Israël en guerre - Jour 466

Rechercher
Famille et amis assistent aux funérailles de Shirel Golan, survivant du massacre de Supernova, à Tel Mond, le 21 octobre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/ Flash90)
Famille et amis assistent aux funérailles de Shirel Golan, survivant du massacre de Supernova, à Tel Mond, le 21 octobre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/ Flash90)

Le TSPT et la crainte du suicide inquiètent les proches des survivants de Nova

Beaucoup de ceux qui ont survécu ont été témoins des violences extrêmes commises par les terroristes, notamment des viols et des mutilations. Aujourd’hui, ils ont désespérément besoin de soutien

JTA – Eyal Golan nous reçoit assis devant une table flanquée de deux citronniers dans le jardin de ses parents, dans la communauté pastorale de Porat – un bureau de fortune dont il a fait, à contrecœur, son centre de commandement. C’est là qu’il accorde des dizaines d’interviews aux médias au sujet de sa sœur Shirel, qui s’est suicidée dans la maison familiale le jour de son 22e anniversaire.

Shirel et son petit ami, Adi Gilad, faisaient partie des milliers de festivaliers qui ont fui le festival de musique Supernova, lorsque les terroristes du Hamas ont à massacrer les participants le 7 octobre 2023. Sur les quelque 4 000 participants, 364 ont été tués et plusieurs dizaines ont été enlevés pour être emmenés à Gaza. Plus de 800 autres personnes dans le sud d’Israël, pour la plupart des civils, ont été assassinées lors de l’assaut, et 251 personnes au total ont été prises en otage et emmenées dans la bande de Gaza.

Les survivants du festival Supernova ont été témoins de violences extrêmes, notamment de viols et de mutilations, et ont subi un traumatisme intense après avoir attendu des heures, dans de nombreux cas, pour être secourus. La famille Golan reproche au gouvernement de ne pas avoir fait assez pour empêcher la mort de Shirel, qui a mis fin à ses jours au terme d’une lutte contre le syndrome de stress post-traumatique.

Au début, Golan a eu du mal à suivre le blitz médiatique pendant la shiva, la période de deuil juive traditionnelle, mais son psychologue l’a rassuré en lui disant qu’en s’exprimant, il canalisait son chagrin dans un but précis.

« Je ferai tout pour être sa voix et celle de ses amis qui vivent encore », a-t-il déclaré.

Ces amis, de l’avis général, sont toujours en détresse, plus d’un an après le jour le plus meurtrier de l’histoire d’Israël. Si les informations relayées par la presse faisant état de dizaines de suicides parmi les survivants de Supernova ne sont pas fondées, les survivants, leurs familles et les défenseurs de la santé mentale affirment tous qu’Israël est confronté à une crise en ce qui concerne la santé mentale de ceux qui ont survécu aux champs de bataille de Supernova.

Un survivant de Supernova, qui a demandé à être désigné uniquement par ses initiales G.N., a déclaré qu’il avait connaissance « d’au moins trois autres personnes qui vont très probablement tenter de se suicider prochainement ». « Il y a tant de personnes qui sont techniquement encore en vie, mais qui sont en fait mortes le 7 octobre », a-t-il déclaré.

Le gouvernement a d’abord proposé 12 séances de thérapie aux survivants de Supernova, avant de passer à 48, après que SafeHeart – un groupe formé par des thérapeutes bénévoles après l’attentat du 7 octobre et qui a traité plus de 3 000 survivants – a fait pression et déclaré que même 48 séances
« n’étaient pas suffisantes pour répondre aux besoins réels ».

Dans une déclaration publiée après la mort de Shirel Golan, SafeHeart a appelé les autorités israéliennes à faire davantage. « La famille de Shirel a raison – le gouvernement doit intervenir et faire plus », a déclaré le groupe.

Shirel Golan a été hospitalisée à deux reprises en raison de ses symptômes de stress post-traumatique. Mais deux mois avant sa mort, elle a cessé de sortir de chez elle, a refusé de se faire soigner et, les jours précédents,
« s’est complètement refermée sur elle-même », a déclaré son frère.

Golan a prévenu qu’en l’absence d’un soutien supplémentaire et opportun en matière de santé mentale, les personnes touchées par les événements du 7 octobre risquent de devenir une nouvelle « génération perdue », une génération marquée par la guerre et en proie à une désillusion généralisée et à un sentiment de perte existentielle.

