Gallant limogé : Des milliers de personnes manifestent en Israël pour protester contre le « traître » Netanyahu

Cinq personnes arrêtées lors de manifestations à Jérusalem et à Haïfa

Des Israéliens bloquent l'autoroute Ayalon à Tel Aviv pour protester contre la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu de limoger le ministre de la Défense Yoav Gallant, le 5 novembre 2024. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Cinq personnes protestant contre la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu de limoger le ministre de la Défense Yoav Gallant ont été arrêtées à Jérusalem et à Haïfa, selon la police, qui a rouvert l’autoroute Route 1 dans la capitale.

Trois manifestants à Jérusalem ont été arrêtés pour avoir « attaqué la police et franchi des barrières » près de la rue Azza à Jérusalem, où les manifestants se sont rassemblés devant la résidence de Netanyahu, indique la police dans un communiqué.

La circulation sur la Route 1 menant à la capitale, que les manifestants avaient bloquée à l’aide de pierres, est de nouveau fluide, selon les autorités.

A Haïfa, la police dit avoir arrêté deux personnes, dont un manifestant soupçonné d’avoir allumé un feu sur une route. Le motif de la seconde arrestation n’est pas précisé.

« Certains manifestants se sont battus avec la police et, à un moment donné, ont commencé à marcher vers l’autoroute pour perturber la circulation », a déclaré la police dans un communiqué.

Netanyahu s’entretient avec le chef d’état-major, le chef du Shin Bet et le directeur du Mossad

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d'une réunion sécuritaire au siège du ministère de la Défense à Tel Aviv le lendemain de l'attaque aux missiles balistiques iranienne avec, de droite à gauche, le chef du Shin Bet Ronen Bar, le chef du Mossad David Barnea, le ministre de la Défense Yoav Gallant, le chef d'état-major de Tsahal Herzi Halevi, le général de division Roman Gofman, secrétaire militaire du Premier ministre, et le chef de cabinet de Netanyahu Tzachi Braverman, le 2 octobre 2024. (Crédit : Ma'ayan Toaf / GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’entretient avec le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi, le chef du Shin Bet, Ronen Bar, et le directeur du Mossad, David Barnea, selon le bureau du Premier ministre.

Il leur dit qu’il « se réjouit de travailler conjointement avec le nouveau ministre de la Défense ».

Cette déclaration intervient alors que des informations font état de son intention de remplacer Halevi et Bar après avoir limogé le ministre de la Défense Yoav Gallant.

Heurts entre manifestants et policiers à Jérusalem ; un manifestant mineur arrêté

La police prend à partie un manifestant à Jérusalem, le 5 novembre 2024. (Crédit : Iddo Schejter/Times of Israel)

Plusieurs affrontements ont lieu entre la police et des manifestants à Jérusalem, la police tirant les manifestants de côté pour procéder à des arrestations.

La police arrête un manifestant mineur qui a tenté de franchir une barricade.

La police a traîné le manifestant dans une ruelle, suivi par des dizaines de manifestants qui réclamaient sa libération, ce que la police a fini par autoriser.

Tsahal abat deux drones en provenance d’Irak

L’armée annonce que deux drones lancés depuis l’Irak en direction d’Israël ont été abattus par l’aviation israélienne il y a peu.

L’un des drones a pénétré dans l’espace aérien israélien, au niveau du désert d’Arava, près de l’aéroport Ramon, ce qui activé les sirènes dans la localité d’Elipaz.

L’armée indique avoir abattu le second drone avant qu’il n’entre dans l’espace aérien israélien.

La Résistance islamique d’Irak, un groupe pro-Iran, a revendiqué ce lancement de drones.

Gallant était un « partenaire de confiance » ; nous collaborerons avec son successeur – Pentagone

Le secrétaire d'État américain à la Défense Lloyd Austin saluant le ministre de la Défense Yoav Gallant à son arrivée au Pentagone, à Arlington, en Virginie, le 25 juin 2024. (Crédit : Andrew Harnik/GETTY IMAGES NORTH AMERICA/Getty Images via AFP)

Le Pentagone déclare que Yoav Gallant, que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a limogé de son poste de ministre de la Défense mardi, a été un « partenaire de confiance » et qu’il continuera à travailler en étroite collaboration avec le prochain ministre de la Défense d’Israël.

