Israël en guerre - Jour 366

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Le village palestinien de Zanutah abandonné par ses habitants à la suite d'une série d'attaques présumées et d'incidents de harcèlement par des résidents d’implantations extrémistes de la région, dans les collines du sud de Hébron en Cisjordanie, le 9 novembre 2023. (Crédit : Jeremy Sharon/Times of Israel)
Le village palestinien de Zanutah abandonné par ses habitants à la suite d'une série d'attaques présumées et d'incidents de harcèlement par des résidents d’implantations extrémistes de la région, dans les collines du sud de Hébron en Cisjordanie, le 9 novembre 2023. (Crédit : Jeremy Sharon/Times of Israel)

Face aux violences, des centaines de Palestiniens fuient les villages de Cisjordanie

Une focalisation sur la guerre à Gaza et les relations troubles entre militaires et activistes pro-implantations ont entraîné une augmentation des attaques anti-palestiniennes, dépeuplant les villages

Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.

L’attaque sauvage commise par le Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre, et les atrocités perpétrées par le groupe terroriste, ce jour-là, ont plongé Israël dans la guerre, faisant peser sur l’État juif une menace sécuritaire sans précédent depuis un demi-siècle.

En même temps, l’assaut du 7 octobre a eu des répercussions graves sur les civils palestiniens en Cisjordanie, violemment agressés et harcelés par des partisans extrémistes du mouvement pro-implantations et par des unités de réservistes spécialement formées, dans l’armée, pour renforcer la sécurité autour des implantations israéliennes.

Selon des groupes de défense des droits de l’Homme comme Btselem et La Paix Maintenant, et selon le Bureau de la coordination des Affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), cette vague de harcèlement a eu des conséquences, amenant des centaines de Palestiniens qui vivaient dans des communautés rurales vulnérables à abandonner leurs maisons et leurs villages.

Btselem a ainsi annoncé que 963 Palestiniens issus de 16 communautés de Cisjordanie avaient été déplacés en résultat du massacre du 7 octobre.

L’OCHA a enregistré, pour sa part, des chiffres encore plus élevés en indiquant que pas moins de 1 149 personnes appartenant à des communautés rurales avaient été déplacées en raison des violences commises par des partisans du mouvement pro-implantations et des restrictions placées sur l’accès aux terres.

Lors d’une visite récente dans le sud des collines de Hébron, le Times of Israel s’est entretenu avec plusieurs résidents palestiniens au sujet de ces attaques. Le journaliste que je suis s’est aussi rendu dans l’un de ces villages fantômes, dorénavant abandonnés par leurs habitants.

Un soldat réserviste armé et masqué appartenant aux nouveaux « bataillons de défense régionale » harcèle des Palestiniens dans le village d’At-Tuwani, dans le sud des collines de Hébron, en Cisjordanie, le 12 novembre 2023. (Capture d’écran : Yesh Din)

Les incidents impliquant des cas de harcèlement sont nombreux. Dimanche dernier, deux réservistes armés et masqués sont arrivés dans le village d’At-Tuwani, dans le sud des collines de Hébron, à bord d’un véhicule sans plaque d’immatriculation. Ils ont tenté d’ôter un drapeau palestinien qui était accroché dans une école.

Après la diffusion des images de l’incident sur les réseaux sociaux, les deux hommes ont été renvoyés par Tsahal.

De nombreux autres cas d’intimidation et de persécution ont été signalés cette semaine seulement – avec notamment des actes de vandalisme commis sur des engins agricoles dans le village de Wadi Tiran et la destruction d’une éolienne à Wadi Jheish.

Sept Palestiniens ont été tués par des partisans extrémistes du mouvement pro-implantations, même si les circonstances de certains de ces incidents restent indéterminées.

Selon le groupe de défense des droits de l’Homme Yesh Din, une organisation de gauche, il y a eu plus de 185 attaques qui ont pris pour cible des Palestiniens dans plus de 84 villes et villages de tout le territoire depuis le 7 octobre.

