Israël en guerre - Jour 476

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Des militants pro-palestiniens américains lors d'une manifestation de soutien à l'attaque terroriste contre Israël, à New York City, le 8 octobre 2023. (Crédit : Luke Tress/Times of Israel)
Des militants pro-palestiniens américains lors d'une manifestation de soutien à l'attaque terroriste contre Israël, à New York City, le 8 octobre 2023. (Crédit : Luke Tress/Times of Israel)
Interview

Hadley Freeman : « la gauche progressiste hait les Juifs » depuis le 8 octobre

L’autrice a écrit un nouvel essai sur l’antisémitisme qui a suivi les atrocités du Hamas en Israël, expliquant son ancrage dans une idéologie hypocrite et myope

LONDRES — Hadley Freeman croit aux vertus du franc-parler. « La gauche progressiste hait les Juifs », déclare la journaliste et autrice britannique dans un nouvel essai consacré à la réponse apportée par la gauche au pogrom commis par le Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre.

Freeman reconnaît qu’elle a « évité », dans le passé, d’utiliser des mots aussi forts. Mais tout a changé à l’automne dernier – pas le 7 octobre, la journée la plus meurtrière à avoir été connue par le peuple juif depuis la Shoah, mais vingt-quatre heures après.

Le 8 octobre, alors que les mouvements de protestation contre l’État juif balayaient les villes du monde entier, « Les Juifs ont compris combien ils sont réellement haïs », écrit Freeman dans Blindness: October 7 and the Left, un essai publié sur le site The Jewish Quarterly.

« Il y avait des manifestations contre Israël… avant même qu’Israël ait commencé à riposter. C’est tout ce qu’il y a à savoir », déclare l’autrice au Times of Israel au cours d’un entretien. « Quand je vois la manière dont les gens, à gauche, écartent d’un revers de la main les meurtres brutaux, les viols, les actes de torture, les enlèvements de Juifs, de civils innocents, je trouve cela vraiment choquant et je ne peux pas tirer d’autre conclusion que la suivante : Ces gens haïssent les Juifs ».

Freeman, qui a grandi à New York mais qui a passé la plus grande partie de sa vie à Londres, explique qu’elle trouve que les réactions de la gauche – une gauche où l’antisionisme tient un rôle dorénavant central s’agissant de la manière dont elle appréhende le monde – « sont incroyablement dérangeantes ».

« Je ne pouvais plus m’arrêter de penser à ça », dit-elle.

La journaliste britannique Hadley Freeman, autrice de l’essai ‘Blindness: October 7 and the Left.’ (Autorisation)

Avec des manifestations anti-israéliennes qui sont devenues la norme à Londres, Freeman déclare avoir cessé d’amener ses enfants au centre de la capitale.

« Ils étaient déconcertés par tous ces panneaux qui mettent en garde contre ‘le racisme sionisme’ et contre ‘l’apartheid juif’, des panneaux qui sont brandis à bout de bras par des gens tout à fait ordinaires, des gens qui pourraient aussi bien être nos voisins », écrit dans son essai l’autrice, qui tient aussi une chronique dans le journal Sunday Times.

Un après-midi, elle a aperçu un bus paré du drapeau palestinien à proximité de l’école où ses enfants sont inscrits. Le chauffeur klaxonnait sans discontinuer et l’un des passagers, à bord du bus, a crié : « J’emmerde le génocide juif ».

Sur un pont qui se trouve à proximité de chez elle, des affiches à l’effigie des otages israéliens ont été aussi rapidement déchirées qu’elles avaient été posées. Freeman avait supposé que c’était là l’ouvrage de jeunes désœuvrés, découvrant ensuite que l’un des coupables était l’un de ses voisins, un artiste dont le travail a été exposé dans les galeries de Londres.

