Israël en guerre - Jour 474

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Des insurgés islamistes syriens se tiennent sur un véhicule blindé de l'armée syrienne saisi dans la banlieue de Hama, en Syrie, le mardi 3 décembre 2024. (Crédit : AP Photo/Ghaith Alsayed)
Des insurgés islamistes syriens se tiennent sur un véhicule blindé de l'armée syrienne saisi dans la banlieue de Hama, en Syrie, le mardi 3 décembre 2024. (Crédit : AP Photo/Ghaith Alsayed)

Démoralisée, abandonnée par ses alliés : pourquoi l’armée syrienne n’a pas défendu Assad

Corruption, soldats sous-payés, dépendance envers l’Iran et la Russie ont conduit à des désertions et à l’effondrement militaire face aux insurgés islamistes

Des insurgés islamistes syriens se tiennent sur un véhicule blindé de l'armée syrienne saisi dans la banlieue de Hama, en Syrie, le mardi 3 décembre 2024. (Crédit : AP Photo/Ghaith Alsayed)

Farhan al-Khouli, militaire syrien âgé de vingt-trois ans, était mal payé et démoralisé.

Situé en pleine forêt, son avant-poste militaire, non loin de la ville d’Idlib tenue par les insurgés islamistes, aurait dû compter neuf soldats, mais ils n’étaient plus que trois, les autres ayant soudoyé les commandants pour échapper au service, explique-t-il. Et l’un des deux conscrits qui se trouvaient avec lui était considéré par ses supérieurs comme mentalement inapte, raison pour laquelle il ne lui faisait pas confiance avec une arme à feu, poursuit Khouli.

Pendant des années, celles de la très longue guerre civile en Syrie, les insurgés islamistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) sont restés massés derrière la ligne de front voisine.

Mais le mercredi 27 novembre, le commandant de Khouli – situé lui dans un autre poste derrière les lignes de front – l’a appelé sur son téléphone portable pour lui dire qu’un convoi d’insurgés se dirigeait dans sa direction et qu’il leur fallait tenir bon et se battre.

Khouli a mis son téléphone en mode avion, a retiré son uniforme pour revêtir ses effets civils, abandonné son fusil et pris la fuite. Le long de la route, en direction du sud, il a croisé d’autres soldats déserteurs.

« Quand j’ai regardé derrière moi, j’ai vu tous ces gens qui marchaient comme moi. Le fait de voir quelqu’un fuir leur a donné envie d’abandonner les armes et prendre la fuite eux aussi », a-t-il confié à Reuters cette semaine depuis Damas, où il a trouvé du travail dans des écuries.

En un peu moins de deux semaines, les insurgés islamistes ont pris Damas, la capitale et renversé l’ancien président Bachar al-Assad, dont l’armée s’était purement et simplement délitée.

Cette déroute a brusquement mis fin à un conflit qui durait depuis 13 ans, à l’origine de centaines de milliers de victimes.

Un insurgé islamiste passe devant un char des forces gouvernementales abandonné sur une autoroute à Damas, en Syrie, le dimanche 8 décembre 2024. (Crédit : AP Photo/Hussein Malla)

Reuters s’est entretenu avec une dizaine de sources, dont deux déserteurs de l’armée syrienne, trois officiers supérieurs syriens, deux commandants de milices irakiennes travaillant avec l’armée syrienne, une source proche des services de sécurité syriens et une autre, très au fait de l’idéologie du groupe terroriste libanais du Hezbollah, l’un des principaux alliés militaires d’Assad.

Ces sources, sans oublier les documents des services de renseignement découverts par Reuters dans un bureau militaire abandonné de la capitale, expliquent assez précisement la manière dont l’armée d’Assad, autrefois redoutée, s’était vidée de sa substance sous le coup de la démoralisation de ses troupes, de sa forte dépendance envers des alliés étrangers, surtout au niveau du commandement, et de la colère grandissante face à une corruption endémique.

