Witkoff estime que « nous aurons un gros problème » si les otages ne sont pas libérés d’ici samedi midi
Il est difficile de dire si le président américain Donald Trump souhaite la libération de tous les otages encore détenus à Gaza par le Hamas ou seulement ceux incluent dans la phase 1 de l'accord

L’envoyé spécial du président américain Donald Trump au Proche-Orient, Steve Witkoff, prévient qu’il y aura « un gros problème » si le Hamas ne libère pas les otages comme prévu d’ici samedi midi.
« Le Hamas est une organisation terroriste. Il ne devrait pas être autorisé à faire partie du gouvernement de Gaza. C’est une situation malsaine, ils doivent partir », a déclaré Witkoff à la chaîne C-SPAN.
« Le président a dit tout ce que nous devions savoir, c’est-à-dire que samedi, à midi, il s’attend à ce que quelque chose de différent se produise, et si ce n’est pas le cas, il y aura un gros problème », a-t-il ajouté.
"Hamas is a terrorist organization. They can't be allowed to be a part of the government in Gaza. It's an unhealthy situation. They need to go. The President said all that we all need to know, which is: Saturday, 12 o'clock."
— Steve Witkoff pic.twitter.com/fZ87gKy1Vg
— Howard Mortman (@HowardMortman) February 12, 2025
Le Hamas a déclaré lundi – et répété mardi – qu’il prévoyait de retarder la libération de trois otages prévue samedi parce qu’Israël n’aurait pas respecté les conditions du cessez-le-feu, notamment en n’autorisant pas l’entrée à Gaza d’un nombre convenu de tentes et d’autres formes d’aide humanitaire.
Lundi, Trump a proposé qu’Israël mette fin au cessez-le-feu et reprenne les combats si tous les otages n’étaient pas libérés d’ici samedi midi.
Interrogé par Fox News mardi soir, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a expliqué que le président américain Donald Trump avait perdu patience après avoir vu l’extrême maigreur des otages libérés par le Hamas le week-end dernier. « Il en a assez d’attendre que sortent les otages à raison d’un, deux ou trois à la fois. Il est temps pour eux tous de rentrer chez eux », a affirmé Rubio.