Israël en guerre - Jour 367

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  • Un dessin illustrant le reflet de maisons sur le pare-brise d'une voiture (Autorisation : David Gerstein)
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  • Un dessin illustrant un reflet de maisons et d'arbres sur le pare-brise d'une voiture (Autorisation : David Gerstein)
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  • Un dessin d'une nouvelle série de David Gerstein exposée du 9 juillet au 1er août 2020 à la Maison des artistes de Tel Aviv (Autorisation : David Gerstein)
    Un dessin d'une nouvelle série de David Gerstein exposée du 9 juillet au 1er août 2020 à la Maison des artistes de Tel Aviv (Autorisation : David Gerstein)
  • Un dessin de la série "Balcons" exposée du 9 juillet au 1er août 2020 à la Maison des artistes de Tel Aviv (Autorisation : David Gerstein)
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  • Un dessin de la série "Balcons" exposée du 9 juillet au 1er août 2020 à la Maison des artistes de Tel Aviv (Autorisation : David Gerstein)
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Interview

Les balcons de Tel Aviv à l’honneur : le travail du sculpteur David Gerstein

En rupture avec ses célèbres œuvres en métal représentant des fleurs, des papillons et des vélos, l’artiste de longue date expose des peintures à l’huile de scènes urbaines

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

David Gerstein (que tout le monde appelle Dudu), un artiste connu pour ses vibrantes sculptures en métal, est de retour à la peinture.

Il n’a pas cessé de produire les pièces métalliques colorées représentant des joggeurs, une tornade de papillons, des masses de fleurs ou des piétons marchant dans la rue. Cet artiste aime tout simplement s’essayer à quelque chose de différent de temps en temps.

Ses peintures, présentées dans le cadre d’une exposition personnelle intitulée « U-Turn », organisée par Vera Pilpoul et Arie Berkowitz, seront exposées à la Maison des artistes de Tel-Aviv du 9 juillet au 1er août 2020.

Les huiles surdimensionnées et réalistes comprennent une série continue de balcons de Tel-Aviv, présentant des lignes droites en ciment, des volets en bois et du plâtre écaillé, souvent avec une ligne de linge et une ou deux plantes en pot.

Un dessin de la série « Balcons » exposée du 9 juillet au 1er août 2020 à la Maison des artistes de Tel Aviv (Autorisation : David Gerstein)

Les balcons s’inscrivent dans une série débutée dans les années 1980 qui lui rappelle son enfance passée à Ramat Gan, indique l’artiste, avec des souvenirs d’adultes assis à l’ombre du balcon, buvant du thé et mangeant du gâteau.

Ce sont des œuvres urbaines, qui se mélangent facilement aux autres séries de David Gerstein, un regard direct sur les capots et les pare-brises des voitures, pour la plupart des modèles européens, d’après les photos prises par l’artiste lors de ses nombreux voyages à l’étranger.

A côté de cela, on trouve des œuvres de personnes en trottinettes électriques, omniprésentes dans les rues et garées sur les trottoirs de Tel-Aviv.

« Je voulais revenir aux deux, et à partir de là, aller de l’avant », explique David Gerstein. « J’ai l’impression que mes années sont limitées ; j’ai 75 ans, mon histoire va se terminer et j’ai une fenêtre d’opportunité pour continuer ce que je veux laisser derrière moi ».

Et d’ajouter : « La spontanéité du dessin m’a manqué ».

Les peintures de David Gerstein attirent le regard et donne une impression de familiarité, en montrant des scènes et des objets communs, en particulier dans les espaces urbains. La série des voitures l’intéresse particulièrement en raison du reflet des maisons et des arbres sur leur pare-brise, ainsi que de la personne assise derrière le volant, qui n’est que partiellement visible.

« J’ai un réel respect pour la réalité », commente le sculpteur. « Et ce travail est intéressant parce qu’il montre que je ne suis pas figé dans ce que je fais. Il y a d’autres aspects à ce que je peux faire ».

Un dessin de la série « Balcons » exposée du 9 juillet au 1er août 2020 à la Maison des artistes de Tel Aviv (Autorisation : David Gerstein)

David Gerstein a d’abord attiré l’attention avec ses représentations sculpturales de vases de fleurs surdimensionnés, de rues pleines de cyclistes ou d’un chat assis sur un rebord de fenêtre.

Il avait trouvé une méthode pour transférer ses dessins de bande dessinée sur du métal, puis pour peindre les sculptures murales avec des couleurs vives.

Ses sculptures, dit-il, sont une sorte de dessin élargi.

« J’ai trouvé le chemin entre le dessin et la sculpture », indique-t-il. « C’est les deux à la fois, c’est ce qui rend cela unique. »

L’artiste David Gerstein sera exposé à la Maison des artistes de Tel Aviv du 9 juillet au 1er août 2020 (Autorisation : agent de David Gerstein)

Sa femme lui avait dit de ne pas perdre son temps avec les sculptures, mais David Gerstein pensait qu’elles étaient la véritable représentation de lui en tant qu’artiste, quelque chose qui lui appartenait vraiment.

« J’étais têtu et j’ai heureusement réussi, mais cela n’arrive pas toujours », reconnaît-il. « Je vais toujours à contre-courant. »

Lorsque ses œuvres ont commencé à gagner en popularité, les admirateurs voulaient avoir leur Gerstein à eux, mais ne pouvaient pas se permettre le prix de 5 000 shekels et lui demandaient constamment s’il avait quelque chose de plus petit.

Il a alors commencé à faire des sculptures en métal plus petites, imprimées et non peintes, ce qui a permis de maintenir leur prix bas, et « les gens se sont emparés de l’œuvre », commente-t-il. « J’ai fait quelque chose que tout le monde peut avoir ».

L’une des sculptures en métal typiques de l’artiste David Gerstein représentant une nuée de papillons (Autorisation : David Gerstein)

Cela a également permis de faire connaître son travail au reste du monde.

Aujourd’hui, il travaille dans son atelier à Hartuv, près de Beit Shemesh, une structure autonome de plusieurs étages comprenant des studios, des archives et des salles de découpe et de peinture pour les 30 collaborateurs qui travaillent avec lui, l’aidant à créer ses sculptures en métal et en papier et les plus petites pièces qui sont découpées sur des machines et peintes par ses employés.

Il y est depuis sept ans, après avoir travaillé dans des studios du quartier industriel de Talpiot à Jérusalem pendant plusieurs décennies. C’est à Jérusalem que l’artiste et sa femme ont vécu et élevé leur famille après qu’il a décroché son diplôme de l’Académie d’art et de design de Bezalel dans les années 1970.

Une des plus récentes sculptures en métal de l’artiste David Gerstein, représentant des personnages dans la rue et les différents types de personnes coexistant dans les milieux urbains (Autorisation : David Gerstein)

Maintenant, ses œuvres – des nuées de papillons le long d’un centre commercial ou une série de bateaux pour la pelouse d’une maison de retraite en bord de mer en Chine – sont achetées et commandées par des clients en Asie, et personne en Israël ne voit ce travail, explique l’intéressé. « Je le fabrique et je l’envoie ».

Chez lui, cependant, David Gerstein montrera un côté moins visible dans sa nouvelle exposition à Tel-Aviv, avec son œil pour les gens et les lieux, pour les pigeons et les oliviers, et le réalisme de la vie capturée sur la route qui relie Jérusalem et Tel-Aviv.

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