéro, devant la tour Eiffel, à Paris, le 25 avril 2021. (Crédit : Geoggroy Van Der Hasselt/AFP)

Avec Lettres à un ami arabe, ouvrage publié le 5 juillet, Raphaël Enthoven offre un petit livre personnel où il met des mots sur le sentiment d’abandon ressenti par beaucoup dans la communauté juive après les attentats du 7 octobre.

À l’horreur des crimes commis par le Hamas s’ajoute le malheur d’être incompris par son entourage et d’être finalement renvoyé à sa condition de Juif.

L’originalité de ce texte, qui se présente sous une série de lettres écrites à l’ami qui ne l’est plus, est que le destinataire des courriers est présenté comme un authentique républicain, ennemi de l’islam radical, critique virulent des complaisants du « oui mais », défenseur infatigable de l’esprit Charlie, musulman d’origine et blasphémateur éternel. Toutes ces valeurs, ses combats, semblent s’écrouler au moment de condamner les attaques barbares des groupes terroristes palestiniens contre des civils israéliens. Incapable de qualifier ces actes de terroristes, il préfère le terme de « résistance ». Les infréquentables gauchistes d’hier deviennent les alliés de circonstance d’aujourd’hui. L’antisémitisme ambiant qui enveloppe la France est ignoré, même quand des étudiants de grandes écoles parisiennes se peignent les mains en rouge.

Les mains ensanglantées sont un symbole très controversé en Israël. Il fait entre autres référence aux Palestiniens qui ont fièrement lynché Yosef Avrahami et Vadim Norzhich, deux réservistes israéliens qui s’étaient égarés le 12 octobre 2000 à Ramallah. Les assassins les avaient massacrés de leurs propres mains avant de danser sur leurs corps mutilés, pendus et brûlés devant une foule de Palestiniens qui les encourageaient. Une photo d’un de ces Palestiniens avec les mains ensanglantées est restée dans les mémoires.

Dans ce petit livre, Enthoven expose ainsi à la fois les contradictions des prétendus défenseurs de la cause palestinienne qui cachent leur antisémitisme derrière une critique d’Israël, et l’explosion d’une amitié victime, elle aussi, de la barbarie des hommes du Hamas.

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