Israël en guerre - Jour 648

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Un événement en hébreu organisé pour Rosh HaShana au centre Schwartz/Reisman à Toronto, en octobre 2024. (Autorisation)
Un événement en hébreu organisé pour Rosh HaShana au centre Schwartz/Reisman à Toronto, en octobre 2024. (Autorisation)

Ces Israéliens fuyant l’instabilité post-7octobre afffluent au Canada

Alors que l’antisémitisme se renforce au pays de la feuille d’érable, les sabras, las de la guerre, optent pour Toronto – où les importantes communautés juives et israéliennes les accueillent à bras ouverts

TORONTO, Canada – Malgré toute une vie marquée par les guerres, les attaques terroristes et par les menaces constantes en matière de sécurité, Rotem Foux, une résidente de la ville de Kfar Saba, dans le centre d’Israël, avait toujours eu le sentiment qu’il ne lui arriverait rien. Elle avait la conviction que Tsahal était l’armée la plus puissante au monde et que les abris antiaériens privés et publics, ces abris qui sont installés dans la majorité des immeubles d’habitation et dans les villes, assureraient la protection des civils si les circonstances devaient l’exiger.

« Tout ça a changé le 7 octobre », confie-t-elle au Times of Israel lors d’une interview récente. « Quelque chose s’est brisé au pus profond de moi-même. Je ne me suis plus sentie en sécurité dans mon propre pays. Déjà avant, mon mari et moi avions vraiment peur de l’avenir pour Israël – nous avions peur, en particulier, pour sa démocratie en raison de la révolution judiciaire que le gouvernement [Netanyahu] tentait de mettre en marche ».

Lorsque l’ampleur de la catastrophe avait été connue – des milliers de terroristes placés sous la direction du Hamas avaient massacré plus de
1 200 personnes dans le sud d’Israël, kidnappant 251 personnes qui avaient été prises en otage dans la bande de Gaza à l’occasion d’un assaut sans précédent qui avait laissé la zone frontalière de l’enclave en ruines – Foux et sa famille avaient quitté leur maison, à Kfar Saba, et ils étaient partis pour Athènes, en Grèce. Ils y étaient restés jusqu’à ce qu’ils déménagent à Toronto.

Ils y sont arrivés au printemps dernier. Ils ne sont pas un cas isolé : ce sont 5 000 Israéliens environ qui se sont installés à Toronto dans le sillage de l’attaque sanglante du 7 octobre.

La famille a opté pour le Canada après avoir appris que le pays avait mis en place une initiative particulière en direction des Israéliens – l’initiative « Special Measures Open Work Permit », un ensemble de mesures spéciales permettant de bénéficier d’un permis de travail ouvert et qui offre aux ressortissants de l’État juif une voie légale pour vivre dans le pays. Foux et son époux ont par ailleurs choisi Toronto parce que la ville compte déjà environ 60 000 Israéliens – ces derniers représentent une proportion croissante de la communauté juive de la région, qui est forte de 200 000 personnes.

En 2024, selon les chiffres du gouvernement canadien, ce sont près de
11 000 Israéliens qui ont reçu un permis de travail dans le cadre d’un programme particulier, ou qui ont pu bénéficier d’un statut de résident temporaire régulier. Le nombre d’Israéliens demandant une résidence temporaire (ce qui est souvent une simple étape vers le statut de résident permanent ou vers l’officialisation de l’immigration) a été plus que multiplié par trois en 2024 par rapport à 2023, passant de 3 153 à 9 753. Et Toronto a été, de loin, la destination la plus prisée.

Force est de reconnaître que les nouveaux arrivants israéliens ne semblent guère s’inquiéter outre mesure de la montée en flèche de l’antisémitisme au Canada depuis le 7 octobre. Le Premier ministre récemment élu, Mark Carney, n’a pas dit grand-chose sur la question, à la grande consternation de nombreux Juifs du pays.

