Tremblements de terre à Santorin ; le Conseil de sécurité israélien se prépare au risque de tsunami
Les ministères et services d'urgence sont invités à se préparer au faible risque de tsunami ; en pareil cas, Israël aurait 2 heures maximum pour se préparer
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.

Le Conseil de sécurité des services du Premier ministre a demandé aux ministères et services d’urgence de se préparer à l’éventualité d’un tsunami, au large des côtes d’Israël, des suites du violent tremblement de terre qui a frappé l’île de Santorin, en Grèce.
Santorin a enregistré pas moins de 2 000 séismes ces tout derniers jours, ce qui a amené ses habitants et employés à évacuer vers la Grèce continentale. À la suite d’un puissant séisme de magnitude 5,2, mercredi, le gouvernement grec a déclaré l’état d’urgence sur l’île jeudi.
Israël a un littoral, sur la Méditerranée, qui s’étend sur près de 200 kilomètres et le long duquel se trouvent des panneaux d’alerte au tsunami qui indiquent la position de zones surélevées.
Selon les experts, dans l’éventualité – peu probable – d’un tremblement de terre majeur à Santorin susceptible de déclencher des vagues de tsunami en direction d’Israël, le pays disposerait de deux heures maximum pour s’y préparer.
Selon le compte-rendu d’une réuinon d’urgence qui s’est tenue mercredi soir, « compte tenu de la distance qui sépare l’État d’Israël de la zone du tremblement de terre [environ 900 kilomètres], le temps d’alerte estimé pour une vague de tsunami à partir d’un fort tremblement de terre est de deux heures maximum ».
Les services d’urgence et les ministères sont tenus de se préparer à l’éventualité que l’État d’Israël soit frappé par un tsunami.
Selon le site Internet du Front intérieur, un quart des tsunamis connus ont été enregistrés en mer Méditerranée : les plus redoutables ont frappé les plages d’Israël en 1222, 1303, 1870 et 1908. Un petit tsunami a frappé les rives de Jaffa, dans le centre d’Israël, en 1953.