Israël en guerre - Jour 532

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Sonya Zadig. (Crédit : Sonya Zadig)
Sonya Zadig. (Crédit : Sonya Zadig)
Interview

Sonya Zadig ou la destinée d’une Tunisienne éprise de liberté (et de culture juive)

L’auteure se confie ici sur son émancipation en tant que femme et corps, sur l’éducation en lien avec l’islam et la nostalgie de cette « cohabitation forcée mais cordiale » entre Juifs (qui lui ont enseigné le goût des mots) et musulmans en Tunisie avant 1967

Sonya Zadig. (Crédit : Sonya Zadig)

Arrivée en avance, Sonya Zadig s’est organisée pour qu’un petit salon de l’hôtel parisien où le rendez-vous avait été fixé nous soit réservé, le temps de l’entretien. Une précaution plutôt rassurante, compte tenu de sa pensée à rebours du politiquement correct, notamment au regard d’Israël et de la communauté juive dont elle se sent proche.

Dès le premier contact, on comprend que son livre, A corps perdu (L’Harmattan), lui ressemble à plus d’un titre : suave, charnelle et sensuelle, l’écriture sait être ferme et tranchée quand il s’agit de dire ses indignations et ses combats.

Depuis toujours rétive aux assignations, Sonya Zadig manie avec dextérité ses multiples casquettes : romancière, essayiste, psychanalyste mais aussi et surtout femme, jusqu’au bout des ongles. Elle est une féministe ardente qui fait grand cas de l’amour, une fière guerrière tunisienne dont les armes sont le sourire et les mots qu’elle sert à l’os ou au miel.

Qu’elle s’exprime sur son amour pour la France (une Zadig au pays de Voltaire ne manque pas de panache), sur le statut de la femme dans l’islam ou sur l’antisémitisme, son courage, doublé de son talent, fait que sa parole porte.

Couverture de « A corps perdu », par Sonya Zadig.

Times of Israël : Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance bourgeoise en Tunisie ?

Sonya Zadig :  De très beaux souvenirs, qui sont surtout sensoriels.

Vous avez pourtant, à l’âge de 15 ans, décidé de la quitter. Contre quoi êtes-vous entrée en résistance et pourquoi rester aurait-il été « un suicide » ?

Parce que je ne pouvais pas être et que je ne pouvais pas avoir un corps. Le suicide aurait été, pour moi, de ne pas pouvoir me faire un corps et me séparer.

En tant que psychanalyste, ma grille de lecture demeure psychanalytique : la différenciation, l’individuation ne pouvaient pas advenir.

Il fallait que je parte de ce pays où je ne pouvais pas être la femme libre que je voulais être.

Une volonté d’émancipation ? 

Une affirmation de soi.

Si « corps » est le mot-clé de votre essai, le mot « paradoxe » semble avoir guidé votre cheminement. À commencer par la grande tendresse avec laquelle vous évoquez la mémoire de vos parents tout en livrant d’eux un portrait sans concessions. Votre père, notable, faisait preuve, à vous lire, d’arrogance, de mépris de classe, d’homophobie et de racisme…

Et de beaucoup de violence, aussi.

S’entendre dire par son père : « T’as le cul d’une vache et la tête d’une truie » n’est en effet guère constructif pour une adolescente…

Couverture de « Soumise » par Sonya Zadig.

Mon père était un intellectuel de gauche qui m’encourageait à être bonne à l’école et à réussir ma vie.

Pour autant, la vision de mon corps qui se féminisait le rendait fou tant elle le mettait face à ses propres contradictions. Je rentrais de l’école quand il a prononcé cette phrase. Sans doute m’avait-il trouvée jolie, ce qui l’a conduit à s’écrier : « On ne t’a quand même pas dit que tu étais belle ? » S’en est suivi la phrase que vous avez citée. C’est un exemple parfait de déni.

J’ai constamment vécu dans ce contexte d’injonctions paradoxales : sois mais en même temps, tu ne peux pas être. Pourquoi ? Parce que tu es une femme.

La société tunisienne est-elle, comme vous la décrivez, violente à l’égard de ses enfants ?

Petit pays méditerranéen qui donne sur l’Occident, la Tunisie est marquée par une double culture.

Dans mon premier livre, Soumise (L’Harmattan, 2020), j’ai rendu hommage au président Bourguiba qui, il faut le rappeler, a dévoilé la femme.

En même temps, c’est une société dans laquelle on peut frapper les enfants, dont on considère souvent qu’ils sont là pour servir les adultes…

Votre mère, relativement indifférente, comptait sur votre réussite pour s’accomplir…

Romain Gary interviewé par Pierre Dumayet, à propos de son livre ‘Les racines du ciel’. (Crédit : capture d’écran YouTube)

Avec le recul, je peux dire que ma mère était une femme très mélancolique. Mélancolisée jusque dans son corps. Je garde l’image d’elle toujours allongée, à contempler je ne sais quel vide.

