Israël en guerre - Jour 371

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Tomer Weingarten, PDG et cofondateur de la société de cybersécurité SentinelOne à la Bourse de New York, le 30 juin 2021 (Crédit : autorisation)
Tomer Weingarten, PDG et cofondateur de la société de cybersécurité SentinelOne à la Bourse de New York, le 30 juin 2021 (Crédit : autorisation)

Après 2021, année dorée, quel avenir pour les technologies israéliennes en 2022 ?

Les firmes à la recherche d’accords d’acquisition à l’échelle mondiale seront un élément clé, mais les marchés des capitaux instables pourraient freiner les valorisations

2021 a été une année exceptionnelle pour les technologies israéliennes – et elle est arrivée dans le sillage d’une autre année dorée qui avait été connue par le secteur en 2020. Les firmes hi-tech israéliennes ont soulevé la somme énorme de 25,4 milliards de dollars entre le mois de janvier et le mois de novembre 2021 – un bond de 136 % par rapport à 2020, qui avait déjà été une année-record marquée par la collecte 10 milliards de capitaux.

Les levées de fonds en faveur des technologies israéliennes ont dépassé l’augmentation moyenne de 71 % qui a été constatée dans les financements du secteur hi-tech dans le monde entier, selon un rapport ce mois-ci par Start-Up Nation Central (SNC).

Il y avait également 79 entreprises « licornes » – ces firmes privées évaluées à plus d’un milliard de dollars – fondées par des Israéliens en date du 15 décembre, dont 41 ont obtenu cette évaluation cette année contre 19 l’année dernière, note Tech Aviv, qui assure un suivi de l’industrie. Trente-trois de ces « licornes », soit 42 %, ont leur siège en Israël ; les autres sont installées à New York (19); dans la Silicon Valley (15); à Boston (5); à Londres (3), à Los Angeles (2) à Singapour (1) et à Chicago (1).

Les firmes technologiques israéliennes ont également connu un bond dans leurs « exits » avec une augmentation sidérante de 520 % en 2021 et une valorisation sans précédent de 81,2 milliards de dollars, contre 15,4 millions de dollars en 2020 – ce qui a fait exploser tous les records de financement précédents, affirme le rapport annuel sur les « exits » technologiques publié la semaine dernière par PwC Israel. Les « exits » se définissent en tant qu’accords de fusion-acquisition ou en tant qu’IPO (offre publique initiale) des actions d’une société.

En 2021, les entreprises israéliennes ont connu un niveau record d’IPO sur le marché boursier américain et sur celui de Tel Aviv. Selon le rapport de PwC, il y a eu 72 IPO israéliennes (dont des accords de type SPAC) et 45 d’entre elles ont été faites à la bourse de Tel Aviv.

La société israélienne Innovid, qui développe une plateforme de diffusion et de mesure de la publicité pour la télévision intelligente, fait ses débuts à la bourse de New York le 1er décembre 2021. (Crédit : Innovid)

Ces IPO et ces SPAC ont atteint une valeur d’environ 71 milliards de dollars, dit le rapport de PwC, contre 19 offres publiques initiales en 2020 qui avaient représenté un montant total de 9,3 milliards de dollars. Parmi les IPO notables, la compagnie de cybersécurité SentinelOne avec une évaluation de 9 milliards de dollars et Monday.com, à 6,8 milliards de dollars.

« 2021 a été une année sans précédent pour les IPOs », commente Rimon, de Meitar. « Il est impossible de se souvenir d’une année telle que celle-là dans l’Histoire, qu’il s’agisse des IPO aux États-Unis ou à Tel Aviv ».

Les activités de fusion-acquisition ont aussi connu un essor en 2021, totalisant la somme record de 11,5 milliards de dollars – soit une hausse de 189 % par rapport à 2020, où elles avaient atteint les 6,1 milliards de dollars, montre le rapport de PwC.

Une tendance qui s’est démarquée cette année a été la montée en puissance du rachat d’entreprises israéliennes par d’autres entreprises israéliennes : selon les données de Start-Up Nation Central, il y a eu 39 transactions de ce type – le nombre le plus élevé jamais enregistré, contre 21 en 2020. C’est un signe de la maturation de l’écosystème d’innovation israélien, selon le rapport.