BLOG A LIRE : ‘The progressive left hates the Jews,’ écrit par Hadley Freeman

Ce n’est pas seulement l’hostilité ouverte à l’égard d’Israël que Freeman trouve choquante – mais c’est également l’absence de solidarité, même discrète. Dans son quartier libéral de North London, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a entraîné l’installation d’un grand nombre de drapeaux ukrainiens aux fenêtres, tandis que les manifestations Black Lives Matter ont été l’occasion d’ouvrir le dialogue sur le racisme, dans les écoles. Il n’y a pas eu de drapeaux aux couleurs d’Israël qui sont sortis après les massacres commis par le Hamas et, à sa connaissance, aucune discussion particulière n’a été engagée au sujet des atrocités perpétrées par le groupe terroriste dans les établissements scolaires.

Le 7 octobre, des milliers de terroristes placés sous l’autorité du Hamas avaient pris d’assaut le sud d’Israël, massacrant près de 1 200 personnes, des civils en majorité, et kidnappant 251 personnes qui avaient été prises en otage dans la bande de Gaza. Les hommes armés avaient commis des viols à grande échelle, des actes de torture, des mutilations, démembrant des corps entiers. Les brutalités avaient été indiscriminées, prenant pour cible des enfants, des nouveaux-nés, des personnes âgées, des hommes et des femmes. Des familles entières avaient été brûlées vives dans leurs habitations, où elles s’étaient calfeutrées.

Un manifestant tient une fusée éclairante lors d’une manifestation pro-palestinienne, deux jours après que les terroristes du Hamas ont lancé une attaque sans précédent sur plusieurs fronts contre Israël, qui a tué plus de 1 300 personnes, à Londres, le 9 octobre 2023. (Crédit : Kirsty Wigglesworth/AP)

« Tout le monde est horrifié par ce qui arrive aux Palestiniens », écrit Freeman, qui souligne qu’elle partage ce sentiment d’horreur. « Ce qui est frappant, c’est qu’un si grand nombre n’ait pas jugé utile d’exprimer une inquiétude similaire à l’égard des Israéliens. » Après avoir assisté à un mouvement de protestation, aux abords de Downing Street, Freeman a tiré la conclusion malheureuse que « seuls les Juifs » ont exprimé une solidarité avec les victimes du Hamas.

Les Juifs oubliés de la Journée de commémoration de la Shoah

Freeman était à New York, le 11 septembre – elle passait la journée avec les parents d’une amie qui a perdu la vie lors de l’attaque – et elle compare les réactions qui s’étaient exprimées il y a 23 ans à celles qui ont suivi les atrocités du Hamas. Oui, dit-elle, c’est cette attaque contre les Twin Towers qui lui avait fait réaliser, pour la toute première fois, l’ampleur de la haine portée à l’Amérique et combien étaient nombreux ceux qui voulaient tuer des Américains. Mais lorsqu’elle était retournée en Grande-Bretagne, raconte-t-elle, elle s’était sentie « protégée et aimée ».

« Il n’y a très certainement pas eu de manifestations anti-américaines, le 12 septembre 2001 », écrit-elle dans son essai.

Après le 7 octobre, si de nombreux hommes et femmes politiques du Royaume-Uni ont fait part de leur soutien à Israël, « un nombre croissant de Britanniques » ont adopté un positionnement beaucoup moins bienveillant, exprimant leur colère à l’encontre d’Israël sans réellement critiquer le Hamas.

Freeman se sent-elle encore chez elle en Grande-Bretagne ?

« Quand j’étais enfant et que nous avons quitté New York pour Londres, c’était la première fois que je ressentais vraiment le fait d’appartenir à une minorité », répond-elle. « Le 7 octobre, ça a été la première fois que j’ai eu le sentiment… d’appartenir à une minorité vulnérable ».