Une agression de ce type s’est produite dans le village palestinien de Susya, dans le sud des collines de Hébron, en date du 28 octobre.

Ahmad Jabra Nawaja, berger et résident du village, a raconté au Times of Israel l’attaque dont il a été lui-même victime lorsqu’il a été frappé par des hommes armés et masqués, qui portaient l’uniforme militaire. Les individus n’ont pas hésité à le menacer de mort s’il ne quittait pas ses terres.

Ahmad Jabra Nawaja, résident de Susya, qui raconte avoir été agressé par des hommes armés, masqués, portant l’uniforme militaire, le 28 octobre 2023. (Crédit : Jeremy Sharon/Times of Israel)

Nawaja explique qu’il dormait dans une remorque agricole, sur sa propriété, avec son épouse et ses deux filles. La famille s’inquiétait déjà en effet, de potentielles violences de la part des résidents d’implantations. Tous craignaient que leur habitation soit incendiée pendant leur sommeil, avec des conséquences susceptibles d’être dramatiques.

« Nous avons été réveillés par des hurlements et nous avons vu des armes pointées sur nous », dit Nawaja au Times of Israel par le biais d’un traducteur.

Il précise que les hommes avaient à la main des fusils d’assaut, des M-16. Il dit penser que ses agresseurs étaient des résidents d’implantations qui avaient revêtu l’uniforme de Tsahal.

Les hommes ont appelé des soldats réservistes qui ont contrôlé l’identité de Nawaja. Les militaires ont ensuite sommé le premier groupe d’individus de quitter les lieux.

Mais plus tard, aux environs de 4h du matin, les hommes – Nawaja suppose que ce sont des résidents d’implantations qui ont intégré l’un des nouveaux bataillons régionaux de défense – sont revenus. Ils l’ont sorti par la force de la remorque, distribuant coups de poing et coups de pied avant de menacer le berger de mort s’il ne consentait pas à raser toutes les structures présentes sur sa propriété et s’il refusait de partir.

« Quand il m’ont posé leur arme sur la nuque, j’étais terrifié. Je pensais qu’ils allaient ouvrir le feu, je pensais que tout était fini. Mon cœur battait la chamade », raconte Nawaja.

Il ajoute que sa fille, Sara, a été prise de vomissements et que son aînée, Siwar, a saigné du nez à cause du stress et de la vive angoisse ressentis pendant l’incident.

Nawaja fait remarquer que de telles attaques – et les menaces qui les accompagnent – sont un fait nouveau depuis le 7 octobre, et qu’il s’inquiète pour l’avenir.

Halima Nawaja dont le mari, Ahmad Jabra Nawaja, a été agressé par des hommes armés et masqués, portant l’uniforme militaire, avec ses deux filles, Sara et Siwar, aux abords de leur habitation dans le village palestinien de Susya, dans le sud des collines de Hébron en Cisjordanie, le 9 novembre 2023. (Crédit : Jeremy Sharon/Times of Israel)

« Nous n’avons nulle part ailleurs où aller. Nous n’avons aucune autre alternative », s’exclame-t-il.

Une avocate a déposé plainte au nom des habitants de Susya via le système de dépôt de plainte sur internet – mais elle n’a pas reçu de réponse des forces de l’ordre jusqu’à présent.

La Division du porte-parole de la police n’a pas répondu à nos demandes de réaction.

La Division du porte-parole de Tsahal, pour sa part, a indiqué tout ignorer de l’incident et ne pas pouvoir, en conséquence, faire de commentaire.

Au cours d’un incident antérieur, le 16 octobre, trois bassins sommaires qui étaient utilisés par les habitants de Susya pour stocker de l’eau ont été volontairement endommagées par un homme – il s’agirait d’un résident d’un avant-poste illégal voisin – qui conduisait un tracteur. Il était accompagné par des hommes armés en uniforme qui, pour certains, avaient le visage masqué par une cagoule noire.