Shirel Golan, à gauche, s’est suicidée en octobre. Sa famille affirme qu’elle n’a pas reçu l’aide dont elle avait besoin après avoir survécu au massacre perpétré par le Hamas lors du festival de musique Supernova, dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023. (Crédit : famille Golan)

« Nous avons vu ce qui s’est passé avec la génération perdue en Allemagne après la Première Guerre mondiale. »

Golan a expliqué que de nombreux membres des familles des survivants de Supernova ont exprimé leur crainte de laisser leurs enfants sans surveillance, craignant qu’ils ne tentent de se suicider. « J’ai entendu d’innombrables parents me dire qu’ils ne pouvaient pas laisser leur enfant seul une seconde, parce que le traitement qu’ils recevaient n’était tout simplement pas suffisant ».

Golan a affirmé qu’il y avait eu plusieurs suicides au sein de la communauté Supernova, citant une estimation selon laquelle celui de sa sœur était le 53e. Lors d’une audition à la Knesset en avril, Guy Ben Shimon, un survivant de Supernova, a fait des allégations similaires, affirmant qu’en février, il y avait « près de 50 suicides parmi les survivants de Nova » et arguant que le nombre avait probablement augmenté depuis.

Mais ce chiffre a été catégoriquement contesté par les fonctionnaires du ministère de la Santé lors de la même audition, Gilad Bodenheimer, directeur de la division de la santé mentale du ministère, affirmant qu’ils n’avaient connaissance que de « quelques cas de suicide ». Le ministère a également déclaré au journal Haaretz que, d’après ses dossiers, la mort de Shirel est le seul cas confirmé de suicide parmi les survivants de Supernova à ce jour.

Ni Bodenheimer ni le ministère de la Santé n’ont répondu aux demandes de commentaires sur les divergences entre l’estimation de Bodenheimer – qui fait état de plusieurs suicides -, l’affirmation du ministère de la Santé – qui n’en compte qu’un seul – et les récits indirects de certains membres de la communauté Supernova – qui en dénombrent beaucoup plus.

« Il est dans l’intérêt du gouvernement de passer sous silence le nombre de suicides. Ils ne veulent pas que cela se répande », a confié Daniel Sharabi, un survivant de Supernova qui a sauvé des dizaines de vies lors de la rave en administrant les premiers soins et en tirant sur les terroristes à partir d’un char abandonné, et qui a depuis lancé une association à but non lucratif pour soutenir ses compagnons d’infortune. Sharabi a déclaré qu’un membre d’un groupe de parents de survivants de Supernova lui avait dit qu’il y avait eu des « dizaines de cas » de suicide, mais il a ajouté qu’il n’était personnellement au courant d’aucun d’entre eux.

Une femme allumant des bougies sur le site du festival de musique Nova, où des centaines de festivaliers ont été tués ou enlevés par le Hamas, lors de la fête juive de Simhat Torah, marquant un an dans le calendrier hébraïque depuis le pogrom, près du kibboutz Reïm, dans le sud d’Israël, le 24 octobre 2024. (Crédit : Maya Alleruzzo/AP)

Efrat Atun, directrice générale de SafeHeart, a déclaré qu’elle n’avait pas connaissance d’autres suicides que celui de Shirel. Lors d’une audition à la Knesset au début du mois, elle a critiqué un législateur qui avait déclaré qu’il y avait plus de 10 suicides dans la communauté Nova, jugeant cette déclaration « irresponsable ».

Lors de cette même audition, le ministère de la Santé et le ministère de la Protection sociale ont averti qu’il y avait au moins 30 survivants de Supernova considérés comme présentant un risque de suicide très élevé. Plus de 100 d’entre eux sont actuellement hospitalisés dans des établissements de santé mentale, ont déclaré les ministères – mais Atun a déclaré que le nombre était plus proche de 150.

Mark Weiser, directeur de la division psychiatrique du centre hospitalier de Sheba, qui a mené des recherches sur les survivants de Supernova, met en garde contre une simplification excessive du suicide – qu’il décrit comme
« rare et multifactoriel » – en l’attribuant à un seul événement traumatisant.