La plupart de ces sources ont demandé à rester anonymes, soit parce qu’elles n’étaient pas autorisées à parler aux médias soit par crainte de représailles.

Depuis le début de la guerre, en 2011, le commandement de l’armée d’Assad dépendait des forces alliées iraniennes, libanaises et irakiennes – toutes financées par l’Iran – pour garnir les rangs des meilleures unités de combat en Syrie, expliquent les sources haut placées.

Une grande partie des structures de commandement opérationnel de l’armée syrienne étaient placées sous l’autorité de conseillers militaires iraniens et de leurs alliés des milices, ajoutent-ils.

Mais le printemps dernier, nombre de conseillers militaires iraniens sont partis suite aux frappes aériennes israéliennes sur Damas et les derniers ont pris la fuite la semaine dernière, affirment les commandants des milices irakiennes qui travaillaient à leurs côtés.

Un drapeau officiel syrien gît au sol non loin d’insurgés islamistes, sur le tarmac de l’aéroport international d’Alep, à Alep, le 2 décembre 2024. (Crédit : AP Photo/Omar Albam)

Hommes armés et chefs du Hezbollah étaient déjà partis en octobre pour prendre part à la guerre au Liban contre Israël, explique la source familière de l’idéologie du Hezbollah.

Le principal centre de commandement et de contrôle de l’armée syrienne avait cessé de fonctionner normalement suite au départ des officiers – iraniens et du Hezbollah – et il manquait à l’armée une stratégie de défense, en particulier pour la deuxième ville de Syrie, Alep, expliquent un colonel syrien, deux sources proches des services de sécurité syriens et une autre, proche des services de sécurité libanais et familière de l’armée syrienne.

En revanche, comme l’a avancé l’International Crisis Group dans le sillage de la chute d’Alep, les insurgés islamistes du nord-ouest, en nombre bien plus faible que l’armée, ont passé des années à se regrouper sous l’autorité d’un centre de commandement en vue des combats.

Reuters n’est pas parvenu à joindre de représentant en fonction des forces armées.

Le chef le plus puissant de Syrie, Ahmad al-Sharaa, a déclaré mercredi à Reuters son intention de dissoudre les forces armées syriennes.

La mission de l’Iran auprès des Nations unies, les milices irakiennes et le Hezbollah n’ont pas souhaité s’exprimer.

La chute d’Alep

Au moment de l’attaque d’Alep, fin novembre, les unités de l’armée n’ont pas reçu de consignes claires, laissées libres de faire ce qu’elles souhaitaient ou de se replier sur la ville stratégique de Homs pour se regrouper, expliquent deux sources proches des services de sécurité syriens.

Alep est tombée sans grande résistance le 29 novembre dernier, soit deux jours après le début de l’offensive, une véritable onde de choc pour l’armée, précisent trois officiers supérieurs syriens.

Est restée sur le terrain une armée syrienne cruellement privée de cohésion, estiment toutes les sources, citant l’exemple de plusieurs unités en sous-effectif par la faute d’officiers coupables d’avoir accepté des pots-de-vin pour accorder des permissions ou de les avoir renvoyés chez eux contre leur salaire.

Des personnes se réjouissant en tenant un grand drapeau de l’opposition syrienne sur la place des Omeyyades, à Damas, le 9 décembre 2024. (Crédit : Omar Haj Kadour/AFP)

Selon le rapport Military Balance du groupe de réflexion IISS, en 2020, l’armée comptait 130 000 membres et était déjà laminée par la longue guerre civile, sorte de milice sans grande structure axée sur la sécurité intérieure.

Dans les jours qui ont précédé l’effondrement du régime, dimanche dernier, les Etats-Unis disposaient d’informations faisant état d’un grand nombre de désertions voire de changement de camp, sans parler de la fuite de certains vers l’Irak, ajoute un membre des autorités américaines témoignant sous couvert d’anonymat.

Reuters n’a pas pu établir de manière précise l’ampleur réelle du manque de main-d’œuvre dans l’armée, ni les effectifs actuels.

