Israël en guerre - Jour 430

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Tsahal se déploie dans la zone-tampon du Golan avec la Syrie – une première depuis 1974

L'armée aurait ciblé des sites d'armes chimiques à Damas et un convoi du Hezbollah fuyant vers le Liban

Des soldats israéliens prenant position sur le plateau du Golan, près de la frontière avec la Syrie, le 7 décembre 2024. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)
Des soldats israéliens prenant position sur le plateau du Golan, près de la frontière avec la Syrie, le 7 décembre 2024. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)

L’armée israélienne a déclaré dimanche avoir pris de nouvelles positions dans la zone tampon située entre Israël et la Syrie, sur le plateau du Golan, se préparant à tous les scénario face à la chute du dictateur Bashar el-Assad.

Tsahal a renforcé sa présence dans les zones concernées par mesure de précaution, mais les directives destinées aux habitants du plateau du Golan n’ont pas été modifiées, ont déclaré dimanche les autorités locales, à la suite d’une nouvelle évaluation effectuée par l’armée.

« Tsahal a déployé des troupes dans la zone tampon et dans plusieurs secteurs qu’il est nécessaire de défendre pour assurer la sécurité des communautés du plateau du Golan et des citoyens d’Israël », a déclaré l’armée dans un communiqué.

Les médias syriens ont indiqué qu’Israël avait ouvert le feu depuis la région.

« Les dernières mesures ont été prises à la suite d’une nouvelle évaluation de la possibilité que des hommes armés pénètrent dans la zone tampon », a déclaré l’armée israélienne. « Nous insistons sur le fait que Tsahal n’intervient pas dans les événements survenant en Syrie. »

C’est la première fois depuis la signature de l’accord de désengagement de 1974 que les troupes israéliennes prennent position dans la zone tampon entre Israël et la Syrie. Par le passé, Tsahal y est brièvement entré à plusieurs reprises.

De la fumée s’élevant au-dessus de la périphérie du village syrien de Hader, sur une photo prise depuis le village druze de Majdal Shams, sur le plateau du Golan, le 7 décembre 2024. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)

L’accord de désengagement entre Israël et la Syrie a mis un terme à la Guerre du Kippour.

Dimanche matin également, la 98e division de Tsahal, ainsi que les brigades de parachutistes et de commandos, ont été dépêchées sur le plateau du Golan, renforçant ainsi les forces déjà présentes dans la région.

Samedi, l’armée a déclaré avoir aidé la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) à repousser une attaque menée par des hommes armés près de la ville de Hader, à proximité de la frontière avec la Syrie. Les forces rebelles ont annoncé avoir pris le contrôle des régions frontalières de Qouneitra et de Deraa en début de journée.

Dans un communiqué, le Conseil régional du Golan a annoncé que les cours dans les villages druzes du nord du plateau du Golan se tiendraient en distanciel – via Zoom -, en raison de l’évolution de la situation, tandis que les cours dans le reste de la région se dérouleraient normalement.

Alors que le régime s’est effondré dans la nuit, Israël a lancé des frappes aériennes en Syrie, touchant des usines d’armement, y compris des sites d’armes chimiques près de Damas, apparemment pour éviter qu’elles ne tombent entre les mains de groupes rebelles, selon les médias syriens.

Par ailleurs, Israël a frappé un convoi du Hezbollah alors que le groupe terroriste chiite libanais se retirait de la ville syrienne de Qousseir, située le long de la frontière avec le Liban, peu avant que les forces rebelles ne s’en emparent, ont déclaré des sources de l’armée syrienne à l’agence Reuters.

Les sources ont indiqué à Reuters qu’au moins 150 véhicules blindés transportant des centaines de combattants avaient quitté la ville par étapes. Depuis que le Hezbollah s’en est emparé en 2013, au début de la guerre civile, Qousseir est depuis longtemps une voie d’approvisionnement majeure pour les transferts d’armes du groupe terroriste et les flux de combattants entrant et sortant de Syrie.

Des combattants rebelles syriens célébrant près de la Tour de l’Horloge à Homs le 8 décembre 2024, après que les forces rebelles sont entrées dans la troisième ville de Syrie pendant la nuit. (Crédit : Aaref Watad/AFP)

Israël a frappé à plusieurs reprises des dépôts d’armes du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah et des fortifications souterraines qu’il avait construites dans la ville.

Le Hezbollah, son protecteur, l’Iran, et son allié, la Russie, ont tous soutenu le régime Assad. La Syrie sert de voie de passage à l’Iran pour acheminer ses armes à son groupe terroriste mandataire.

L’offensive de choc menée par les rebelles, dirigés par la faction islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a débuté le 27 novembre. Les hommes armés se sont emparés de la ville d’Alep, la plus grande ville de Syrie, ainsi que de la ville de Hama, située au centre du pays et quatrième plus grande ville du pays.

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