Israël en guerre - Jour 364

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Pierre Henry Salfati, en 2017 (Capture d'écran)
Pierre Henry Salfati, en 2017 (Capture d'écran)
Interview

Il était une fois… le Juif errant

Sa mauvaise réputation lui a souvent collé aux semelles. Mais sait-on qu’à certaines périodes, le Juif errant a incarné une figure populaire (très) appréciée ?

Avec pour bagages son érudition et sa culture juive, le réalisateur et écrivain Pierre-Henry Salfati s’est fait compagnon de route du marcheur éternel, qui au fil des siècles et des modes, a été notamment une source d’inspiration inattendue pour des artistes célèbres, afin de nous en conter l’histoire. Parcourons, à grandes enjambées, un bout de chemin avec lui.

L’itinéraire plus complet est à retrouver dans le livre, paru chez Albin Michel : La fabuleuse histoire du Juif errant. Et bientôt dans un documentaire du même auteur, prochainement disponible sur Arte.tv : La légende du Juif errant.

C’est passionnant, foisonnant et souvent étonnant.

Times of Israël : Assuérus, Ahashverosh en hébreu, Cartaphilus, Buttadeus en italien, Malchus dans des versions médiévales. En France, il est Laquedem et plus spécifiquement, chez les Bretons, Boudedeo. En Espagne, Juan Espera en Dios… Autant de noms pour un seul homme : le Juif errant ?

Pierre-Henry Salfati : Et oui ! Il s’agit de noms qui correspondaient à la langue locale ainsi qu’à la manière dont on voulait désigner celui qui avait commis un acte sacrilège…

Les premières pages de votre livre, consacrées aux origines de la légende, ne soulignent-elles que de très nombreuses versions ont, avec plus ou moins de précision, évoqué la naissance du Juif errant ?

On trouve en effet un grand nombre de légendes, notamment en Arménie et en Ethiopie… Elles donnent un ensemble qui, s’il paraît assez disparate, est en réalité homogène. Le fait est qu’à un certain moment, des moines anglais ont décidé de synthétiser ces versions dont on commençait à entendre les échos provenant de tous horizons.

Ces moines, qui étaient des gens de plume, se sont inspirés des nombreuses histoires construites autour de la réputation qu’avait acquise, partout en Europe, ce Juif maudit et sacrilège aux yeux des Chrétiens.

Certains ont alors décidé de compiler ce corpus afin d’en livrer une version « officielle ».

Le résultat ne pouvait être exhaustif et il ne le sera jamais, tant il y a eu de récits populaires, de chroniques, de complaintes et de ballades dans toutes les contrées européennes.

Couverture de « La fabuleuse histoire du juif errant », par Pierre-Henry Salfati, aux éditions Albin Michel. (Autorisation)

Vous évoquez une chronique anglaise du XIIIe siècle selon laquelle un certain Cartaphilus, Juif portier de Ponce Pilate a été condamné à l’errance après qu’il eut frappé Jésus qui se reposait, en lui disant : « Continue plus vite, Jésus ! Pourquoi flânes-tu ? ». Ce Juif se serait ensuite converti au catholicisme, consacrant ses jours d’errance à faire du prosélytisme. Une façon de justifier, à rebours, la malédiction peu chrétienne proférée par le crucifié ?

Chacun façonnait le Juif errant en fonction du message qu’il voulait transmettre. C’est comme une grande auberge où l’on trouve ou apporte un peu tout ce que l’on veut.

La figure du Juif errant s’est modelée au fur et à mesure des rédactions, en suivant un fil rouge qui atteste de la façon dont le Juif était considéré au moment et à l’endroit en question. C’est une sorte de miroir tendu à chaque civilisation et à sa perception des Juifs. Voilà pourquoi le Juif errant a incarné une figure tantôt positive, tantôt négative.

