Tsahal dit aider l’ONU à « repousser » une attaque en Syrie dans la région du Golan
Des groupes rebelles mènent depuis le 27 novembre une offensive fulgurante à travers la Syrie, où ils se sont emparés de plusieurs villes dont la deuxième du pays, Alep
L’armée israélienne a annoncé samedi aider les forces de l’ONU à « repousser » une attaque en Syrie.
Des groupes rebelles mènent depuis le 27 novembre une offensive fulgurante à travers la Syrie, où ils se sont emparés de plusieurs villes dont la deuxième du pays, Alep.
« Des individus armés ont attaqué un poste de l’ONU dans la région de Hader, en Syrie », indique Tsahal dans un communiqué en faisant référence à une ville située à la limite de la zone tampon contrôlée par l’ONU sur le Golan, disant être « en train d’aider les forces de l’ONU à repousser l’attaque ».
Un peu plus tôt, Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), avait indiqué que les troupes syriennes s’étaient retirées de leurs positions dans la province de Qouneitra, qui borde le plateau du Golan syrien.
Dans la soirée, l’armée israélienne a indiqué que le chef d’état-major, Herzl Halevi, s’était rendu à la frontière et avait déclaré que son pays « n’intervenait pas dans les événements en Syrie » mais « travaillait à contrecarrer et à prévenir les menaces dans la zone ».
À la question de savoir où en était l’attaque, Tsahal n’a pas voulu donner de précisions sur la situation.
Sollicitées par l’AFP, les forces de maintien de la paix de l’ONU (FINUL) n’avaient pas répondu dans l’immédiat.
L’armée a affirmé qu’elle continuerait à agir « afin de protéger l’État d’Israël et ses citoyens ». Pour cela, elle dit « élaborer des plans pour différentes options ».