« L’engagement de l’Amérique envers la sécurité d’Israël reste inébranlable et le ministère américain de la Défense continuera à travailler en étroite collaboration avec le prochain ministre israélien de la Défense », a déclaré le porte-parole du Pentagone, le général de division Patrick Ryder, dans un communiqué.

Des milliers de personnes bloquent Ayalon pour protester contre Netanyahu, qu’ils taxent de « traître »

Des Israéliens allument un feu de joie lors d'une manifestation après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a limogé le ministre de la Défense Yoav Gallant à Tel Aviv, Israël, mardi 5 novembre 2024. (Crédit : AP Photo/Oded Balilty)

Des milliers de personnes bloquent l’autoroute Ayalon de Tel Aviv, principale artère de circulation du centre d’Israël, lors d’une manifestation spontanée déclenchée par l’éviction du ministre de la Défense Yoav Gallant.

Les manifestants ont interrompu la circulation dans les deux sens, allumé de nombreux feux et érigé des barrages routiers de fortune avec ce qui semble être des panneaux de signalisation déracinés et des matériaux de construction abandonnés.

Peu de policiers sont présents sur place. En raison de la nature spontanée des manifestations, la police n’a pas bloqué les entrées de l’artère avec des camions, comme elle le fait habituellement pour les manifestations hebdomadaires du samedi soir.

On ne sait pas exactement combien de personnes sont présentes, mais le nombre de manifestants dépasse largement les 2 000 – la limite supérieure pour les événements publics à Tel-Aviv en raison des restrictions imposées par le Commandement du Front intérieur, suite aux tirs de roquettes en provenance du Liban.

Les manifestants sur Ayalon invitent ceux qui se trouvent au-dessus, dans la rue Kaplan, à se joindre à eux pour bloquer l’autoroute.

Ayalon est inondée de drapeaux israéliens, de photos d’otages et de drapeaux jaunes symbolisant la solidarité avec les otages. Un manifestant brandit des drapeaux d’Israël et de la Corée du Nord, accusant apparemment le gouvernement de sombrer dans la dictature.

Faisant référence au Premier ministre Benjamin Netanyahu, les manifestants autour de l’un des feux scandent : « C’est un traître ! « C’est un traître ! » et « Combien de sang sera encore versé jusqu’à ce que l’accusé [de corruption] s’en aille ?

Ils reprennent également le mantra des manifestations de masse de 2023 contre la réforme judiciaire du gouvernement : « Démocratie ou révolution ! »

La police installe des canons à eau près de la résidence de Netanyahu à Jérusalem

Des Israéliens protestent contre la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu de limoger le ministre de la Défense Yoav Gallant, près de la résidence du Premier ministre à Jérusalem, le 5 novembre 2024. (Chaim Goldberg/Flash90)

Des manifestants affluent dans les rues de Jérusalem à la suite du limogeage du ministre de la défense Yoav Gallant et demandent la destitution du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qu’ils qualifient de « tyran ».

Ils demandent également la libération des otages détenus par le Hamas.

Les manifestants contournent plusieurs barricades et s’approchent du domicile de Netanyahu avant d’être bloqués par la police.

La police installe des canons à eau sur le site, mais ne les a pas encore utilisés.

Accrochages entre la police et des manifestants devant la résidence de Netanyahu

Des Israéliens manifestent devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu suite au limogeage du ministre de la Défense Yoav Gallant, le 5 novembre 2024 à Jérusalem (Crédit : Menahem Kahana / AFP)

Des milliers de manifestants se sont rassemblés spontanément aux abords de la résidence privée du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem suite au limogeage du ministre de la Défense, Yoav Gallant.

Des manifestations de grande ampleur avaient eu lieu partout dans le pays, en mars 2023, lorsque Netanyahu avait limogé Gallant pour la première fois.

Des escarmouches ont éclaté entre policiers et manifestants.

Les manifestants bloquent l’autoroute Ayalon et allument des feux suite au limogeage de Gallant

Un manifestant tient un panneau disant 'Night of Gallant 2' lors d’une manifestation à Tel-Aviv le 5 novembre 2024 ( Roni Shapiro)

Des manifestants ont investi l’autoroute Ayalon, à Tel-Aviv, pour bloquer la circulation et allumer des feux en signe de protestation contre le limogeage du ministre de la Défense, Yoav Gallant, en pleine guerre.

Appellent notamment à manifester des organisations opposées au gouvernement ainsi que les proches des otages qui reprochent à Netanyahu de faire de la politique politicienne au mépris de la vie de leurs proches.

