Une soldate poignardée et légèrement blessée au checkpoint de Qalandiya
L'assaillante palestinienne, mère de 9 enfants, a dit avoir décidé de mener une attaque car son mari avait menacé de divorcer et qu'elle voulait mourir

Une Palestinienne a poignardé et légèrement blessé lundi matin une soldate au checkpoint de Qalandiya, en Cisjordanie, a annoncé la police.
Peu avant 7h00, une Palestinienne s’est approchée d’une soldate du ministère de la Défense, disant qu’elle voulait « poser une question ». Une fois près de la soldate, la femme « a sorti un couteau de son sac, a couru vers l’officier de sécurité et l’a poignardée » à l’épaule, a dit la police.
D’autres gardes présents sur la zone ont rapidement bondi sur l’assaillante palestinienne et l’ont maitrisée, selon la police.
Aucun coup de feu n’a été tiré durant cette arrestation.

Les secouristes ont soigné la victime sur place avant de la transporter à l’hôpital Hadassah Ein Kerem de Jérusalem, selon Magen David Adom.
La victime a 28 ans, selon l’hôpital.
Le COGAT, le coordinateur des activités gouvernementales du ministère de la Défense, a indiqué que la victime était un sous-officier qui participait à la supervision du checkpoint.
Le Shin Bet a indiqué que Asya Kabaneh, 41 ans, du village de Duma, près de Naplouse, a dit aux enquêteurs qu’elle et son mari avaient des problèmes de couple et qu’elle en avait « marre de la vie ».
Kabaneh, mère de neuf enfants, a dit qu’elle avait décidé de mener une attaque après s’être disputée avec son mari le soir précédent au sujet de l’éducation de leurs enfants. Il avait menacé de divorcer.
Les responsables israéliens ont déjà déclaré que beaucoup de terroristes se décidaient à attaquer en raison de problèmes personnels, et certains, comme Kabaneh, souhaitaient se suicider en attaquant un policier ou un soldat.
Dimanche après-midi, un adolescent palestinien a blessé légèrement quatre Israéliens, dont un septuagénaire, avec une paire de pince coupante dans un hôtel de Tel Aviv.
Le jeune homme de 18 ans, dont le nom n’a pas été cité, habite dans la région de Naplouse et serait entré en Israël grâce à une autorisation spéciale pour 24h afin de participer à un voyage de coexistence destiné à promouvoir les relations entre Israéliens et Palestiniens.
Le COGAT a précisé que les permis d’une journée accordés à différentes associations seraient « gelés » jusqu’à ce qu’une enquête puisse être menée.