Il explique qu’avec environ 4 000 personnes présentes à la fête de Supernova, il était raisonnable de s’attendre à ce que plusieurs centaines d’entre elles soient affectées de manière significative par un traumatisme. Parmi elles, environ cinq pour cent, soit quelque 200 personnes, pourraient éprouver les plus grandes difficultés, un chiffre qui correspond à ce que l’on observe généralement chez les personnes ayant survécu à un traumatisme.

« Si plusieurs de ces 5 % sont suicidaires et consomment trop d’alcool et de drogues parce qu’ils ont du mal à gérer ces problèmes, ces chiffres sont logiques », a-t-il déclaré.

Il est difficile de définir le nombre de cas de syndrome de stress post-traumatique dans la population générale, les résultats étant très variables. Une étude a estimé que plus d’un demi-million d’Israéliens risquaient de développer un syndrome de stress post-traumatique, tandis qu’une autre a avancé le chiffre de 30 000. Les données recueillies immédiatement après les événements traumatisants donnent une idée de ce à quoi on peut s’attendre au fil du temps.

Par exemple, après le 11 septembre, un pourcentage élevé de New-Yorkais ont présenté des symptômes post-traumatiques. De même, une étude publiée dans la revue EClinicalMedicine de The Lancet a révélé que la prévalence du syndrome de stress post-traumatique et de la dépression chez tous les Israéliens dans les semaines qui ont suivi le 7 octobre a presque doublé par rapport aux chiffres enregistrés deux mois avant l’attaque.

Selon Weiser, la psychiatrie permet différentes interprétations du traumatisme : par exemple, certains pensent que si un seul événement traumatique est nocif, une exposition répétée peut conduire à une désensibilisation ; d’autres pensent que le stress répété est en fait plus nocif qu’une seule expérience traumatisante.

Les lieux du Festival Supernova où des centaines d’Israéliens ont été tués et enlevés par des terroristes du Hamas lors de l’assaut du 7 octobre, à proximité du kibboutz Reim, le 12 octobre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

« Je peux tout interpréter d’une certaine manière et ensuite dire exactement l’inverse. Mais si vous me demandez mon avis, le premier point de vue est vrai », a-t-il déclaré. « La première fois qu’il y a eu une sirène d’alerte aérienne, c’était vraiment effrayant. Mais après la douzième fois, on passe à autre chose ».

Bien que Weiser n’ait pas minimisé l’énorme pression exercée sur le système de santé, citant le nombre croissant d’Israéliens cherchant un traitement psychologique et des prescriptions d’anxiolytiques, il a souligné que la plupart des Israéliens, y compris les survivants eux-mêmes, surmontent le traumatisme.

« La majorité des personnes qui subissent un stress important s’adaptent. Nous sommes câblés pour cela », a-t-il déclaré.

Atun a rejeté les comparaisons avec le 11 septembre car les événements en Israël sont toujours en cours. « Il ne s’agit pas d’un événement qui s’est produit et qui s’est terminé. Ce n’est pas comme un attentat terroriste où un bus explose et c’est fini », a-t-elle déclaré. « Il est très difficile de mesurer le nombre de personnes traumatisées parce que les gens sont toujours dans le 7 octobre. Il y a encore des otages. Il y a des missiles. Il y a la guerre. »

Mais elle n’est pas d’accord avec l’idée que le syndrome de stress post-traumatique diminue avec le temps. Elle note qu’au cours des derniers mois, SafeHeart a connu une « augmentation considérable » du nombre de demandes, qui a commencé avec l’exécution de six otages – dont cinq étaient des survivants de Supernova – et s’est poursuivie pendant les deux mois d’anniversaires, d’anniversaire de décès [yahrzeit] et de journées commémoratives liés au 7 octobre.

« Les cas sont de plus en plus graves », a déclaré Atun.

Une vidéo de l’amie de Shirel, Yael Tobol, est devenue virale sur les médias sociaux après qu’elle a déclaré qu’elle « pourrait être le prochain cas » de suicide. Tobol a déclaré à la chaîne publique Kan qu’elle avait essayé de se faire hospitaliser, mais qu’elle avait été rejetée.

G.N., quant à elle, s’est portée volontaire auprès du groupe fondé par Daniel Sharabi et son frère Neria, également survivant de Supernova.

Daniel Sharabi, dont le meilleur ami, Yosef Haim Ohana, a été enlevé lors du festival et est toujours otage à Gaza, a déclaré qu’il avait été inspiré pour créer l’association à but non lucratif « Un avenir pour les survivants et les blessés » après qu’un autre de ses amis proches eut tenté de se suicider.