Il pouvait également, au même moment, être vu de façon positive dans une contrée et de façon négative dans une autre. Ces chroniques se croisent mais toutes ont pour point commun de sous-tendre que le Juif se distingue par son entêtement. Quelle que soit la version, le dénominateur commun est le Juif s’obstinant à rejeter la dimension messianique du Christ. Cette obstination, perçue comme une arrogance, a surpris, agacé et parfois séduit.

La mauvaise réputation du Juif errant ne doit-elle pas une part importante de son succès à Saint-Augustin ?

Pourquoi Dieu laissait-Il vivre les Juifs alors que le véritable Israël était l’Eglise ? Quelle était cette logique ? C’est la question à laquelle l’Eglise devait trouver une réponse. Saint-Augustin est arrivé à point nommé pour résoudre cette impasse, en soutenant que si Dieu, dans Son infinie bonté, avait laissé vivre ces gens-là, ce n’était que pour signifier, par la déchéance dans laquelle il convenait de les laisser vivre, la gloire de l’Eglise.

« Saint-Augustin a théorisé un plan machiavélique en vertu duquel la longévité de la déchéance juive est le miroir perpétuel de la grandeur de l’Eglise. Là est le fondement de l’antisémitisme ».

Saint-Augustin a théorisé un plan machiavélique en vertu duquel la longévité de la déchéance juive est le miroir perpétuel de la grandeur de l’Eglise. Là est le fondement de l’antisémitisme.

« L’enseignement du mépris » dont parle Jules Isaac ?

Le mépris servit à justifier une survie. On pouvait dès lors même reprocher aux Juifs le mépris que leur manifestaient les Chrétiens : que les Juifs fussent méprisables était de leur faute.

Les seules occupations que la papauté avait accordée aux Juifs pour survivre avaient trait à des métiers de mépris, considérés comme humiliants et déshonorants : la vente de vêtements d’occasion, des fournitures et des meubles mis au rebut et l’usure.

Paradoxalement, l’Eglise ne s’est pas rendue compte qu’en laissant les Juifs s’occuper des schmates, de meubles d’occasion et de profit, elle a ouvert la voie aux futurs grands fabricants de prêt-à-porter, aux grands collectionneurs d’art et bien sûr aux banquiers des siècles suivants !

Autre paradoxe en forme d’ironie de l’Histoire : le renversement, contre les attentes de l’Eglise, qui rendit la figure du Juif errant très populaire. Comment l’expliquer ?

Au début du XVIIIe siècle, la première image d’Epinal fut « le véritable portrait du Juif errant ».

En misant sur lui, l’imprimerie d’Epinal avait pressenti sa popularité et compris qu’il allait lui permettre de faire beaucoup de ventes. C’est ainsi que le Juif errant est entré dans toutes les maisons !

Pierre Henri Salfati. (Autorisation)

Un succès durable, si bien qu’en France au début du XIXe siècle, chaque foyer avait sur l’un de ses murs trois représentations…

Une image de Napoléon, une image du Juif errant et entre les deux, un crucifix…

Que l’imprimerie d’Epinal ait, dès le début du XVIIIe siècle, fait le choix inaugural du Juif errant s’explique par le fait qu’il était déjà un personnage dont le peuple parlait beaucoup.

D’homme, il était devenu un être immortel, le seul à pouvoir directement témoigner du Christ. Le temps passant, il était, lui, le seul témoin vivant de la Passion, celui qu’on voulait avoir au coin du feu pour l’entendre raconter en direct l’histoire du Christ, puis celle du monde et de tous ces gens remarquables qu’il avait croisés !

Le Juif errant était un héros extrêmement populaire.

Une source d’émerveillement mais pourquoi aussi de compassion ?

La complainte du Juif errant, qui fut en son temps une forme littéraire très répandue, a fait de ce personnage un être pathétique et compassionnel. La compassion évoque la Passion christique qui, le long de la Via Dolorosa, avait suscité chez certains un élan de pitié et de solidarité envers Jésus. Ce qui, on le sait, n’est pas le cas du Juif errant dont la légende officielle avait fait, avec un certain sens de l’ironie, un cordonnier. Ainsi fut-il condamné à marcher : tu es cordonnier et tu vas user tes semelles.