J’ai passé ma vie à vouloir la réanimer et à être, comme le dit Romain Gary, sa ‘promesse de l’aube’.

Dans ma vie personnelle, j’ai payé très cher ce désir de réussite.

Un autre paradoxe, que vous soulignez de façon souvent très drôle, n’est-il pas lié à la façon dont, dans votre culture, « on pouvait surtout faire l’amour tout en haïssant » ? 

C’est ce que j’apporte, je crois, dans la compréhension de la situation qu’il faut considérer au prisme de la vérité.

La langue arabe dans laquelle j’ai vécu est faite de miel. Que n’entend-on : « Bonjour le jour » ou « Que le soleil t’envahisse » et, tout de suite après, des insultes. Cela s’est exprimé, comme je l’explique, dans ma difficulté à aimer sans haïr…

Portrait officiel de Habib Bourguiba (Crédit : domaine public)

Comment expliquer le rejet que vous manifestiez à l’égard du mariage tout en craignant de finir « vieille fille » : la hantise d’un corps transformé « en boule de gras et d’abdication » ? 

J’avais vu mes cousines, sirènes vêtues de blanc accompagnées de leur mari sous les youyous, devenir un ou deux ans plus tard, cette boule de gras et de chagrin dont je parle. Je ne voulais pas être cette boule-là, tout en me demandant ce que j’allais bien pouvoir faire de moi…

Vous écrivez de très belles pages sur l’exil avec, là encore, des sentiments contradictoires : « Mon esprit voulait l’Occident et mon corps me hurlait le contraire »…

Je serai toujours exilée. J’ai grandi entre le français et l’arabe qui est la langue dans laquelle je parviens à exprimer mes sensations.

« Moi aussi, il m’arrive encore de planter un jasmin en espérant qu’il envahira ma terrasse et j’ai toujours sur ma peau la sensation de l’eau. »

J’ai le sentiment d’avoir été chassée. Je savais que je ne pouvais plus revenir, parce que j’étais allée trop loin. C’est ce que j’explique dans la scène où l’on jette de l’eau derrière moi.

Alors, on reste avec cette nostalgie pleine de soleil et du bruit de la mer… La France a été mon pays d’accueil, elle m’a énormément donné et a structuré ma pensée. J’ai pour la France un amour incommensurable. Si je suis venue en France, ce n’était pas pour m’intégrer mais pour m’assimiler. Il me fallait me faire une peau, un corps.

Aujourd’hui, je suis chez moi partout.

Delphine Arbo Pariente. (Crédit : F.Mantovani – éditions Gallimard)

Lorsqu’elle évoque son père et le traumatisme de l’exil, l’écrivaine Delphine Arbo Pariente écrit dans ‘Une nuit après nous’ (Gallimard) : « Être exilé, c’est être ni vivant ni mort mais disparu de soi-même ». Est-ce votre cas ? 

Je crois au contraire que l’exil a accru mon être. Il me faut toujours un billet d’avion pour quelque part. Le prochain est pour Israël. Et de là, j’irai ailleurs.

Il me faut partir pour pouvoir revenir. Je ressens aujourd’hui l’exil comme un enrichissement.

A LIRE : Delphine Arbo Pariente se confie sur Une nuit après nous

Vous écrivez pourtant : « J’ai appris à la fin de mon analyse que le voile que j’abhorrais tant était cousu à même ma peau. Le passé nous rattrape malgré nos protestations »…

Je peux dire que je m’en suis sortie à 99 %. Cette réflexion fait référence à des périodes de ma vie privée où je me suis retrouvée, malgré moi, dans des situations de soumission et où mon être femme ne pouvait pas s’épanouir.

Mais on s’en sort !

Juifs de Tunis, Tunisie, rassemblés pour le travail forcé, 1942 (Crédit : domaine public)

En quoi le départ des Juifs de Tunisie a-t-il alimenté les théories complotistes ?

On disait à l’époque que les Juifs tunisiens avaient trahi le pays. On les a poussés à partir et une fois qu’ils étaient partis, on a dit : « Voilà, ils ne nous aimaient pas ».

Vous écrivez que la cause palestinienne est la cristallisation, en Tunisie mais aussi dans l’ensemble du monde arabo-musulman, d’un « rejet du Juif » qui semble constitutif. Comment expliquez-vous l’immarcescible sentiment de nostalgie pour un paradis perdu qui continue pourtant d’animer les Juifs tunisiens ?

La rue de la Tunisie actuelle, complètement voilée, ne ressemble plus du tout à celle de mon enfance. Il régnait dans ce petit pays où tout était encore possible une douceur de vivre traversée des senteurs de jasmin et du bruit des vagues.