Des sources proches de l’armée syrienne évoquent des officiers et des troupes qui étaient démoralisés par des salaires toujours bas – même après des victoires militaires douloureuses qui avaient été remportées au début de la guerre. Une perte de moral également entraînée par des informations – que Reuters n’a pas été en mesure de vérifier – laissant entendre que la famille proche d’Assad continuait, pendant ce temps-là, à considérablement s’enrichir.

Le 28 novembre, le commandement général de l’armée avait diffusé un télégramme ordonnant à toutes les troupes de se tenir prêtes au combat, selon un document militaire qui a été découvert par Reuters dans un bureau des services de renseignement de l’armée de l’air, à Damas.

Signe que le régime était désespéré, la direction du renseignement syrien de l’armée de l’air – une instance de premier plan, également proche de la famille Assad – avait accusé ses hommes de faire preuve de « laxisme » aux checkpoints de tout le pays. Une accusation lancée après la prise d’assaut de l’un de ces postes de contrôle par les rebelles dans le sud du pays, le 1er décembre. Les forces de sécurité avaient alors été averties que leurs hommes écoperaient « d’une sanction sans aucune indulgence » s’ils ne se battaient pas, selon le document consulté par Reuters.

Des combattants de l’opposition syrienne saisissent des munitions abandonnées par l’armée dans la ville de Khan Assubul, au sud-ouest d’Alep, le 1er décembre 2024. (Crédit : Ghaith Alsayed/AP)

Malgré les ordres, malgré les menaces, un nombre croissant de soldats et d’officiers avaient commencé à déserter, selon toutes les sources.

Au lieu d’affronter les rebelles – ou même les manifestants non-armés – les habitants des villes syriennes avaient pu voir des soldats abandonner leur poste, revêtir des vêtements civils et rentrer chez eux dans de nombreuses vidéos qui avaient commencé à circuler en ligne.

Les journalistes de Reuters qui sont entrés en Syrie dimanche ont trouvé des uniformes de l’armée encore épars dans les rues de Damas.

Des officiers corrompus

La corruption et le manque de moral s’étaient propagés jusqu’au sommet de la hiérarchie.

Ces dernières années, de nombreux officiers de rang intermédiaire avaient ressenti un mécontentement croissant, furieux que les sacrifices et que les victoires remportées par l’armée, pendant la guerre, ne se traduisent pas par de meilleures rémunérations, par de meilleures conditions et par de meilleures ressources, confient deux officiers encore en activité, un haut-gradé récemment retraité et un officier ayant déserté.

En 2020, la Russie et la Turquie avaient conclu un accord qui avait gelé les lignes de front après la reprise, par Assad, de toutes les grandes villes et de l’autoroute principale reliant Damas à Alep, ce qui avait encore accentué la partition d’un pays également divisé par des zones contrôlées par les Kurdes.

Mais l’économie syrienne avait continué à souffrir des sanctions américaines et de la réduction des aides étrangères, dit Aron Lund, qui est membre du think-tank Century International, spécialisé dans le Moyen-Orient. Une inflation galopante avait suivi.

Un combattant syrien anti-gouvernemental tire sur une grande banderole à l’effigie du président syrien Bachar Assad, accrochée à la façade d’un bâtiment municipal dans la ville de Hama, au centre-ouest du pays, le 5 décembre 2024 (Crédit : Bakr Alkasem/AFP).

« Les choses n’ont fait qu’empirer pour tout le monde, sauf pour les oligarques et pour les élites qui évoluaient autour d’Assad. Ce qui semble avoir été incroyablement démoralisant », indique Lund.

Alors que des décrets adoptés en 2021 avaient, dans l’ensemble, permis de multiplier par deux les salaires des militaires de manière à suivre l’inflation qui avait dépassé les 100 % cette année-là, le pouvoir d’achat avait de toute façon rapidement chuté avec l’effondrement de la livre syrienne face au dollar.