Parmi les acquisitions les plus notables d’entreprises israéliennes cette année, citons celle d’Avanan, qui sécurise la messagerie dans le cloud, qui aurait été rachetée pour quelque 300 millions de dollars par le géant israélien de la cybersécurité Check Point Software Technologies Ltd en août.

La société DevOps JFrog, basée à Tel Aviv, qui a fait son entrée en bourse sur le Nasdaq l’année dernière, a acheté la startup israélienne Vdoo pour 300 millions de dollars en espèces et en actions en juin, en utilisant une partie des fonds levés lors de l’entrée en bourse pour l’acquisition, et en septembre elle a acheté la start-up israélienne Upswift pour un montant non divulgué.

Enfin, un mois à peine après son introduction en bourse sur le Nasdaq par le biais d’une fusion SPAC, l’entreprise israélienne Taboola, spécialisée dans les recommandations en ligne, a annoncé en juillet qu’elle allait acquérir Connexity, basée à Los Angeles, pour un montant de 800 millions de dollars en espèces et en actions.

Cette activité de fusion et d’acquisition par des sociétés israéliennes devrait s’intensifier l’année prochaine, a déclaré Itay Frishman, également associé chez Meitar.

« L’année 2022 sera caractérisée par un nombre record de rachats d’entreprises israéliennes par d’autres entreprises », a-t-il déclaré. « Ce sera un nombre que nous n’avons jamais vu auparavant et cela découle du fait que ces entreprises seront soumises à une énorme pression pour prouver les valorisations auxquelles elles ont levé des fonds. Pour croître plus rapidement, elles voudront se développer – et pas seulement de manière organique – et elles entreprendront donc de nombreuses acquisitions » pour renforcer leurs activités et leurs ressources humaines.

Un élan technologique mondial

La pandémie de coronavirus a donné une impulsion aux entreprises technologiques dans le monde entier, avec une hausse de la demande en technologies. En effet, les populations étant confinées, les entreprises se sont tournées vers le télétravail et des activités allant de la commande de nourriture aux cours de yoga ont migré en ligne.

Les taux d’intérêt plus bas que jamais, ainsi que l’injection de liquidités par les banques centrales pour maintenir les économies mondiales à flot pendant la pandémie, ont fait exploser les marchés boursiers, les investisseurs se ruant sur les actions technologiques en quête de rendement.

« Les valeurs technologiques ont été quelque peu déconnectées des développements économiques et n’ont pas été affectées par la pandémie », a déclaré Sergey Vastchenok, un analyste principal de la banque d’investissement Oppenheimer. « Elles ont même prospéré pendant la pandémie ».

L’indice composite des valeurs technologiques du Nasdaq et l’indice S&P 500 ont également connu des sommets jamais atteints auparavant au mois de novembre 2021 – un signe du rétablissement de l’économie américaine dans un contexte marqué par d’importantes recettes pour les firmes et par la création de nouveaux emplois.

L’indice composite du Nasdaq s’était élevé d’environ 18 % en date du 17 décembre et le S&P 500 avait connu un essor de 23 %. Le Nasdaq avait connu une hausse d’à peu-près 23 % en 2020.

L’immeuble du Nasdaq, à Times Square à New York. (Crédit : littleny, iStock by Getty Images)

« Tout le monde a besoin de technologie – qu’il s’agisse des consommateurs en bout de chaîne, des entreprises et/ou des nouvelles industries », constate Yifat Oron, à la tête du nouveau bureau à Tel Aviv du géant des investissements américains Blackstone, qui cherche à s’appuyer sur l’écosystème israélien des start-ups. « Et ce besoin de technologie est donc appelé à se maintenir et à potentiellement gagner encore en volume ».