Moi aussi, il m’arrive encore de planter un jasmin en espérant qu’il envahira ma terrasse et j’ai toujours sur ma peau la sensation de l’eau.

Je comprends cette nostalgie que d’aucuns ressentent pour la Tunisie mais c’est fini…

Pour réaliser son film, « du TGM au TGV », l’historienne Sonia Fellous a affirmé avoir rencontré de grandes difficultés pour obtenir les documents ou pour avoir accès à des judaïca dans les musées. Pour autant, dans un article récent du Times of Israel qui revenait sur des affrontements intervenus à Djerba, un habitant parle étonnamment d’une « communauté juive florissante »…

Vous n’imaginez pas à quel point l’anti-judaïsme est présent. La figure du Juif suscite envie et jalousie, dans la mesure où le Juif a accédé à la modernité.

Quant aux propos rapportés dans l’article que vous citez, je peux vous dire que je vais très souvent à Djerba.

Je connais très bien la situation des Juifs là-bas : vivons heureux, vivons cachés.

La société est coupée en deux.

Des pèlerins juifs prient à la synagogue de la Ghriba sur l’île de Djerba, dans le sud de la Tunisie, le 18 mai 2022, lors du pèlerinage juif annuel à la synagogue. (Crédit : FETHI BELAID / AFP)

Cette rupture a été consommée, à vous lire, en 1985, quand Yasser Arafat a choisi d’installer le quartier général de l’OLP en Tunisie. Ce serait à ce moment que le conflit a été exporté sur le territoire tunisien, « faisant flamber une haine originaire entre les juifs et les musulmans ». Vous évoquez également « l’euphorie dans les rues de Tunis lorsque les chars de Saddam entraient au Koweït, ils attendaient un sursaut du panarabisme qui serait une revanche contre les défaites militaires face à Israël en 1967 »…

Oui, ce fut l’acmé. Les Juifs qui faisaient partie de mon paysage d’enfance étaient partis.

C’était la fin de cette cohabitation forcée et cordiale.

À partir de ces évènements-là, ce fut fini : les langues se sont déliées et l’antisémitisme, qui s’entendait auparavant dans les arcanes – « Ferme la porte, on n’est pas chez les Juifs », etc… – s’est exprimé au grand jour.

Une fresque à Gaza, en 2012, montre le cheikh Ahmed Yassin, fondateur du Hamas, à gauche, et Yasser Arafat, à droite. (Crédit : Wissam Nassar/Flash90)

Selon vous, la représentation de la femme dans le Coran trouve une résonance dans la figure du Juif… La figure du dhimmi, thèse du travail que vous avez mené ?

Absolument.

La figure de la femme et du Juif sont, dans le Coran, deux figures dangereuses. Mon travail de recherche a consisté à essayer d’extraire du texte sacré les passages sur les mécréants – kaffers – et ceux sur les femmes.

Il m’est clairement apparu que les deux étaient considérés comme mineurs : la femme doit payer de son corps en devenant mère – Oum – et le Juif doit, pour continuer d’exister, s’acquitter d’une taxe.

Le parallélisme est très vite trouvé entre ces deux figures qui sont celles « du diable » – Sheitan – quand elles ne se soumettent pas. Quand on hait quelque chose à ce point, c’est qu’il existe une peur ou une envie. C’est le phénomène bien connu d’attraction/répulsion…

llustration: Une femme musulmane portant un voile qui recouvre le visage (Crédit : Kobi Gideon/Flash90)

Vous écrivez être censurée tout en subissant insultes et, on le devine, menaces. Du courage, encore et encore ? (en corps et en corps, dirait-on à la psychanalyste que vous êtes)…

Encore et encore, j’aime assez cette expression. Le courage est sans cesse renouvelable. On n’est pas courageux parce que l’on a fait preuve, une fois, de courage. Je crois que le courage est l’œuvre de chaque jour. Je me suis toujours construite contre quelque chose ou contre quelqu’un, à commencer par mon père. Il suffisait qu’on me dise de faire quelque chose pour que je fasse le contraire.

J’ai grandi avec des Juifs tunisiens qui étaient mes voisins tout autant qu’ils ont été mes tuteurs de résilience. Je leur dois la lecture, l’amour des livres, des mots et de l’Occident. Je rapporte dans ce récit tout ce que j’entendais sur les Juifs. Du coup, la rebelle que je suis a développé un amour absolu pour la culture juive.

Un amour forgé dans la rébellion mais que les années ont transformé en amour tout court. Que vous ayez écrit, dans le passage consacré à la mort de votre père : « L’chaïm, papa » peut se lire comme une ultime provocation mais aussi comme un clin d’œil et une façon bien à vous de lui rendre hommage…

Ce que j’aime dans L’chaïm, c’est la notion, plurielle, de vies. Aujourd’hui, ma vie est, pour beaucoup, tournée vers Israël et j’en suis très heureuse.