Au XIXe siècle, Eugène Sue s’est souvenu du succès populaire d’Epinal et, dans Le Juif errant, il a créé, avant tous, un être doté de compassion envers tous les damnés de la terre, les pauvres gens, les travailleurs… Trois ans plus tard, Marx écrivait le manifeste du Parti communiste et en 1862, Victor Hugo faisait paraître Les Misérables…

La figure du Juif errant s’inscrivait dans la repopularisation d’un mythe qui, a contrario, l’avait enfermé dans une réputation de diable rôdeur, de tueur et de violeur dont on se méfiait même de l’ombre. Avec Eugène Sue, cette dimension compassionnelle alla jusqu’à lui conférer une dimension messianique, figure salvatrice endurant un martyre plus grand (et plus long) que celui du Christ…

« Le Juif errant est l’un des premiers héros de la publicité »

Vous parliez de cordonnier. Voilà le Juif errant récupéré, au début de la « réclame », par une célèbre marque de chaussures…

Il est incroyable de penser que le Juif errant a été utilisé comme l’un des premiers symboles de la valeur d’une marque et, en l’occurrence, de la longévité de ses chaussures ! Il a été le promoteur de beaucoup d’autres campagnes publicitaires, notamment pour des apéritifs, des cigares, du chocolat ou des vitamines… Toutes choses que l’on voulait porteuses de longévité !

Publicité parue dans le journal « L’Illustration », rubrique « Annonces », p. 43, du 6 décembre 1924.

La chanteuse populaire Georgette Plana interprète Le Juif errant à Paris

« Les Sémites ont le privilège de présenter à un degré extrêmement accentué tout ce qui peut être imaginé dans le domaine des affections neuropathiques. Il serait très intéressant de faire une étude spéciale des maladies d’une race aussi singulière que cette race de Sémites qui a joué un si grand rôle dans le monde depuis l’Antiquité ». Ces propos sont ceux du célèbre médecin Jean-Martin Charcot qui inspira à son fidèle disciple Henri Meige le diagnostic suivant : « Le Juif errant des estampes anciennes n’est autre que le vrai Juif errant de la Salpêtrière ». Le diagnostic de cette « pathologie juive » relève-t-il d’un égarement médical ou d’un antisémitisme assumé ?

Charcot s’était étonné qu’à la Salpêtrière, trois patients sur cinq fussent juifs. Il a alors décrit minutieusement ce qu’il nommera un syndrome de névropathes voyageurs. C’était en fait un fieffé antisémite qui véritablement fut l’inventeur, en France, de l’antisémitisme scientifique.

Drumont n’avait plus qu’à bénir et remercier, quelques temps plus tard, le neurologue qui lui avait fourni les arguments dont il avait besoin pour signifier la dimension parasitaire du Juif névropathe. À la mort du docteur Charcot, son fils Jean-Baptiste a embarqué sur le Pourquoi pas ? – un nom très talmudique, n’est-ce-pas ? – et en faisant sien le syndrome du Juif voyageur compulsif décrit par son père, il est lui-même devenu un Juif errant sur mer, en quête du cercle « bi »polaire.

Tel « Le Hollandais volant » (le « Vaisseau fantôme ») que Wagner a composé en s’inspirant explicitement d’un texte du poète juif Heinrich Heine ?

Jean-Baptiste Charcot est devenu ce Hollandais volant. Il est mort, ainsi que son équipage, dans le naufrage de son navire aux alentours du pôle. C’est d‘ailleurs dans le cercle polaire qu’Eugène Sue avait fait commencer le périple de son Juif errant. Peut-être était-ce, à cette époque, l’endroit le plus extraterrestre de la terre.

Quant à Wagner, sa « problématique juive » repose sur son ambiguïté. Il était à ses débuts un adorateur du compositeur juif Meyerbeer et il a dédié son Parsifal à son chef d’orchestre juif nommé Levy. La figure qu’il vénérait était celle de Wotan/Odin, dieu errant germanique associé à la chasse sauvage et dont le nom signifie « vagabond ». Wagner avouait vouloir être lui-même ce Juif errant, ce Hollandais volant qu’il imaginait hanter éternellement les mers.