תל אביב מתחילים בואו pic.twitter.com/iC8Q6aUh80

— לירי בורק שביט (@lirishavit) November 5, 2024

Les manifestants arrivent à Jérusalem et Tel Aviv suite au limogeage de Gallant

Un manifestant tient un panneau disant 'Night of Gallant 2' lors d’une manifestation à Tel-Aviv le 5 novembre 2024 ( Roni Shapiro)

Des centaines de personnes ont commencé à se rassembler à Tel Aviv et Jérusalem en signe de protestation contre le limogeage du ministre de la Défense, Yoav Gallant.

La chaîne N12 a diffusé des images de la police en train d’installer des barricades à proximité de la résidence officielle du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, à Jérusalem tout comme devant le QG de l’armée israélienne à Tel Aviv.

La tentative de Netanyahu de limoger Gallant, l’an dernier, en raison de son opposition à la refonte judiciaire lui avait valu des manifestations de dizaines de milliers de personnes, ce qui l’avait convaincu de revenir sur sa décision.

Liban : Un commando israélien a brouillé les radars de la FINUL lors d’une opération – source judiciaire

Des soldats libanais inspectent une plage qui aurait servi de site de débarquement pour les commandos navals israéliens pour capturer un responsable du Hezbollah lors d'un raid dans la ville côtière de Batroun, au nord du pays, le 2 novembre 2024. (Crédit : Ibrahim Chalhoub / AFP)

L’enquête préliminaire sur l’enlèvement revendiqué par Israël d’un Libanais décrit comme un « agent » du Hezbollah indique que l’armée israélienne a utilisé un canot capable de perturber les radars de la FINUL, la force de l’ONU déployée au Liban, a appris mardi l’AFP auprès d’une source judiciaire.

Israël a confirmé samedi avoir capturé un « agent de haut rang du Hezbollah » lors d’une opération menée par une unité d’élite de la marine à Batroun, au nord de Beyrouth, après qu’une source militaire au Liban a fait état de l’enlèvement d’un « civil » par un « commando naval ».

L’homme enlevé, Imad Amhaz, est âgé d’une trentaine d’années. Une source proche du dossier à Batroun avait assuré à l’AFP qu’il suivait une formation à l’Institut des sciences maritimes et technologiques (Marsati) et résidait dans des logements de l’Institut.

L’enquête préliminaire a montré que « l’opération a été menée avec précision et rapidité et a été préparée de manière professionnelle », a indiqué la source judiciaire mardi.

« Selon l’enquête, l’armée israélienne a utilisé un canot militaire rapide équipé de dispositifs avancés capables de perturber les radars », de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), chargée de surveiller les côtes libanaises, a-t-elle ajouté.

L’Allemagne assume le commandement de la force navale de la FINUL depuis 2021. Selon son site Internet, cette force est chargée de soutenir la marine libanaise dans la surveillance de ses eaux territoriales, d’assurer la sécurité des côtes et d’empêcher l’entrée d’armes ou de matériels connexes au Liban par voie maritime, sans autorisation.

La source a décrit l’incident comme étant « un crime de guerre ayant conduit à une violation de la souveraineté nationale et à l’enlèvement d’un citoyen libanais (…) d’autant que le crime a été commis dans une zone sûre », épargnée par le conflit entre le Hezbollah pro-iranien et Israël qui a tourné à la guerre ouverte depuis fin septembre.

La partie libanaise « ne peut pas soumettre les forces de la FINUL à une enquête ni leur demander de lui fournir des informations ou des images surveillées par ses radars car elles bénéficient d’une immunité », a-t-elle poursuivi.

Netanyahu limoge Gallant, expliquant ne pas avoir confiance dans le ministre de la Défense

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, et le ministre de la Défense Yoav Gallant lors d'un vote sur le budget de l'État en séance plénière de la Knesset, à Jérusalem, le 13 mars 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Invoquant un manque de confiance mutuelle, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé mardi limoger son ministre de la Défense Yoav Gallant, rival de longue date au sein du Likud.

Il sera remplacé par le ministre des Affaires étrangères Israel Katz. Le ministre sans portefeuille Gideon Saar remplacera Katz au poste de ministre des Affaires étrangères.