Des partisans pro-palestiniens brandissant des drapeaux et des pancartes lors d’une manifestation à Piccadilly Circus, à Londres, le 9 octobre 2023. (Crédit : Daniel Leal/AFP)

Mais l’essai écrit par Freeman n’est pas seulement le récit de ce sentiment d’isolement et de crainte qui est celui de nombreux Juifs depuis le 7 octobre. Il se présente davantage comme une analyse clinique et brutale de la binarité de la pensée, de l’ignorance, de l’hypocrisie et du deux poids, deux mesures qui sous-tendent la politique identitaire de la gauche progressiste – qui représente dorénavant une nouvelle porte d’entrée pour l’antisémitisme dans l’arène politique.

Comme l’indique Freeman, un élément essentiel de cette politique est une vision profondément illibérale et « absolutiste ».

« Soit vous êtes du bon côté, soit vous êtes du mauvais », dit-elle. « Et non seulement cela mène à larguer les notions libérales traditionnelles de liberté d’expression et de respect à l’égard de la diversité des opinions, mais cela amène aussi la gauche moderne à considérer la politique comme ‘un jeu à somme nulle’. »

« Un groupe représente le Bien », écrit-elle, « et le groupe en concurrence avec le premier doit incarner le Mal ».

Dans un monde divisé entre les bourreaux et les victimes, Israël se trouve dépeint sous les traits d’un pays illégitime, d’un pays colonialiste. Les Juifs, pour leur part, sont considérés comme des oppresseurs « riches » et « ultra-blancs ». Ce qui s’associe au refus obstiné de considérer les Juifs comme des victimes.

« Minimiser, voire nier, l’ampleur du carnage qui a été commis le 7 octobre est la nouvelle forme du négationnisme de la Shoah, un genre de traumatisme spécifique qui est infligé de manière sadique aux Juifs exclusivement », écrit Freeman. « Quel autre pays pourrait-être ainsi attaqué pour être ensuite raillé, condamné ? Quelle autre minorité aurait besoin de montrer des vidéos de ce que des terroristes lui ont fait subir, et ne serait toujours pas cru après avoir montré ces images ? [que les terroristes ont eux-mêmes filmées] »

Des manifestants anti-israéliens à Londres, deux jours après le massacre commis par le Hamas en Israël qui a tué 1200 personnes, le 9 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Kirsty Wigglesworth)

Freeman fait aussi remarquer la manière dont certains ont tenté d’effacer les Juifs de la Journée de commémoration de la Shoah – l’ex-Premier ministre écossais et le secrétaire-général des Nations unies sont parvenus à omettre toute référence faite aux Juifs lorsqu’ils ont marqué la journée, au mois de janvier 2024 – et dont certains se sont efforcés de minimiser et de rejeter la prévalence de l’antisémitisme dans la politique et dans la société actuelles.

Un état d’esprit qui s’accompagne d’une indifférence apparente à l’égard du deux poids, deux mesures et de l’hypocrisie. Freeman souligne le fait que l’un des « shibboleths absolus » de la gauche est la sympathie affichée à l’égard de la situation critique des réfugiés. Mais cette sympathie ne semble pas s’étendre aux Juifs israéliens, dont la vaste majorité, note-t-elle, est constituée de descendants de réfugiés qui avaient fui les persécutions en Europe ou ailleurs au Moyen-Orient. « Des réfugiés peuvent-ils être appelés des colonisateurs ? », interroge-t-elle.

L’insistance placée par le mouvement MeToo sur la nécessité de croire la parole des femmes a, de la même manière, laissé la place au silence lorsque des informations portant sur des actes horribles de violences sexuelles subies par les Israéliennes entre les mains des terroristes du Hamas ont émergé, peu après après le 7 octobre.

De la même façon, elle fait remarquer le dédain affiché à l’égard des plaintes soumises par les étudiants et par les personnels juifs victimes d’antisémitisme sur les campus, en contraste avec la rapidité avec laquelle les accusations de racisme émanant des autres communautés minoritaires sont prises en charge.