Selon Nasser Nawaja, un autre habitant de Susya, les bassins ont essuyé de gros dégâts et ils sont actuellement inutilisables à cause de la quantité de débris qui ont été déversés à l’intérieur par le tracteur.

La docteure Quamar Mishirqi-Assad, avocate des résidents de Susya et co-directrice du groupe Haqel: In Defense of Human Rights, explique avoir appelé le Bureau de coordination de district local au sein du département de l’Administration civile, qui dépend du ministère de la Défense, pendant l’incident pour s’enquérir de l’éventuelle légalité de cet acte de destruction et pour tenter d’y mettre un terme – en vain.

Susya, village situé dans la Zone C de la Cisjordanie – une zone dont le contrôle sécuritaire et civil est confié à Israël – n’est pas relié au système d’approvisionnement israélien en eau, ce qui signifie que les habitants doivent trouver d’autres moyens de s’alimenter en eau et de la stocker.

L’Administration civile a indiqué, en réponse à une demande de commentaire sur l’incident, qu’aucune ordonnance de démolition n’avait été émise contre ces bassins, sans par ailleurs s’exprimer sur les actes commis par les hommes impliqués.

Suite à une demande de réaction, l’unité du porte-parole de l’armée a reconnu que la destruction des bassins n’avait pas répondu à un décret légal, quel qu’il soit.

« Les forces militaires venues à Susya pour y mener une opération d’ingénierie dans le village, le 16 octobre, ont outrepassé les limites des actions qui avaient été définies et ce en raison d’un manque de coordination », a fait remarquer l’armée.

« Nous avons connaissance des plaintes sur les dommages qui ont été essuyés », a continué le communiqué des militaires, qui a ajouté que « l’incident fera l’objet d’une enquête et des leçons en seront tirées de façon à ce que de tels incidents ne se reproduisent pas. »

Le Département du porte-parole de la police n’a pas répondu, de son côté, à une demande de commentaire.

Susya se situe largement sur des terres privées palestiniennes – mais ses habitants n’ont jamais bénéficié de permis de construire pour les structures variées édifiées sur le site. L’Administration civile, au sein du ministère de la Défense, ne délivre presque jamais ces permis aux Palestiniens de la Zone C – et les constructions illégales, dans le secteur palestinien, sont donc nombreuses.

Nasser Nawaja, résident de Susya et activiste du village palestinien, à côté de trois bassins délibérément endommagés par des militaires lors d’un incident, le 16 octobre 2023. (Crédit : Jeremy Sharon)

Susya, qui accueille 35 familles – qui forment une communauté d’environ 350 résidents en tout – a une histoire mouvementée, comme de nombreuses autres communautés palestiniennes de la région.

À plusieurs reprises depuis 1985, le village de Susya a été démoli par les personnels de l’Administration civile. Des ordonnances de démolition concernent des structures encore en place dans le village depuis au moins 2015, des ordonnances qui ont été confirmées par la Haute-cour de justice.

Elles n’ont toutefois pas été exécutées en raison des fortes pressions exercées à l’international sur Israël, notamment de la part de l’Union européenne et des États-Unis.

Les organisations issues du mouvement pro-implantations, comme Regavim, qualifient les résidents de Susya de « squatteurs ». Elles affirment avec vivacité que, dans l’histoire, il n’y a jamais eu d’enracinement durable des Palestiniens dans la région.

Regavim indique que l’établissement de villages palestiniens dans le sud des collines de Hébron rentre dans le cadre d’un plan plus large qui a été adopté par l’Autorité palestinienne, désireuse de prendre le contrôle de la Zone C qui représente environ 60 % de la Cisjordanie.

Des brigades en service

L’une des principales inquiétudes évoquées par des organisations comme Btselem, La Paix Maintenant et d’autres, en ce qui concerne les violences prenant pour cible les Palestiniens depuis le 7 octobre, est la formation, par l’armée, de six bataillons régionaux de défense, constitués de bénévoles et dont l’objectif est d’aider à protéger les implantations de Cisjordanie.