C’est pourtant un réel problème pour les Juifs de Toronto – où la police vient de diffuser de nouvelles statistiques qui donnent à réfléchir. Elles indiquent que les signalements de crime de haine ont augmenté de 19 % en 2024 par rapport à 2023, les Juifs étant la principale cible de ces crimes – à hauteur de 40 % – alors qu’ils représentent moins de 4 % de la population de la ville.

De même, un long rapport qui a été récemment rendu public par le ministère israélien de la Diaspora a noté « qu’en 2024, le Canada a obtenu la distinction douteuse de ‘champion de l’antisémitisme’. »

Toutefois, pour de nombreux Israéliens qui ont récemment déposé leurs valises à Toronto, l’accueil dont ils ont bénéficié de la part de la communauté juive de la ville a largement compensé les crimes de haine dont ils n’ont pas (encore) fait l’expérience.

« La communauté juive de Toronto a été extraordinaire, elle s’est comportée comme une grande famille avenante », s’exclame Foux qui, en Israël, a été institutrice et guide touristique. « Elle a largement facilité notre arrivée ici ».

Rotem Foux. (Autorisation)

Ces nouveaux arrivants sont une priorité absolue pour le Centre communautaire juif Prosserman et pour le Centre Schwartz/Reisman.

« Depuis le 7 octobre, nous avons accueilli un afflux important de familles israéliennes en quête de stabilité et de contacts à Toronto », explique Andrew Levy, directeur-général du Centre communautaire juif Prosserman et du Centre Schwartz/Reisman. « Nous avons tenté d’apporter une réponse à ce phénomène en créant des programmes, des services et une communauté chaleureuse et solidaire, une communauté où ces familles peuvent se reconstruire et trouver un sentiment d’appartenance ».

Comme les autres immigrants au Canada, les Israéliens qui cherchent à s’installer doivent relever de nombreux défis – notamment en matière de logement, d’emploi, d’écoles pour les enfants, avec des exigences administratives et bureaucratiques ainsi que des différences linguistiques et culturelles – sans oublier, bien sûr, le légendaire hiver canadien.

Diverses agences juives, dont le financement provient en grande partie de la Fédération UJA du Grand Toronto, la principale organisation communautaire juive de la ville, sont là pour les aider.

Adam Minsky, président-directeur général de la Fédération UJA du Grand Toronto. (Autorisation)

« Après le 7 octobre, nous avons rapidement identifié deux catégories d’Israéliens qui s’avèrent être particulièrement vulnérables dans le Grand Toronto », explique Adam Minsky, qui est le président-directeur général de l’UJA. « La première catégorie est celle des personnes qui se trouvaient à Toronto [pendant les grandes fêtes juives] quand la guerre a commencé et qui ne pouvaient pas rentrer en Israël en raison des restrictions appliquées sur les voyages et du nombre limité de vols, qui vivaient dans la zone de guerre, ou autres raisons. La seconde, c’est celle des Israéliens qui sont venus au Canada après le début de la guerre – tous ces des gens qui cherchaient un répit à court-terme ou à long-terme face au traumatisme et à la crise ».

Le chaud et le froid

Certains Israéliens avaient déjà les yeux rivés sur le Canada avant le début de la guerre.

« Je pensais à venir m’installer ici depuis longtemps », confie Elad Shtamer, 40 ans, qui est professeur de danse et de musique et tuteur en programmation informatique. « Après la naissance de ma fille en 2020, l’idée est devenue plus présente dans ma vie. Ensuite, quand le gouvernement canadien a facilité l’obtention de permis de travail pour les Israéliens après le 7 octobre, elle s’est encore davantage concrétisée ».

À l’époque, lui, son épouse et leur fille vivaient à Tzlafon, une coopérative agricole située à 35 kilomètres d’Ashdod, à l’Est de la ville. Les événements survenus ultérieurement les ont finalement amenés à poser leurs valises à Toronto au mois de juin dernier, où ils ont accueilli leur deuxième enfant quelques mois plus tard.

« Ce qui nous a influencés, c’est la guerre qui se déroulait au-dessus de nos têtes », ajoute Shtamer. « On vivait dans un village où on entendait les bombardements du Hamas et de l’armée israélienne et nous avions besoin de calme, surtout pour notre fille ».