Le colonel Makhlouf Makhlouf, qui a servi dans une brigade d’ingénierie, note que si quelqu’un osait venir se plaindre de la corruption, il était convoqué et interrogé par un tribunal militaire – ce qui lui est arrivé plus d’une fois, continue-t-il.

« Nous vivions dans une société effrayante. Nous avions peur de dire ne serait-ce qu’un seul mot », dit Makhlouf. En poste à Hama, il a déserté avant que la ville ne tombe entre les mains des rebelles en date du 5 décembre, précise-t-il lors d’une interview accordée à Alep, le même jour.

La colère s’était particulièrement accrue au cours des douze derniers mois, selon un officier des services de renseignement militaire en poste, qui fait remarquer qu’il y avait « un ressentiment croissant à l’égard d’Assad », y compris parmi les principaux partisans de haut-rang appartenant à sa communauté alaouite, minoritaire dans le pays.

Des années de désintégration

L’expérience militaire de Khouli est, à elle seule, une illustration des problèmes connus par l’armée – et elle contribue à expliquer le manque de loyauté de cette dernière à l’égard du régime d’Assad.

Lui-même avait été recruté pour faire son service obligatoire de 18 mois à l’âge de 19 ans, après avoir payé un officier pour retarder son service d’une année.

Quand sa période de service s’était terminée, il avait reçu l’ordre de rester dans l’armée pour une durée indéterminée. Il avait déserté mais il avait ensuite été retrouvé par une patrouille. Il avait été emprisonné pendant 52 jours avant d’être envoyé sur une base isolée, située à proximité d’Idlib.

Il était payé 500 000 livres syriennes (40 dollars) par mois. Les rations de l’armée étaient souvent pillées avant d’arriver à destination. Parfois, la totalité de son salaire était consacrée à l’achat de nourriture.

Des combattants anti-gouvernementaux atteignent l’autoroute près de la ville d’Azaz, dans le nord de la Syrie, le 1er décembre 2024. (Crédit : Rami al SAYED / AFP)

Ses camarades qui avaient de l’argent versaient 100 dollars aux officiers pour pouvoir quitter le service – ce qui n’était pas son cas. La brigade de Khouli était censée compter 80 soldats, mais il n’y en avait que 60 en réalité, raconte-t-il.

Il évoque les mauvais traitements infligés par les officiers – avec notamment des travaux manuels lourds consistant à creuser des talus de terre par temps très chaud ou par temps très froid et pendant la nuit.

Reuters n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante ses dires.

Pour un ancien major, le recours à ces jeunes hommes recrutés de force a été une « erreur fatale ».

Ancien logisticien au sein de l’armée, Zuhair, 28 ans, explique au cours d’une interview accordée mardi à Damas qu’il a vu des officiers voler et vendre des groupes électrogènes ou du carburant. « Tout ce qui les intéressait, c’était de profiter de leur position pour gagner de l’argent », dit-il.

Il a combattu pour Assad pendant des années – mais il a des cousins parmi les rebelles et lorsqu’ils avançaient, il ne cache pas les avoir applaudis. « Je n’ai pas les mots pour décrire combien je suis heureux », s’exclame-t-il.

Une dépendance excessive à l’égard des alliés

Pour lutter contre le premier soulèvement de l’opposition qui avait débuté par des manifestations en 2011, Assad avait compté sur ses alliés. La Russie avait envoyé des avions qui avaient bombardé les positions des rebelles, l’Iran avait délégué des conseillers militaires et des membres du groupe terroriste du Hezbollah sur le territoire syrien. Des milices irakiennes soutenues par l’Iran et un autre groupe formé à partir de combattants chiites en provenance d’Afghanistan étaient, eux aussi, venus à la rescousse.

Leurs aptitudes au combat et leur bien-être contrastaient nettement avec ceux des soldats syriens. Un commandant de la milice irakienne qui était, à l’époque, déployé à proximité d’Alep indique avoir rencontré un peloton syrien qui devait être initialement composé de trente soldats. Ils n’étaient que huit.