« Malheureusement, bien que dans les premiers mois de la guerre il y ait eu une confiance et un travail très fructueux, cette confiance s’est fissurée entre moi et le ministre de la Défense au cours des derniers mois », a déclaré Netanyahu.

Il a ajouté qu’ils étaient en désaccord sur la gestion de la guerre et que Gallant avait pris des décisions et exprimé des propos qui contredisaient les décisions du cabinet.

« J’ai fait de nombreuses tentatives pour combler ces écarts, mais ils n’ont cessé de se creuser », a-t-il déclaré. « Ils ont également été portés à la connaissance du public d’une manière inacceptable et, pire encore, ils ont été portés à la connaissance de l’ennemi – nos ennemis en ont alors profité, tirant beaucoup de bénéfices. »

Netanyaou a déclaré que la plupart des membres du gouvernement étaient d’accord avec lui.

Selon Tsahal, la plupart des civils de Jabalia ont évacué malgré les manœuvres du Hamas

Un soldat de Tsahal dans les environs de Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, le 5 novembre 2024. (Emanuel Fabian/Times of Israel)

La grande majorité de la population civile palestinienne de Jabalia, dans le nord de Gaza, a évacué, au moment où l’armée israélienne y poursuit son offensive contre le Hamas, comme dans d’autres villes au nord de la ville de Gaza.

L’armée israélienne assure être parvenue à faire évacuer plus de 55 000 civils de Jabalia que le Hamas tentait de forcer à rester afin de leur servir de boucliers humains. On estimait à 60 000 le nombre de Palestiniens se trouvant à Jabalia avant le lancement de la dernière opération, le mois dernier.

La population s’est déplacée en grand nombre en direction de la ville de Gaza : quelques dizaines d’entre eux seulement ont emprunté le corridor de Netzarim tenu par Tsahal pour se rendre dans la zone humanitaire désignée par Israël dans le sud de la bande de Gaza.

Tsahal affirme disposer de preuves et de témoignages selon lesquels le Hamas aurait violenté et même parfois exécuté des civils qui tentaient de quitter Jabalia.

L’armée israélienne explique vouloir que les civils quittent la ville afin de lui laisser les coudées franches pour mener son offensive contre les terroristes sans risquer la vie d’innocents, le Hamas tentant de se cacher derrière les civils.

Des soldats de Tsahal opèrent à Jabalia, dans le nord de Gaza, sur une photo publiée le 5 novembre 2024. (Armée israélienne)

Des officiers supérieurs ont nié que l’armée mette ici en œuvre un prétendu projet de généraux à la retraite, destiné à assiéger le nord de Gaza pour en faire une zone militaire à l’intérieur de laquelle tout le monde serait une cible potentielle et aucune forme d’aide jumanitaire ne serait admise.

Selon l’armée israélienne, sur le terrain, des dizaines de camions d’aide humanitaire entrent chaque jour dans le nord de Gaza par les deux points de passage d’Erez et les populations civiles peuvent évacuer en toute sécurité sans être prises pour cibles.

Tsahal revendique la capture de 700 membres du Hamas ou d’autres organisations terroristes qui se sont rendus au moment de l’évacuation des civils à Jabalia. Toujours selon elle, figurent parmi ces personnes des dizaines de participants à l’attaque du 7 octobre ou au raid sur le passage d’Erez.

Des camions d’aide humanitaire passent devant un véhicule blindé de Tsahal dans le nord de la bande de Gaza, le 5 novembre 2024. (Emanuel Fabian/Times of Israel)

De source militaire toujours, ces terroristes interpelés donnent à Tsahal des renseignements des plus utiles.

Ce matin, l’armée israélienne a annoncé la mort d’un millier de terroristes lors des derniers combats à Jabalia.

Selon le dernier décompte de Tsahal, le nombre de personnes encore à Jabalia s’élèverait à quelques centaines.

Plusieurs milliers de Palestiniens se trouvent par ailleurs encore à Beit Lahiya, Beit Hanoun ou dans d’autres villes du nord de Gaza, dans lesquelles l’armée prévoit d’intervenir contre le Hamas au titre de l’offensive actuelle.

Dans le cadre de l’opération en cours, qui, selon l’armée israélienne, a vocation à empêcher les membres du Hamas de s’échapper ou de faire venir des renforts de la ville de Gaza, où des milliers d’agents terroristes sont soupçonnés de se trouver, les villes du nord de Gaza – à commencer par Jabalia – sont désormais coupées de la ville de Gaza.