Et Superman, né sous la plume de deux Juifs de Cleveland dont vous écrivez qu’ils avaient, au début, créé un personnage assez proche du Juif errant ?

En 1933, Jerry Siegel et Joe Shuster, deux Juifs, l’un Américain et l’autre Canadien, créent Superman, personnage inspiré de ce Juif errant, éternel et immortel pour combattre Hitler et son Übermensch.

A LIRE : Superman était-il un juif caché ? L’auteur de cet ouvrage de 400 pages en est sûr

Et eux aussi le font partir d’un point extraterrestre.

Superman. (Crédit : Domaine public)

Une planète sur laquelle, ajoutez-vous, on porte des noms qui sonnent très juif : Kal-El, Jor-El…

Exactement !

L’époque (dite « Belle) de l’Affaire Dreyfus ne marque-t-elle pas un tournant dans la notoriété du Juif errant ?

Pour Drumont, Dreyfus est le prototype immédiat du Juif errant.

Vous écrivez : « Le Juif errant Dreyfus engendra le Juif errant Herzl »…

Journaliste viennois, Herzl arriva à Paris convaincu de la culpabilité de Dreyfus. Il s’indignait qu’un Juif français ait pu trahir la patrie qui lui avait donné sa citoyenneté. C’est pendant le procès que Herzl a pris la mesure de l’escroquerie et qu’il a compris que Dreyfus en était la victime.

La question avait changé d’angle : comment le seul pays qui avait donné la citoyenneté aux Juifs pouvait-il se comporter de la sorte envers eux ?

Herzl prit le relais de l’errance juive en tentant de rallier les présidences, les ambassades et même le Vatican, afin de leur faire admettre qu’il était temps que les Juifs aient leur pays.

Theodor Herzl sur le balcon de l’hôtel Les Trois Rois à Bâle, Suisse, 1897. (Crédit photo : CC-PD-Mark, par Wikigamad, Wikimedia Commons)

Dans son essai magistral, La France goy (Grasset, 2021), Christophe Donner rappelle que l’idée d’un Etat juif était présente bien avant l’Affaire Dreyfus. La dégradation de Dreyfus n’a fait, souligne-t-il, que servir de mythe fondateur au sionisme déjà bien présent…

Le proto-sionisme est en effet bien antérieur à Dreyfus dont l’Affaire a constitué une sorte de déclic qui fait de Herzl le fondateur du mouvement sioniste. Savez-vous que lorsque Herzl est allé voir le Pape Pie X, le 25 janvier 1904, il lui a promis, en échange de son accord sur la nécessité d’un Etat pour les Juifs, qu’il s’engageait à soutenir la conversion volontaire des Juifs au christianisme ? Le pape ne put accepter le principe d’un Etat juif !

Mais faisons un grand bon en arrière. Quand Isabelle la Catholique décida d’expulser les Juifs d’Espagne, des Juifs firent le voyage jusqu’en Terre promise pour réinstaller le judaïsme en Galilée. Ils ont recréé la ville de Safed qui devint le refuge de nombreux grands érudits. On pourrait donc tout aussi bien dater le sionisme de 1492. Herzl a eu d’illustres prédécesseurs.

Reste que, contrairement à ce que pensait Albert Londres, le Juif errant Herzl n’est pas parvenu à ce que l’intégralité du peuple juif soit aujourd’hui en Israël.

Albert Londres clôt le recueil d’articles qui a donné le livre Le Juif errant est arrivé (1930) par la question : « Juif errant, es-tu arrivé » ? Pourquoi dire que cette question lui venait du cœur ?