Les miliciens invitaient souvent ces soldats à manger – prenant en pitié la triste qualité et la quantité médiocre de leurs rations, se souvient-il.

Des photos brisées de l’ayatollah Ali Khamenei et de l’ayatollah Ruhollah Khomeini, gisent sur le sol de l’ambassade d’Iran après que les forces d’opposition ont pris le contrôle de la ville de Damas, en Syrie, le 8 décembre 2024. (Crédit : AP Photo/Ghaith Alsayed)

Le Hezbollah et les milices alliées considéraient les forces régulières syriennes avec un mépris certain, selon les commandants des milices irakiennes et un spécialiste du Hezbollah.

Ils ne leur faisaient pas confiance concernant les opérations importantes et ils refusaient souvent de se battre à leurs côtés, ajoutent ces sources.

Le 7 octobre a tout changé

La présence de l’Iran en Syrie a été réduite dans les mois qui ont suivi le pogrom commis par le Hamas, l’organisation terroriste soutenue par Téhéran, dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023, expliquent un commandant de la milice irakienne stationné aux abords d’Alep et un conseiller militaire irakien basé à Damas.

La réponse d’Israël au massacre commis par le Hamas – les hommes armés avaient froidement tué plus de 1 200 personnes et kidnappé 251 personnes, qui avaient été prises en otage dans la bande de Gaza – avait été de multiplier les frappes sur les cibles liées à l’Iran, y compris sur le territoire syrien.

Le 1er avril, une attaque avait causé la mort de hauts-commandants des Gardiens de la révolution iraniens dans un bâtiment qui était situé à l’intérieur même de l’enceinte d’un consulat iranien, à Damas. Israël n’a jamais revendiqué la frappe – qui reste très largement attribuée à l’État juif.

Les sources irakiennes précisent toutes les deux que le nombre de commandants des Gardiens de la révolution en Syrie avait considérablement diminué ensuite. Une source précise que le commandement des opérations militaires, en Syrie, avait très nettement perdu en matière d’efficacité en conséquence – une situation qui a encore été exacerbée par le retrait du Hezbollah, au mois d’octobre.

Un rebelle armé salue la foule lors d’un rassemblement sur la place Karama pour accueillir l’arrivée des rebelles des gouvernorats d’Alep et de Daraa dans la ville de Sweida, dans le sud de la Syrie, le 10 décembre 2024. (Crédit : SHADI AL DUBAISI / AFP)

La Russie a bien effectué des frappes aériennes sur les rebelles qui avançaient en direction de Hama et de Homs mais contrairement aux phases antérieures de la guerre, il n’y a pas eu de soldats au sol suffisamment efficaces pour pouvoir en tirer profit.

Et enfin, le 7 décembre, la Russie a appelé à une transition politique. Le Kremlin et le ministère russe des Affaires étrangères ont décliné notre demande de commentaire pour les besoins de cet article. Le Kremlin a toutefois fait savoir, mardi, que la Russie avait « livré de nombreux efforts » pour aider Assad pendant la guerre civile mais que la situation s’était ensuite détériorée.

À Alep, les forces syriennes s’étaient appuyées sur le Hezbollah pour assurer le commandement des opérations, déclare un colonel alaouite appartenant à l’armée syrienne. Sans conseillers iraniens, en l’absence du Hezbollah, l’armée n’a pas pu conserver les environs de la ville, notent le colonel, le commandant irakien et le conseiller irakien.

Les milices irakiennes ont envoyé davantage d’hommes en Syrie la semaine dernière – mais elles ont constaté que tous les canaux de communication avec les conseillers militaires iraniens avaient été coupés, raconte le commandant irakien.

Vendredi, après la prise de la ville de Hama par les rebelles, les groupes irakiens ont été sommés de partir, ajoute-t-il.

« La bataille pour la Syrie a été perdue dès le premier jour », a ajouté le conseiller militaire irakien.

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