L’opération actuelle est menée par la 162e division, avec le concours de la 401e brigade blindée et des brigades d’infanterie Givati et Kfir.

Depuis le début de cette opération, l’armée israélienne a annoncé la découverte de plus de 200 maisons piégées. A deux reprises, les explosifs n’ont pas été découverts avant l’entrée des soldats, qui ont été blessés .

Cette opération est la quatrième offensive de Tsahal à Jabalia depuis le début de cette guerre commencée il y a maintenant un an. L’armée estime que cette opération lui permettra enfin d’en finir avec le Hamas à Jabalia de façon à ce qu’il ne soit plus le « centre de gravité le plus important » de l’organisation terroriste dans le nord de Gaza.

A ce jour, dix-neuf soldats et officiers de Tsahal ont été tués lors de l’opération à Jabalia, dont le commandant de la 401e brigade blindée.

Tsahal confirme une frappe aérienne sur des dépôts d’armes du Hezbollah en Syrie

Tsahal a confirmé avoir mené des frappes aériennes en Syrie il y a peu, contre des dépôts d’armes du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

Les dépôts d’armes utilisés par le Hezbollah ont été frappés par des avions de chasse dans la région d’al-Qusayr, dans l’ouest de la Syrie, près de la frontière avec le Liban.

Tsahal a précisé que l’unité d’armement du Hezbollah était chargée de stocker des armes au Liban et qu’elle avait récemment étendu ses activités à la Syrie, en stockant des armes à al-Qusayr.

Sept morts à la suite d’une opération de Tsahal en Cisjordanie, selon l’AP

Un véhicule de l'armée israélienne bloque une route lors d'un raid à Qabatiya, au sud de la ville de Jénine, en Cisjordanie, le 5 novembre 2024. (Crédit : Jaafar ASHTIYEH / AFP)

Au moins sept terroristes auraient été tuées lors d’un raid militaire israélien et de frappes aériennes en Cisjordanie, a annoncé le ministère palestinien de la Santé.

Cinq des sept personnes ont été tuées lors de deux attaques israéliennes distinctes dans et près de la ville de Qabatiya, tandis que les deux autres ont été tuées dans la région de Tammun, selon le ministère.

L’armée israélienne a indiqué que ses avions avaient frappé un groupe de terroristes armés et que les troupes avaient arrêté 60 terroristes.

La branche armée du Jihad islamique palestinien, la Brigades Al-Quds, a affirmé que ses membres se sont opposés à des soldats israéliens dans les régions de Qabatiya et de Tammun.

Une usine de dessalement de l’eau de Gaza connectée au réseau électrique israélien

Des Palestiniens déplacés font la queue pour aller chercher de l'eau à Deir al Balah, au centre de la bande de Gaza, le vendredi 23 août 2024. (Crédit : AP Photo/Abdel Kareem Hana)

Une usine de dessalement d’eau de Gaza a été raccordée au réseau électrique israélien afin d’accroître l’approvisionnement en eau potable dans l’enclave côtière déchirée par la guerre.

L’usine, située dans la ville méridionale de Khan Younès, est gérée par l’UNICEF et peut fournir 20 000 mètres cubes d’eau par jour à la zone humanitaire voisine où la grande majorité de la population de Gaza s’est réfugiée pour échapper au conflit.

Le cabinet de sécurité israélien a approuvé en juillet une décision visant à raccorder l’installation de dessalement au réseau israélien, mais il a fallu plusieurs mois pour achever les travaux nécessaires. L’usine a finalement été raccordée dimanche.

La députée Yulia Malinovsky, du parti d’opposition Yisrael Beytenu, a condamné cette initiative : « 101 otages rentrant chez eux – non. Le gouvernement d’Israël s’occupe de son ennemi et non de ses citoyens », a-t-elle écrit sur X.

Israël fournissait près de 50 % de l’électricité de Gaza avant la guerre actuelle, mais a interrompu son approvisionnement en électricité à Gaza le 12 octobre de l’année dernière, à la suite de l’invasion du Hamas et des atrocités commises le 7 octobre.

Les Nations unies et d’autres agences ont déploré la situation humanitaire à Gaza ces dernières semaines, en particulier dans le nord de la bande de Gaza où un groupe d’organisations des Nations unies et d’organisations indépendantes a déclaré la semaine dernière que la situation était
« apocalyptique ».