Elle note également que les firmes de capital-risque, les fonds de croissance et les fonds d’investissement privés ont soulevé dans le monde énormément d’argent en 2021 – des fonds dont une partie sera investie pour aider encore au développement des compagnies hi-tech. « Il y a beaucoup de ‘dry powder’ à la recherche d’investissements. »

Dans les neuf premiers mois de cette année, les firmes de capital-risque, aux États-Unis, ont soulevé un total sans précédent de 96 milliards de dollars par le biais de 526 fonds, dépassant allègrement les 85,6 milliards de dollars pour 665 fonds collectés en 2020, selon les données compilées par PitchBook-NVCA Venture Monitor.

« A ce rythme, le seuil de levée de fonds de capital-risque à hauteur de 100 milliards de dollars est bien à notre portée pour la toute première fois », dit PitchBook.

Le levée de fonds d’investissements privés connaît aussi une recrudescence avec des fonds qui, dans le monde entier – y-compris par le biais des firmes de capital-risque – ont atteint les 459 milliards de dollars au cours des six premiers mois de l’année 2021, selon les données de Prequin. Un chiffre qui est 51 % plus élevé que celui correspondant à la même période, en 2020.

« L’argent est là est il ne va pas disparaître à court-terme », dit Oron. « Même si tout le monde cessait de soulever des fonds demain matin, il y a encore beaucoup d’argent dans le système qui attend encore d’être investi ».

Et ainsi, alors que le rétablissement des économies du monde entier se fait par à-coups dans un contexte marqué par l’émergence de variants successifs du coronavirus, il y a des signes de rafraîchissement sur le marché boursier – et peut-être même une correction des marchés qui se profile à l’horizon, avec un niveau d’inflation en essor qui entraîne des craintes sur une hausse potentielle des taux d’intérêt et sur un assouplissement quantitatif. L’inflation, aux États-Unis, a grimpé de 6,8 % au mois de novembre par rapport à il y a douze mois, ce qui est le niveau le plus haut depuis 1982.

Aux États-Unis, la politique de la FED (Federal Reserve System) est considérée comme le principal risque encouru par le marché boursier, l’année prochaine, et elle entraîne d’ores et déjà un flottement et une volatilité des actions sur tous les marchés du monde – un phénomène qui vient s’ajouter à l’ombre que fait planer le variant Omicron, très contagieux. Le 16 décembre, la FED a signalé qu’il pourrait y avoir trois augmentations des taux en 2022 alors que la Réserve s’efforce de lutter contre l’inflation. Elle a par ailleurs annoncé la fin de ses acquisitions de titres – une politique induite par la pandémie – au mois de mars prochain. La semaine dernière, les trois principaux indices boursiers américains ont terminé en baisse après cette annonce de la FED.

« Les prévisions pour l’année prochaine dépendent beaucoup des politiques qui seront mises en œuvre par les banques centrales et, en particulier, par la FED américaine », explique l’analyste d’Oppenheimer, Vastchenok.

« La FED américaine va adopter une politique plus agressive et elle va chercher à normaliser sa politique monétaire, » ajoute-t-il.

Une hausse des taux d’intérêt est un signe de confiance dans le rétablissement de l’économie, indique-t-il, mais elle amènera aussi les investisseurs à privilégier des actions plus traditionnelles, comme les produits à la consommation ou les actifs financiers, au détriment de l’acquisition d’actions technologiques qui recueilleront moins de fonds.

« Une normalisation de l’économie sera moins bénéfique pour les firmes hi-tech qui ont tendance à prospérer pendant les périodes de crise, de pressions, quand les économies s’affaiblissent », continue-t-il.

« Je ne sais pas si on peut parler de correction du marché – il est tout à fait possible que les actions continuent à grimper. Mais elles grimperont à un taux plus bas, ou elles cesseront d’augmenter. On ne va pas assister à une répétition des hausses fortes que nous avons connues en 2020 et 2021, mais je ne pense pas que nous allons non plus voir la mise en place d’un marché bears« .

Un marché boursier qui chute de 20% ou plus par rapport à son plus haut niveau sur les 52 semaines précédentes est appelé marché bears (ou marché baissier) – un marché qui se caractérise généralement par le pessimisme des investisseurs. Un marché bull (marché haussier) désigne les marchés financiers qui connaissent une hausse des prix, ou qui sont dans l’attente de cette hausse.