Elad Shtamer. (Autorisation)

De nombreux Israéliens qui s’installent à Toronto entrent en contact avec les JIAS (Jewish Immigrant Aid Services), parfois même avant leur arrivée. Ce service propose des informations utiles et des sessions d’orientation, une aide très salutaire s’agissant de naviguer dans la bureaucratie canadienne, assurant des liens avec les organismes de la communauté juive, informant des possibilités de logement, des opportunités sociales et professionnelles, des programmes de santé psychologique et de bien-être. Il offre de surcroît un soutien linguistique.

En tant que responsable de l’engagement communautaire au sein des JIAS, Jodi Block travaille avec les nouveaux arrivants. Elle les aide à se loger et elle supervise les 150 bénévoles de la communauté qui apportent une assistance bienvenue aux Israéliens depuis le 7 octobre.

« Le travail que nous avons effectué avec les Ukrainiens qui étaient arrivés à Toronto dans le sillage de l’invasion russe, en 2022, nous a permis de mieux nous préparer à l’arrivée des Israéliens au cours des 18 derniers mois », dit Block, qui travaille aux JIAS depuis 2004. « Nous avons formalisé une sorte de manuel de crise sous la forme d’un plan de réponse clé en main, ce qui nous a fourni un cadre pour déterminer au mieux notre réponse depuis le 7 octobre ».

Elle se refuse à juger ceux qui prennent la décision de quitter l’État juif.

« La mobilité fait partie intégrante de la vie au 21e siècle et les gens choisissent leur lieu de résidence pour différentes raisons », note-t-elle.

Ils sont là et ils y resteront

Elinor Aichenblatt et sa famille sont arrivés à Toronto au mois de mai dernier. Le 7 octobre, elle, son époux et ses deux petites filles vivaient à Sderot – où, ce jour-là, l’attaque sanglante du Hamas avait fait des dizaines de morts.

« C’était horrible », se souvient Aichenblatt, 40 ans, qui était alors enceinte de cinq mois. « Cela ressemblait vraiment à la Shoah. Nous nous sommes enfermés dans notre abri antiaérien, sachant que nous devions impérativement garder le silence, ne pas faire de bruit, ce qui était pratiquement impossible avec des enfants en bas âge. Nous avons vraiment eu peur pour notre vie ».

Elinor Aichenblatt. (Autorisation)

Le jour suivant, alors que les terroristes du Hamas étaient encore dans le secteur, Elinor et sa famille avaient pris la fuite, se dirigeant vers le nord et vers le centre du pays. Ils avaient déménagé à plusieurs reprises avant de s’installer à Kfar Saba.

« C’était extrêmement difficile », ajoute Aichenblatt. « Nous devions montrer à nos filles que tout allait bien. Je devais continuer à avancer et à assurer le quotidien alors que j’étais complètement brisée, physiquement et psychologiquement. Je ne pouvais plus respirer. A ce moment-là, je me suis sentie submergée par la pression et par un sentiment d’insécurité. Il y avait ce sentiment de deuil, de peur et de tristesse. Je connaissais des gens qui avaient été assassinés, kidnappés, je connais des gens qui sont morts pendant la guerre ».

Lorsque son mari a appris l’existence du programme canadien de visas spéciaux en direction des Israéliens, il en a parlé à son épouse.

« Au début, j’ai pensé qu’il était dingue », s’amuse-t-elle rétrospectivement. « Nous avions déjà traversé tellement d’épreuves et nous allions devoir encore déménager, et nous allions le faire sur un autre continent ? Mais au fond de moi, j’en avais envie. Je sentais que c’était la bonne chose à faire pour moi et pour ma famille ».

Aichenblatt, qui était infirmière en Israël, qui est titulaire d’un diplôme de formation en informatique et en vente de produits médicaux, et son mari, architecte et manager en ingénierie logicielle, sont toujours à la recherche d’un emploi. Néanmoins, elle ne regrette pas d’avoir déménagé.

« J’en avais besoin », soupire-t-elle. « Je respire à nouveau. C’est tellement calme et c’est tellement paisible ici, pas de stress, et c’est magnifique. C’est tout ce dont j’ai besoin en ce moment ».