Frappe aérienne israélienne signalée dans l’ouest de la Syrie

L’agence de presse gouvernementale syrienne SANA fait état d’une frappe aérienne israélienne visant une zone industrielle dans la ville d’al-Qusayr, dans l’ouest de la Syrie, non loin de la frontière avec le Liban.

SANA ne donne pas d’autres détails et Tsahal n’a fait aucun commentaire.

قصف يستهدف مواقع قرب المنطقة الصناعية في القصير بريف حمص pic.twitter.com/pRTYwyYZMZ

— Lebanon Debate (@lebanondebate) November 5, 2024

L’armée détruit des tunnels équipés pour des séjours prolongés dans le sud-Liban

Des soldats interviennent dans le sud-Liban sur une photo non datée publiée par l’armée le 5 novembre 2024 (Armée israélienne)

L’armée a fait savoir que ses unités avaient découvert et détruit un tunnel de 70 mètres de long dans le sud-Liban.

Par voie de communiqué, Tsahal a expliqué que ce tunnel disposait de plusieurs ramifications, dont une salle équipée pour des séjours de longue durée ainsi que des armes.

Une autre opération a permis la découverte d’un second tunnel, lui aussi doté de pièces de vie et d’un certain nombre d’armes.

L’armée a revendiqué la destruction des tunnels et des armes.

Selon l’OMS, une centaine de patients seront évacués de Gaza via Israël aujourd’hui

Illustration : Le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les territoires palestiniens, Richard Peeperkorn, assiste à la journée d'ouverture de la 77e Assemblée mondiale de la santé à Genève, le 27 mai 2024. (Crédit : Fabrice COFFRINI / AFP)

Plus de 100 patients, parmi lesquels des enfants souffrant de traumatismes et de maladies chroniques, seront évacués aujourd’hui de l’enclave de Gaza en proie à la guerre dans le cadre d’une opération exceptionnelle, a fait savoir un responsable de l’Organisation mondiale de la santé.

« Il s’agit de mesures ad hoc. Ce que nous souhaitons, c’est un processus permanent d’évacuation médicale , » a expliqué Rik Peeperkorn, ajoutant que 12 000 personnes attendaient leur transfert.

Les patients prendront place à bord d’un grand convoi qui passera par le point de passage frontalier avec Israël de Kerem Shalom avant de s’envoler pour les Émirats arabes unis ou la Roumanie, a-t-il ajouté.

Au moins 4 personnes tuées lors de raids et de frappes aériennes de Tsahal en Cisjordanie – AP

Des véhicules de l'armée israélienne sur une route lors d'un raid à Qabatiya, au sud de la ville de Jénine en Cisjordanie, le 5 novembre 2024. (Crédit : Jaafar ASHTIYEH / AFP)

Au moins quatre personnes ont été tuées lors d’un raid et de frappes aériennes de l’armée israélienne en Cisjordanie, selon le ministère de la santé de l’Autorité palestinienne.

Le ministère indique que deux personnes ont été tuées dans la ville de Qabatiya et deux autres dans la région de Tammun.

Plus tôt dans la matinée, Tsahal a déclaré avoir effectué une frappe aérienne visant des terroristes armés à Qabatiya.

Le cabinet de sécurité se réunira jeudi

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu tenant une réunion du cabinet de sécurité pour discuter de la réaction d'Israël à l'attaque meurtrière du Hezbollah sur le plateau du Golan la veille, le 28 juillet 2024. (Crédit : Haïm Zach/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu réunira son cabinet de sécurité nationale jeudi à 19 heures au quartier général de l’armée à Tel Aviv, a déclaré l’un des cabinets ministériels au Times of Israel.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’un effort diplomatique visant à trouver une issue négociée aux combats au Liban, et sera la première après les élections américaines de ce soir.

Le chef de la diplomatie française en Israël et dans les territoires palestiniens mercredi

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, tient une conférence de presse à Jérusalem le 7 octobre 2024, après sa rencontre avec son homologue israélien. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)

Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot se rendra mercredi en Israël et dans les territoires palestiniens pour demander un cessez-le-feu à Gaza et « le respect du droit international humanitaire », a-t-il annoncé sur France 2.

« La France a vocation à porter des messages et c’est pourquoi j’irai demain soir en Israël et dans les territoires palestiniens pour y rencontrer les autorités, les acteurs humanitaires, pour porter la voix de la France dans cette région où la guerre a déjà beaucoup trop duré », a déclaré M. Barrot.