Rien de nouveau sous le soleil

Bien sûr, rien de cela n’est nouveau. Un grand nombre des tactiques déployées contre les Juifs qui s’étaient inquiétés de l’antisémitisme qui sévissait lorsque Jeremy Corbyn était à la tête du parti britannique du Labour – le gaslighting, la volonté de défendre l’indéfendable et « la supériorité morale autoritaire » – ont fait une nouvelle apparition depuis le 7 octobre. « La gauche se moque de l’antisémitisme si elle estime qu’il va servir sa cause. Elle l’appelle ‘antisionisme’ et elle continue son bout de chemin », écrit-elle.

L’ancien leader du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn (au centre) rejoignant des partisans pro-palestiniens et anti- Israël se préparant à défiler dans le centre de Londres, le 18 mai 2024. (Crédit : Benjamin Cremel/AFP)

L’ère Corbyn – une période où le Labour avait été éclaboussé par une série de scandales liés à la haine anti-juive – a préparé les Juifs britanniques, ne serait-ce qu’un peu, à la vague anti-israélienne et anti-juive qui déferle en ce moment, croit Freeman. Néanmoins, sa famille en Amérique – où il n’y a pas eu de controverse comparable relative à l’antisémitisme au sein du parti Démocrate – a été « beaucoup plus choquée » par la haine antijuive dont elle a été témoin à la gauche de l’échiquier politique et par la manière dont les organisations dont elle se sentait proche, avant le 7 octobre, n’ont cessé d’attaquer Israël « tout en refusant d’admettre une seule critique du Hamas ».

Peut-être la plus grande hypocrisie réside-t-elle dans la façon dont la gauche progressiste insiste sur le fait que « toutes les oppressions sont liées » : que les droits des Palestiniens, le mouvement en faveur des droits LGBTQ en Grande-Bretagne ou Black Lives Matter aux États-Unis, par exemple, sont connectés d’une manière ou d’une autre. Un mode de pensée qui amène les progressistes à appréhender le Moyen-Orient à travers le prisme de l’Histoire et de la politique occidentales.

« Au vu de l’horreur qu’ils disent avoir à l’égard du colonialisme, il y a tout de même une certaine ironie à les voir ainsi coloniser, de façon narcissique, le conflit du Moyen-Orient en y substituant des problématiques purement occidentales qui sont totalement différentes, qui n’ont aucune pertinence dans ce contexte », continue Freeman.

Ce que Freeman qualifie de « pensée paresseuse par excellence et d’absence totale de curiosité face au monde » s’accompagne d’une ignorance totale des faits fondamentaux qui ont construit l’Histoire d’Israël, l’Histoire de l’antisémitisme et celle de l’antisionisme.

« C’est une excentricité étrange du développement humain de constater que plus des informations sont mises à disposition, plus l’ignorance des populations semble grande », écrit Freeman dans le style qui est devenu sa marque de fabrique. « Mais c’est très précisément ce qui arrive quand on s’appuie sur des hashtags et non sur des livres d’Histoire pour faire son éducation ».

L’Histoire d’Israël n’est pas un scénario Marvel

Son essai rejette avec une certaine désinvolture les accusations lancées à l’encontre d’Israël concernant notamment sa nature colonialiste, rejetant l’idée que la Grande-Bretagne a aidé les Juifs à « le coloniser » et que ce pays – dont une grande partie de la population provient du Moyen-Orient et d’Afrique du nord – ancrerait son origine dans l’idéologie du « suprématisme blanc ».

Des activistes anti-Israël et des sympathisants brandissant des drapeaux et des pancartes lors d’une marche à travers Londres, lors de la Journée nationale d’action pour la Palestine, le 9 mars 2024. (Crédit : Henry Nicholls/AFP)

Un trop grand nombre de jeunes, pense Freeman, ne voient Israël qu’à travers leur mécontentement face à la politique de droite qui est mise en œuvre par Netanyahu (un mécontentement qu’elle partage). Ils ne savent, en réalité, que peu de choses sur les Accords d’Oslo ou sur le rôle tenu par le Hamas lorsqu’il avait chamboulé le processus de paix historique dans les années 1990 – sans même parler de la fondation de l’État en 1948.