Vue de la bourse de Tel Aviv, le 25 décembre 2018. (Crédit : Adam Shuldman/Flash90)

Si le marché tourne, note Vastchenok, alors « ce sont les actions qui viennent tout juste d’être émises au Nasdaq ou à la bourse de Tel Aviv qui sont toujours les plus volatiles et elles ont tendance à être frappées les premières parce qu’elles sont nouvelles pour les investisseurs. Créer une base forte d’investisseurs quand vous êtes nouveau, ce n’est pas facile. Les nouveaux entrants sont les premiers dont les actions sont vendues quand il y a une liquidation. Mais c’est parfois aussi une opportunité pour les investisseurs ».

Le rebond de l’économie israélienne

L’économie israélienne a rebondi en 2021 après s’être contractée d’environ 2,4%, l’année dernière, pour cause de pandémie. Elle devrait, selon les prévisions, connaître une croissance de 6,3 % cette année et de 4,9 % en 2022, selon un rapport de l’OCDE qui a été publié au début du mois. Les auteurs du rapport ont averti que le rétablissement économique national pourrait être ralenti en cas de nouvelles détérioration de la situation sanitaire ou si l’augmentation de l’inflation est plus forte ou qu’elle persiste davantage que les projections ne l’envisagent pour le moment.

L’industrie technologique a été déterminante dans le rétablissement de l’économie du pays dans la mesure où elle a non seulement continué à fonctionner mais qu’elle a même prospéré dans ce contexte de crise sanitaire, avec des employés en télétravail et des accords – ventes, fusions-acquisitions et investissements – conclus via Zoom.

En 2022, l’inflation en Israël devrait baisser à 1,4 % (elle est à 2,5 % cette année) avec la réouverture des goulets d’étranglement des chaînes d’approvisionnement et la stabilisation des coûts de la logistique et des transports, ont écrit les analystes de Leader Capital Markets, firme de conseil en termes d’investissements bancaires et financiers, dans un rapport annuel en direction des investisseurs.

Ces analystes prévoient une croissance de l’économie israélienne de 4,8 % l’année prochaine et ils anticipent une hausse des taux d’intérêt de la part de la Banque d’Israël de 0,25 % pendant le troisième trimestre de l’année 2022. Ces taux sont actuellement au niveau historiquement bas de 0,1 %.

Le gouverneur de la Banque d’Israël Amir Yaron s’exprime lors d’une conférence de presse à la Banque d’Israël à Jérusalem, le 7 janvier 2019. (Crédit : Noam Revkin Fenton/Flash90)

Le shekel est l’une des devises ayant affiché la meilleure performance dans le monde en 2021. Il a même atteint un niveau-record qui n’avait pas été connu depuis 26 ans au mois de novembre et il devrait continuer à se renforcer l’année prochaine. Les analystes de Leader prédisent que le cours de la monnaie pourrait s’élever à 3,05 shekels contre un dollar d’ici la fin 2022.

Le taux représentatif du shekel était de 3,115 shekels contre un dollar en date du 17 décembre.

« Le rétablissement continu de l’économie mondiale, l’environnement caractérisé par des taux d’intérêt bas et le niveau élevé des liquidités sur le marché continueront, selon nos estimations, à soutenir le marché des capitaux en Israël et dans le monde », ont écrit les analystes. « Il n’y a aucun doute sur le fait que le coronavirus est encore présent et qu’il peut continuer à secouer l’économie du monde l’année prochaine également – mais l’efficacité forte des vaccins, qui s’ajoute au développement de thérapies antivirales efficaces, sont la preuve que la COVID-19 est en train de passer de l’état de pandémie » à celui de phénomène « endémique ».

Les entreprises technologiques israéliennes continueront à être une cible attractive pour les firmes étrangères, explique Rimon, de Meitar. Mais les valorisations déjà fortes de ces firmes rendent leurs actions plus difficiles à acheter – et les efforts se concentreront donc sur l’acquisition de titres de compagnies plus modestes et plus faciles à digérer, précise-t-il.