Suite au massacre du Hamas, dans le sud d’Israël, de nombreux membres des brigades de sécurité civile qui assurent la protection des implantations ont été mobilisés par l’armée pour l’opération menée dans la bande de Gaza ou sur la frontière que partage l’État juif avec le Liban, dans le nord du pays.

Pour compenser cette perte de personnel, de nouveaux bataillons régionaux de défense ont été créés par Tsahal. Ils regroupent des volontaires qui habitent les implantations, éligibles à cette mission, ainsi que des personnes qui vivent sur le territoire souverain d’Israël. Tous ont suivi une formation au sein de l’armée.

Selon les activistes, cette situation trouble les lignes entre les habitants d’implantations et les militaires et permet dorénavant aux extrémistes du mouvement pro-implantations d’utiliser leur tout nouveau statut pour harceler et agresser les Palestiniens.

« Il y a des partisans violents du mouvement pro-implantations qui, il y a deux ou trois mois, attaquaient les communautés palestiniennes, les persécutaient pour leur faire quitter leurs terres. Aujourd’hui, les mêmes sont recrutés au sein de l’armée ; ils portent l’uniforme et ils ont une arme ; ils bénéficient d’une pleine autorité en tant que soldats et ils font très exactement la même chose », déplore Yehuda Shaul, co-directeur du think-tank pacifiste Ofek.

« C’est ainsi que nous en sommes arrivés à ce qui prévaut aujourd’hui sur le terrain, où il n’y a plus rien ou presque qui fait barrière entre les Palestiniens et les résidents d’implantations violents, et où ces derniers agissent avec une impunité encore plus grande que cela pouvait être le cas auparavant. »

Ahmad Nawaja note qu’il pense que ce sont les personnels du tout nouveau bataillon régional de défense du district de Judée, en Cisjordanie – qui est responsable du sud des collines de Hébron – qui l’ont attaqué dans la nuit du 28 octobre.

Les individus qui ont été à l’origine de l’incursion illégale qui a eu lieu dimanche à At-Tuwani, pas très loin de Susya, appartenaient également au bataillon de Judée.

Les activités des résidents extrémistes d’implantations sont particulièrement fortes, et depuis longtemps, dans le sud des collines de Hébron, les communautés rurales palestiniennes y subissent depuis de longues années des abus et autres actes de harcèlement.

Salah Abu Awad, un berger palestinien qui a été obligé de quitter les lieux où il réside à plusieurs occasions depuis le mois de juillet 2023 à cause, selon lui, des violences et du harcèlement des résidents d’extrémistes d’implantations dans le sud des collines de Hébron, en Cisjordanie, le 9 novembre 2023. (Crédit : Jeremy Sharon / Times of Israel)

Salah Abu Awad, 28 ans, vivait dans le petit hameau de Widady, pas très loin de Susya. Mais suite à une série d’actes de violence et d’intimidation – apparemment commis par des résidents d’implantations locales – il a décidé, aux côtés des 19 autres habitants de Widady, d’abandonner le village. C’était le 16 juillet.

Abu Awad explique avoir emmené son troupeau à Shima, à proximité. Harcelé alors qu’il était là-bas, il s’est ensuite réfugié à Radhem, un autre hameau.

Selon Btselem, des partisans du mouvement pro-implantations ont commis des actes de vandalisme et tenté d’intimider les habitants de Radhem à au moins cinq reprises, entre le 9 et le 19 octobre, et les deux familles qui, à elles seules, formaient la population du village ont quitté ce dernier, le 21 octobre.

« Cela faisait des générations que nous vivions à Widady… Je ne trouve pas les mots pour vous dire ce que je ressens. Ce n’est pas un sentiment très agréable de devoir partir à chaque fois », soupire Abu Awad, stoïque. Il vit dorénavant à Sheheb Tariq, un autre tout petit village du secteur.