Envisagerait-elle de revenir vivre en Israël si la guerre à Gaza prenait fin et si la frontière avec le Liban restait calme ? Elle apporte une réponse catégorique à cette question.

« Il n’en est pas question ! », insiste-t-elle. « Nous avons cessé de croire dans l’idée même de la paix, la confiance est rompue. Et après nous être installés dans un autre pays avec nos enfants, nous ne repartirons pas à ce stade. Ce qui est est probablement aussi le cas de la plupart des Israéliens qui se sont installés ici depuis le 7 octobre ».

L’intérêt croissant qui est porté à Toronto par les Israéliens a entraîné des initiatives locales et la mise en place de nouveaux services qui cherchent à offrir une assistance aux nouveaux arrivants et à ceux qui examinent la possibilité de déménager.

Michal Harel et son mari Avital Epstein montrent le site internet qu’ils ont créé pour aider les Israéliens à s’installer au Canada à Oakville, dans l’Ontario, au Canada, le 4 décembre 2024. (Crédit : AP Photo/Rob Gillies)

Michal Harel, qui avait quitté Emek Hefer, en Israël, avec son mari et ses deux enfants pour venir à Toronto pour des raisons professionnelles, dirige Ovrim to Canada, une organisation bénévole qui offre aux Israéliens des informations gratuites sur le pays.

« Immédiatement après le 7 octobre, mon époux et moi-même avons commencé à recevoir des appels téléphoniques et des courriels écrits par des amis et par des parents en Israël, qui étaient au courant de notre déménagement au Canada », explique Harel, qui est également à la tête d’un entreprise de déménagement. « Ils nous posaient des questions sur notre départ pour le Canada et ils nous demandaient si nous pouvions les aider. Nous nous sommes retrouvés à parler au téléphone pendant des heures, tous les jours, à expliquer les règles d’immigration canadiennes et ce qu’est la vie ici. Finalement, après avoir réalisé que nous ne pouvions pas rester au téléphone du matin au soir, nous avons créé un site internet consacré à l’immigration au Canada ».

Depuis sa création, ce site internet, présenté en hébreu, donne des conseils sur la bureaucratie canadienne, la réglementation en matière d’immigration, l’emploi, la santé et la vie communautaire – il recommande également des consultants en immigration et des agents immobiliers. Il a été visité par plus de 100 000 personnes – parmi elles, 5 000 ont écrit un courriel ou téléphoné à Ovrim to Canada. Chaque jour, l’organisation à but non-lucratif reçoit des demandes de renseignements de la part de familles et de ressortissants israéliens de tous les âges et de tous les milieux socio-économiques.

« Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le problème de l’antisémitisme, mais la situation en matière de sécurité nationale – et personnelle – en Israël les effraie davantage », explique Harel. « De plus, le Canada est probablement le meilleur pays au monde pour les nouveaux arrivants, qu’ils soient Juifs, musulmans ou autres ».

Toronto à l’honneur

Stav Adivi aide les Israéliens qui s’expatrient au Canada depuis 2010. Son agence immobilière et son site internet, Canada Soft Landing, permettent à ces derniers de trouver un logement locatif et ils sont une source non négligeable de conseils en matière d’emploi, de lieu de résidence, de scolarisation des enfants, d’ouverture d’un compte bancaire, d’obtention d’un permis de conduire canadien. Ils facilitent également la mise en relation avec les organismes d’aide à la communauté juive. Et dans la mesure où il est rémunéré par des propriétaires soucieux de trouver de nouveaux locataires, Stav Adivi n’a pas besoin de solliciter financièrement les arrivants.

Stav Adivi. (Autorisation)

La majorité des Israéliens entrent en contact avec Stav Adivi avant d’arriver sur le sol canadien, trouvant son site internet en hébreu via Facebook, Google ou, plus simplement, grâce au bouche-à-oreille. Au cours des douze derniers mois, il a reçu en moyenne dix à quinze courriels ou appels téléphoniques d’Israéliens par semaine – beaucoup plus qu’avant le 7 octobre. Adivi, qui réside à Toronto depuis 2006 – il avait passé trois ans aux États-Unis après avoir quitté Israël – s’attend à ce que le nombre de demandes augmente avant la fin du programme spécial de visas, le 31 juillet.