Outre le cessez-le-feu, le chef de la diplomatie française veut insister sur « le respect du droit international ».

« Les violations du droit international humanitaire sont inacceptables et doivent cesser », a-t-il souligné.

M. Barrot s’était rendu en Israël à l’occasion du premier anniversaire du 7 octobre.

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, visite le mémorial du festival Nova près du kibboutz Reim, dans le sud d’Israël, où au moins 370 personnes ont été tuées lorsque des combattants du Hamas ont assassiné en masse des festivaliers et en ont enlevé d’autres, à l’occasion du premier anniversaire de l’attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas, le 7 octobre 2024. (Crédit : AHMAD GHARABLI / AFP)

Cette visite intervient alors que les relations entre Israël et Paris se sont nettement tendues ces dernières semaines, après de troublantes déclarations du président Emmanuel Macron ayant appelé à stopper les ventes d’armes utilisées à Gaza ou accusant Israël de « semer la barbarie ».

« Le dialogue n’a jamais été rompu », a insisté M. Barrot.

La Résistance islamique en Irak, soutenue par l’Iran, affirme avoir lancé des drones sur Israël pendant la nuit

La Résistance islamique en Irak, un groupe soutenu par l’Iran, affirme avoir lancé des drones en direction d’Israël pendant la nuit.

Le groupe revendique le lancement de trois drones sur Haïfa entre 2 et 4 heures du matin.

L’armée israélienne a déclaré avoir abattu un drone qui a pénétré dans l’espace aérien israélien en provenance de la Syrie au cours de la nuit.

Des drones lancés sur Israël depuis l’Irak et le Liban ont été abattus

Deux drones lancés sur Israël depuis l’Irak et le Liban ont été abattus par l’armée de l’air israélienne, selon l’armée.

Les sirènes ont retenti à Massada il y a peu de temps après qu’un drone a pénétré dans l’espace aérien israélien. L’armée israélienne affirme que le drone a été lancé depuis « l’est », terme utilisé pour décrire les attaques menées depuis l’Irak.

Un autre drone, lancé depuis le Liban, a déclenché des sirènes à Metula et Kfar Giladi.

Tsahal mène une frappe aérienne contre une cellule terroriste armée en Cisjordanie

L’armée israélienne indique qu’une cellule terroriste armée a été touchée il y a peu lors d’une frappe aérienne dans la région de Qabatiya, en Cisjordanie.

Aucun autre détail n’a été communiqué.

Des proches d’otages détenus à Gaza bloquent l’autoroute de Tel Aviv

Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquent l'autoroute Ayalon à Tel Aviv, le 5 novembre 2024 (Crédit : Adar Eyal)

Des proches d’otages détenus par des terroristes à Gaza bloquent l’autoroute Ayalon à Tel Aviv afin de sensibiliser l’opinion publique à leur sort.

L’autoroute est bloquée près de l’échangeur de La Guardia, dans le sud de la ville.

Les manifestants tiennent de grandes pancartes sur lesquelles figurent les visages de certaines des personnes retenues en captivité dans la bande de Gaza depuis plus d’un an.

פעילות מחאת הנשים ובני משפחות חטופים חוסמים כעת את איילון דרום סמוך ליצחק שדה

צילום: @tomerappelbaum pic.twitter.com/jiWQHL5aIz

— Bar Peleg (@bar_peleg) November 5, 2024

Tsahal intercepte 2 roquettes tirées sur Haïfa depuis le Liban et abat un drone venu Syrie

L’armée israélienne a intercepté deux roquettes tirées depuis le Liban il y a peu de temps.

Les projectiles avaient déclenché des sirènes à Haïfa et dans les communautés environnantes.

De plus, l’armée déclare que les défenses aériennes ont intercepté un drone qui s’approchait de la Syrie pendant la nuit.

אזעקות בחיפה ודרומית לה, נצפו יירוטים מעל מפרץ חיפה@rubih67 (צילום: תומר נגלי) pic.twitter.com/IUI3rrq45O

— כאן חדשות (@kann_news) November 5, 2024

Un soldat israélien grièvement blessé lors des combats au Sud-Liban

Un soldat du 932e bataillon de la brigade Nahal a été grièvement blessé lors de combats au Sud-Liban lundi, déclare Tsahal.

Il a été transporté dans un hôpital en Israël pour y être soigné.