Zanutah fait partie de ces villages que la population a abandonné depuis le 7 octobre. 27 familles y résidaient, avec une population d’à peu-près 250 personnes, mais comme à Radhem, Susya et ailleurs, les habitants devaient vivre avec la peur au ventre face aux actes d’agression et de harcèlement des extrémistes israéliens.

Entre le 12 et le 27 octobre, selon Btselem, plusieurs incidents ont eu lieu dans le village – des agressions, des destructions, notamment de panneaux solaires et de citernes à eau déterminantes pour la survie du village. Une grenade artisanale a aussi été lancée, semble-t-il, en direction des habitants.

Il y a eu aussi, pendant la même période, des menaces de violences proférées à l’encontre de la population si elle ne se décidait pas à quitter le village, des menaces similaires à celles émises à l’encontre d’Ahmad Nawaja à Susya.

La communauté de Zanutah a finalement décidé de partir du village – les habitants emmenant avec eux tout ce qu’ils ont pu prendre – le 28 octobre.

Le Times of Israel a visité le village dépeuplé. Tout le site a été abandonné. Les tôles rouillées qui faisaient office de toit sur les habitations, en l’absence de permis de construire, ont été enlevées par les anciens habitants, comme tout ce qui pouvait être transportable, pour reconstruire ailleurs.

Une école, construite par le Département de Protection civile et d’aide humanitaire de l’Union européenne, a été vandalisée, des ordures et des débris jonchant encore ce qui servait de cour aux enfants.

Une salle de classe dans une école abandonnée du Village de Zanutah, abandonné par ses habitants, qui avait été construite par le Département de Protection civile et d’aide humanitaire de l’Union européenne, le 9 novembre 2023. (Crédit : Jeremy Sharon / Times of Israel)

Un drone quadricoptère nous survole pendant la visite, faisant entendre son bourdonnement obsédant. Il descend à seulement quelques mètres de la tête du journaliste que je suis.

Les activistes affirment que les drones sont utilisés de manière croissante pour harceler les Palestiniens et leurs troupeaux dans le secteur – même s’il est impossible de déterminer qui actionne cet appareil en particulier.

« La guerre à Gaza a créé une nouvelle réalité où les autorités chargées de la sécurité, en Cisjordanie, s’appuient de plus en plus sur les résidents d’implantations dans le cadre de leurs activités opérationnelles, augmentant leur dépendance à leur égard », a estimé La Paix Maintenant dans un communiqué publié le 10 novembre.

« Les partisans idéologiques et violents du mouvement pro-implantations profitent de la guerre pour obliger l’armée à se soumettre à leurs propres objectifs – l’expulsion des Palestiniens auxquels ils n’hésitent pas à porter atteinte – intervenant même avec les activités de l’armée » pour « renforcer leur mainmise sur la Zone C », a continué l’organisation.

Andrea De Domenico, responsable du bureau chargé des Territoires palestiniens occupés au sein de l’OCHA, déclare en réponse que l’augmentation des violences anti-palestiniennes, en plus des limitations imposées à la liberté de déplacement des Palestiniens, sont « plus que préoccupantes ».

« Elles entraînent le déplacement de familles et de communautés toutes entières, faisant apparaître des besoins humanitaires », dit-il. « La communauté humanitaire les soutient, mais notre assistance deviendra inutile si leurs droits fondamentaux sont enfin respectés. Les implantations sont illégales ; les Palestiniens doivent être protégés et ceux qui violent les droits de l’Homme doivent être amenés à rendre des comptes ».

Le bureau du ministre de la Défense, Yoav Gallant, et celui du ministre des Finances, Bezalel Smotrich – qui occupe aussi un poste subalterne au sein du ministère de la Défense et qui est responsable des affaires civiles en Cisjordanie – n’avaient pas répondu à notre demande de commentaire au moment de l’écriture de cet article.

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