C’est un point que le documentaire montre bien : pour écrire les vingt-sept articles dont la compilation est parue sous le titre Le Juif errant est arrivé, Albert Londres a visité les shtetls et les ghettos juifs d’Europe centrale. À telle enseigne que d’aucuns ont cru qu’il était lui-même Juif. Et qu’il a donc été considéré en tant que tel. C’est ce qui donne à ses écrits un élan d’émotion et de compassion.

Le journaliste Albert Londres en 1923. (Domaine public)

À l’époque de Londres, l’assimilation des ghettos d’Europe n’a pas encore eu lieu. Comment ce peuple s’obstine-t-il à vivre dans ces conditions ? L’œuvre d’Albert Londres est titanesque. Il a aussi travaillé sur les bagnes de Cayenne. La force qui fait de Londres, encore de nos jours, le patron des journalistes, réside dans l’empathie de ses écrits pour le sort de tous les malheureux.

Au paradigme socialiste du Juif errant de Sue a succédé, moins d’un siècle plus tard, son double antisémite récupéré par le nazisme…

Des journaux ont attaqué Léon Blum, caricaturé en Juif errant. Il était le Juif errant Blum qui faisait rentrer en France des Juifs errants venus de toute l’Europe pour piller ce pays merveilleux. Pétain a accusé Blum de tous les maux, comme le bouc émissaire qu’il était devenu : désigné en tant que traître, il était jugé responsable d’avoir causé la Première Guerre mondiale et d’avoir désarmé la France en laissant pendant ce temps les Allemands s’armer. En 1942, Pétain a condamné Blum à la peine capitale avant même le début du procès truqué de Riom qui est un scandale historique.

Congrès socialiste : discours de Léon Blum en 1932 (Crédit : domaine public)

Selon l’universitaire et essayiste Maxime Decout *, au XXe siècle, « la figure du Juif errant s’est peu à peu coupée de ses origines chrétiennes pour connoter une certaine judéité autant chez des écrivains ou penseurs non Juifs aussi divers qu’Apollinaire dans « Le passant de Prague » ou Blanchot que chez des écrivains d’origine juive comme André Schwarz-Bart, Romain Gary, Albert Cohen ou Elie Wiesel ». Cela rejoint-il la phrase de Heine que vous citez en exergue : « Nous sommes les héros de la légende et nous ne le savons même pas ! » ?

Qu’un feuilletoniste comme Eugène Sue ait convoqué ce personnage dans une histoire populaire a profondément marqué la littérature qui a suivi. Le livre a été, dans tous les pays d’Europe, l’un des plus grands succès de librairie du XIXe siècle. C’est un peu comme si aujourd’hui, on mettait le Juif errant en lumière dans une série à succès sur Netflix ! Comme je l’écris dans le livre, il y a un avant et un après Eugène Sue.

Après la Shoah, la figure du Juif errant aurait été aperçue à travers l’Asie. Les Tribus perdues ?

C’est un sujet extraordinaire ! Le Gange a aujourd’hui des allures de plus grand mikvé du monde. D’ailleurs, le gouvernement indien fait appel aux Israéliens pour venir dépolluer le fleuve. Dans la Tradition hébraïque, le Gange est ce fleuve mystique qu’on appelle le Sambatyon, le Fleuve du Shabbat derrière lequel seraient demeurées cachées les Dix tribus perdues d’Israël. De nombreuses tribus ont persisté, cachées en Inde mais aussi en Chine, dans le Caucase ou en Amazonie. Il existe également de très belles histoires sur des Juifs errants qui avaient fui la Shoah à pied, jusqu’au Sri Lanka et au Cachemire.

Quand votre documentaire sera-t-il disponible sur Arte.tv ?

La post-production est en cours. Le film devrait sortir dans les tout premiers mois de 2022.

______

* Maxime Decout, « Le Juif errant, témoin, survivant et martyr : de la Nuit du mont des Oliviers à la Nuit d’Auschwitz », Acta fabula, vol. 11, n° 9, Essais critiques, Octobre 2010, URL : http://www.fabula.org/acta/document5934.php

Pierre-Henry Salfati, La fabuleuse histoire du juif errant, Albin Michel, 208 p, 19,90 €

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