« Si vous ne vous intéressez pas à l’Histoire, vous n’allez pas comprendre ce qui arrive en ce moment », écrit l’autrice. Évoquant la personnalité trouble de Yasser Arafat, elle continue : « Ce n’est pas un film de Marvel où vous avez le méchant – Netanyahu – et tous les innocents en face – les Palestiniens. C’est beaucoup plus compliqué que ça ».

Freeman se demande également combien de ces jeunes activistes qui défilent dans les rues en faisant des comparaisons entre Israël et les nazis, en faisant l’amalgame entre sionisme et racisme et en dénonçant un génocide présumé ont réellement conscience qu’ils reprennent des théories du complot antisémites qui datent de l’ère stalinienne.

Sur les campus, pense Freeman, les enseignants – qui sont souvent jeunes et qui écrivent des posts en permanence sur la Palestine sur les réseaux sociaux – ne parviennent pas à venir à bout de ce phénomène.

« Les jeunes ont toujours des idéaux forts, des convictions politiques fortes et les enseignants, auparavant, tenaient un rôle de régulation en les empêchant d’aller trop loin », déclare-t-elle. Mais aujourd’hui, les professeurs considèrent que ce n’est pas leur rôle d’éduquer les élèves et les étudiants à l’écart des idéologies. Ils considèrent trop souvent leur travail comme l’occasion d’orienter la moralité et de parfaire, à leurs yeux, l’éducation morale des jeunes qui leur sont confiés », note-t-elle.

Des activistes anti-Israël campant devant le Pitt Rivers Museum ,à Oxford, en Angleterre, le 9 mai 2024. (Crédit : Kin Cheung/AP)

Toutefois, les bases psychologiques qui sous-tendent l’idéologie de la gauche progressiste et qui sont identifiées par Freeman pourraient être difficiles à ébranler. L’envie de pouvoir appréhender le monde de façon la plus simple possible est associée « au désir psychologique de rejoindre le groupe et d’y être accepté ». Freeman pense également « qu’il y a plus qu’un petit refoulement qui est actuellement en cours ».

« Comment mieux s’absoudre de sa culpabilité face aux torts historiques de votre pays », interroge-t-elle, « que de les projeter sur d’autres pays maintenant ? ». Ce qui est en particulier le cas dans la mesure où les émissions d’information mainstream – « la place de centre-ville où tout le monde se réunissait de la manière la plus neutre possible » – a cédé la place à des sources d’information partisanes qui renforcent les croyances idéologiques.

Freeman indique qu’elle a terminé d’écrire son essai aussi confuse qu’elle pouvait l’être au début de sa rédaction.

« Pourquoi est-ce impossible pour de si nombreuses personnes, à gauche, de ressentir une compassion énorme pour les Palestiniens tout en comprenant qu’Israël ne peut pas vivre à côté d’un groupe terroriste qui s’est consacré à son annihilation ? », écrit-elle.

Elle note toutefois qu’elle se sent aujourd’hui « un petit peu plus optimiste » que ce n’était le cas il y a six mois. Elle a été approchée par de nombreux non-Juifs qui voulaient exprimer leur malaise face au sentiment anti-israélien ambiant.

« Je sais que beaucoup de gens ont été choqués par l’hostilité affichée par l’extrême-gauche à l’égard d’Israël – et à l’égard des Juifs – après le 7 octobre », écrit-elle. « Ce sont peut-être ceux qui crient ‘Du fleuve jusqu’à la mer’ qui se font le plus entendre mais je soupçonne les modérés silencieux, qui ont été sidérés par le désir des dits ‘progressistes’ de justifier les violences commises à l’encontre des Israéliens, d’être beaucoup plus nombreux ».

Ce n’est pas tout à fait étonnant que Freeman – une personnalité chaleureuse, spirituelle et engageante – soit amenée à tirer une telle conclusion.

« Je crois, comme Anne Frank, que la majorité des gens sont bons », s’exclame-t-elle.

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