Vous êtes proche d’Elisabeth Badinter…

Je suis très proche, en tout cas de ses idées.

Elisabeth Badinter lors de l’événement « Toujours Charlie ! » aux Folies Bergères, le 6 janvier 2018 (Capture d’écran : Facebook)

Ses déclarations au micro de France Inter en septembre dernier ont suscité de nombreuses réactions : « Ce que reprochent les féministes de #MeToo à la justice, c’est la question de la prescription. Si on en finissait avec la prescription, ce serait assimiler les violences sexistes au crime contre l’humanité, le seul à être imprescriptible ». Qu’en pensez-vous ? 

J’ai un tel amour pour cette femme que je ne peux qu’être spontanément d’accord avec elle. Peut-être n’aurais-je pas dit les choses de la même manière… Reste que l’imprescriptibilité doit demeurer sur ce mal absolu qu’a été la Shoah.

Votre espoir, souvent proclamé, que l’avènement de la modernité dans l’islam soit l’apanage des femmes a forcément trouvé un écho dans les manifestations organisées depuis la mort de Mahsa Amini, jeune femme arrêtée en Iran par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés »…

Est-ce une révolte, est-ce une révolution ? On a vu ce qui s’est passé en Tunisie, avec la révolution du Jasmin…

Mes espoirs sont que les femmes puissent se dévoiler, qu’elles puissent montrer leur belle chevelure et proclamer : je ne suis pas un objet ! Mais la force de l’islam est immense.

Des manifestants chantent dans la ville iranienne de Saqez, après l’enterrement de Mahsa Amini (à droite), décédée après son arrestation par la police des mœurs, le 17 septembre 2022. (Capture d’écran Twitter)

C’est un vade-mecum, une façon de vivre. C’est la raison pour laquelle il attire en France tant de jeunes qui, dans la rupture anthropologique dans laquelle nous vivons, ne savent plus vraiment qui ils sont.

Pourquoi avez-vous interpellé, dans les colonnes du Times of Israël, l’imam Chalghoumi, après l’hommage qu’il a rendu à Masha Amini ?

J’aimerais bien obtenir un débat. J’ai écrit combien l’imam est un homme courageux à l’action duquel je rends hommage. Mais je demande à aller plus loin. Je l’interpelle sur certains versets, au regard notamment de la femme sous le joug du mari, du père ou du frère. Je n’ai pas encore obtenu réponse. J’attends…

L’expression « À corps perdu » dont vous avez fait le titre de votre livre sous-tend-elle la crainte d’un combat perdu ? 

L’imam Hassen Chalghoumi, le 19 septembre 2018. (Crédit : Ludovic Marin/Pool Photo via AP)

J’en parlais avec Elisabeth Badinter : je quitte la Tunisie pour le pays des Lumières, celui de Voltaire, de Simone de Beauvoir et d’Elisabeth Badinter avec, pour moi, la possibilité de me faire un corps.

Et voilà qu’aujourd’hui, je me retrouve dans une situation où il me faudrait, peut-être, revenir aux origines que j’ai quittées ?

C’est un drame.

Malgré la coupure – je n’ai pas épousé un musulman, j’ai donné à mes enfants des prénoms hébraïques – je me rends compte que c’est un combat à corps perdu. Vais-je perdre la bataille ? Je ne le pense pas. Mais quelque chose s’est inscrit, contre quoi je lutte chaque jour. Et de façon surprenante, cela s’est rejoué dans ma vie intime.

Reste qu’il ne s’agit pas de parler de moi mais de me mettre en objet de recherche. Mon but est d’expliquer, à travers mon corps et mon expérience, ce qui m’est arrivé.

Est-ce un livre politique ? 

C’est un livre politique. Si je parle, si je me lève, c’est parce que j’ai le sentiment qu’il faut entrer en résistance. Il y a trop d’accommodements déraisonnables. Je ne suis pas très optimiste sur l’avenir de ce pays.

Ne craignez-vous pas d’être « récupérée » ? 

Je suis droit dans mes bottes. Je sais qui je suis. Je porte ma parole, je me réclame du féminisme universaliste. Je ne veux pas de séparatisme entre les sexes, je veux au contraire qu’il y ait dialogue.

Pour finir sur une touche plus légère, on pense à un titre de Mike Brant : « À corps perdu ». Une chanson d’amour…

L’amour est au cœur de mon combat ! Je publie d’ailleurs prochainement un livre intitulé : Que me reste-t-il quand tu me quittes ? (Les impliqués Éditeur). Il s’agit d’un roman d’amour sur la rupture, la perte et le deuil…

__________

Sonya Zadig, À corps perdu, Editions l’Harmattan, 172 pages, 18 €

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