Et la ville de Toronto semble particulièrement attrayante.

« La majorité d’entre eux s’installent dans la région de Toronto parce que sa population, nombreuse, présente une économie forte et un meilleur marché de l’emploi. Mais ils viennent aussi en raison du soutien qui est apporté par la communauté juive, sachant qu’ils pourront être mis en réseau avec d’autres Israéliens pour leurs besoins sociaux et professionnels », indique Adivi. « De nombreux Israéliens, si ce n’est la plus grande partie, aiment être proches d’autres Israéliens pour se consoler d’avoir laissé derrière eux leur famille et leurs amis dans leur pays d’origine ».

Moins de stigmates

Galya Sarner, ancienne habitante de Jérusalem (et accessoirement épouse de l’auteur de cet article), travaille depuis longtemps en étroite collaboration avec les Israéliens de Toronto.

« C’est triste de voir le nombre d’Israéliens qui ont quitté Israël depuis le 7 octobre pour s’installer à Toronto », déclare Sarner, qui, en tant que directrice de bureau au Centre communautaire juif Prosserman et au Centre Schwartz/Reisman, supervise les événements et les projets qui visent à intégrer les nouveaux arrivants au sein de la communauté. « Ils sont peut-être loin d’Israël, mais on ne peut pas leur enlever Israël. Ce sont d’incroyables ambassadeurs d’Israël, ils apportent avec eux la saveur et la culture israéliennes et ils les présentent sous leur meilleur jour ».

Des Israéliens assistent à un événement en hébreu organisé pour Rosh Hashanah au centre Schwartz/Reisman à Toronto, en octobre 2024. (Autorisation)

Aujourd’hui, les Israéliens expatriés sont moins stigmatisés que ce n’était le cas dans le passé.

« Ma famille et mes amis m’ont tous soutenu dans ma décision, même mes parents », indique Aichenblatt. « Ils ont compris et ils m’ont encouragée à franchir le pas. Ils savaient à quel point c’était difficile pour moi en Israël après le 7 octobre ».

Foux déclare, pour sa part, que les réactions de son entourage ont été beaucoup plus mitigées.

« Ma famille m’a beaucoup soutenue, bien plus que cela n’a été le cas de certains de mes amis », dit-elle. « Au début, après notre départ pour la Grèce, le 7 octobre, la majorité de mes amis m’ont vraiment encouragée et ils m’ont dit que je faisais le bon choix. Mais une fois que nous avons décidé de rester là-bas [avant de partir pour Toronto], certains ont radicalement changé d’attitude en affirmant que tous les Israéliens se devaient de rester en Israël. J’ai ressenti beaucoup d’hostilité de la part de certains d’entre eux ».

Gusti Yehoshua-Braverman, qui dirige le département de l’Organisation sioniste mondiale à Jérusalem et qui s’occupe des Israéliens à l’étranger, a pris part à une récente conférence du groupe, en Floride, qui a réuni des représentants des communautés israéliennes en Amérique du Nord.

Pour Yehoshua-Braverman, il faut accorder la priorité au renforcement des liens entre les Israéliens expatriés et leur pays d’origine – et il faut veiller à ce qu’Israël puisse toujours leur ouvrir les bras.

« Personne ne sait combien de temps ces Israéliens vivront en dehors d’Israël », explique Yehoshua-Braverman. « Certains resteront à l’étranger toute leur vie. D’autres reviendront. Une chose dont je suis sûr par expérience – et je dis cela en tant que représentant d’une institution nationale et sioniste – c’est qu’être sioniste ne signifie pas nécessairement vivre en Israël. Ce qui est important, c’est de maintenir le lien entre les Israéliens vivant à l’étranger et l’État d’Israël, et de les ancrer dans le judaïsme et la langue, dans l’hébreu ».

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