Les IPOs continueront l’année prochaine, mais probablement pas au même rythme effréné, ajoute-t-il. Les accords de SPAC (Special Purpose Acquisition Company ou société d’acquisition à vocation spécifique) vont, eux aussi, se maintenir, affirme-t-il – ne serait-ce que parce qu’un grand nombre de firmes de type SPAC ont d’ores et déjà été établies et qu’elles ont soulevé des fonds qui doivent être utilisés pour une fusion avec une autre entreprise dans les 18 mois.

« Les SPACs sont encore considérés comme des sortes d’OVNI qui soulèvent certaines interrogations », s’exclame Rimon, de Meitar. « Mais je ne pense pas que cette tendance va s’interrompre de manière significative parce qu’il y a de nombreuses SPACs qui ont levé des fonds et qu’elles ont 18 mois pour procéder à une fusion-acquisition – elles devront rendre l’argent aux investisseurs le cas échéant. C’est donc un phénomène qui va continuer. »

Un trader de Wall Street réagit à la chute des cours des actions à la Bourse de New York, le 9 mars 2020. (Crédit : AP / Richard Drew)

Les SPAC, qui ont été très en vogue à Wall Street au début de l’année, ont connu un bond dans le remboursement aux investisseurs au mois de septembre, ce qui signale qu’elles ont largement perdu en pouvoir d’attraction. Aujourd’hui, toutefois, de nouveaux accords de SPAC se sont à nouveau conclus avec des chiffres en hausse pour les mois d’octobre et de novembre, selon des données réunies par le Financial Times.

En observant les spécificités de l’investissement technologique, les secteurs qui ont attiré le plus de capital en 2021 – cela avait déjà été le cas en 2020 – sont les entreprises spécialisées dans les technologies de l’information et dans les infrastructures de données, dans la cybersécurité et dans la FinTech, selon les données de Start-Up Nation Central.

Et ces secteurs continueront à avoir le vent en poupe en 2022, dit Oron de Blackstone, ainsi que d’autres secteurs hi-tech émergents comme les technologies alimentaires.

De plus, l’ensemble des technologies qui permettent aux firmes d’augmenter leur production devraient prospérer elles aussi, ajoute-t-elle. Parmi elles, celles qui développent des outils permettant de dynamiser la productivité ou qui aident le passage d’une entreprise dans le cloud.

Les technologies qui aident à détecter, recruter et former les nouveaux talents – alors même que l’industrie manque de personnels compétents – seront également à l’honneur, continue-t-elle, évoquant les produit de recherche, de recrutement ou de communication avec les employés ou ceux qui facilitent le versement des salaires.

Ce manque de main-d’œuvre sera également aussi un élément déterminant dans l’adoption de technologies permettant l’automatisation ou la numérisation de processus simples dans des processus considérés comme très difficiles, comme dans le codage ou dans la cybersécurité, ajoute Oron.

Conformément à la plus grande prise de conscience des défis posés par le changement climatique, des outils de mesure, de suivi et de contrôle des registres environnemental, social et de gouvernance des entreprises seront, eux aussi, sans doute privilégiés par les investisseurs. « Ce secteur est à ses tous premiers stades », explique-t-elle.

Certains des investisseurs les plus actifs, cette année, ont été les fonds de capital-risque étrangers qui figurent parmi les plus importants investisseurs dans le monde, explique Start-Up Nation Central dans son rapport. Parmi eux, Insight Partners, qui a participé à 49 tours d’investissement au sein de l’État juif, Bessemer Venture Partners, qui a pris part à 23 tours et Tiger Global Partners qui a participé à 16 tours.

« Les firmes de capital-risque n’établissent pas les tendances, nous ne prédisons pas les tendances », explique Eden Shochat, qui a co-fondé le fonds de capital-risque Aleph, dont le siège se situe à Tel Aviv. « Nous rencontrons les fondateurs d’entreprise qui partagent leur vision avec nous et qui veulent se lancer, et on y va ».

« Des perturbations arriveront s’il y a de l’inefficacité, il n’y a pas de domaine spécifique », ajoute Shochat.

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