Les frères Daniel et Neria Sharabi, qui ont sauvé des vies lors du massacre du Supernova le 7 octobre 2023, ont lancé une organisation pour aider les autres survivants, au Mont Herzl à Jérusalem, le 8 mai 2024. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)

L’organisation à but non lucratif, qui compte 70 bénévoles, a soutenu le rétablissement mental de plus de 700 survivants du massacre de Supernova grâce à une série de services sociaux, économiques et de santé mentale, notamment des conseils sur les traumatismes, une aide financière, des activités de renforcement de la communauté et une aide à la réinsertion dans le monde du travail.

Sharabi a décrit comment la vie de nombreux survivants s’était effondrée, les laissant sans structure, sans espoir ou sans la capacité de faire face aux déclencheurs constants et à l’incertitude quant à l’avenir – une lutte qui, dans de nombreux cas, est aggravée par la consommation de drogues, intensifiant les sentiments de dissociation et de désespoir.

« Les drogues – en particulier les psychédéliques – peuvent créer un énorme désordre dans le processus de rétablissement », a-t-il déclaré. « Il faut être une personne stable et en bonne santé pour les consommer. Ce type de guérison doit se faire sans drogues, car elles ne font qu’amplifier tout ce qui se passe. »

L’exception, note Sharabi, c’est dans un cadre clinique contrôlé, où il a été démontré que les psychédéliques ont un effet potentiellement palliatif sur les traumatismes. Sharabi espère s’associer à des spécialistes des traumatismes pour proposer une thérapie assistée par la kétamine, qui viendrait s’ajouter aux autres thérapies des traumatismes – dont l’EMDR – que son groupe propose déjà.

Des centaines de survivants des attentats du 7 octobre, y compris des survivants du Supernova, devraient également participer à un essai clinique utilisant la psychothérapie assistée par la MDMA dans la division de Weiser au centre hospitalier de Sheba.

Sharabi a déclaré que son frère et lui avaient « trouvé la mission de leur
vie » avec l’organisation à but non lucratif. Mais alors qu’il a quitté son emploi au ministère israélien de la Défense pour s’y consacrer à plein temps, il a récemment pris la décision d’entamer des études de premier cycle dans une université israélienne.

« Je sentais que j’avais besoin d’autre chose, de rompre avec l’attention constante portée aux traumatismes. Parce que si on s’y intéresse de trop près, on risque de se perdre complètement », a-t-il déclaré.

La fondation Tribe of Nova, fondée par les organisateurs du festival Supernova, soutient également les survivants et leurs familles en proposant des services de santé mentale, des ateliers thérapeutiques et d’autres événements communautaires hebdomadaires qui offrent un espace de guérison par le partage d’expériences.

La ferme Ronit est devenue temporairement un centre de guérison improvisé pour les survivants du massacre de Nova. Ici, une thérapie par l’art est proposée, le 27 octobre 2023. (Crédit : Aloni Mor/Flash90)

Le cofondateur Raz Malka a expliqué que l’association était née de deux constats fondamentaux : seuls les survivants pouvaient comprendre pleinement les traumatismes des autres et les autorités n’étaient tout simplement pas préparées à l’ampleur du nombre de nouvelles victimes nécessitant des soins.

« Je ne blâme pas l’État. Il y a tout simplement trop de gens qui ont besoin d’aide et, même s’il n’y avait pas de manque de budget, il n’y a tout simplement pas assez de professionnels », a-t-il déclaré. « Nous travaillons 24 heures sur 24 et ce n’est toujours pas suffisant. Vous aidez une personne et trois autres apparaissent ».

Malka a déclaré qu’il ne connaissait pas personnellement de personnes décédées par suicide.

Certains survivants ont choisi d’éviter les traitements psychologiques conventionnels. Tribe of Nova, par exemple, dispose d’un département sportif spécialisé dans l’équitation, le basket-ball et le ping-pong.

« Avant la mise en place de ce service, certains survivants n’avaient pas quitté leur domicile depuis des mois », explique Malka. « Avec un groupe aussi important et diversifié, nous avons besoin d’autant de solutions que possible.

Au début du mois, l’équipe de football de la fondation a participé à un tournoi contre des équipes d’autres groupes en difficulté, notamment les kibboutzim dévastés, les soldats blessés et les habitants du nord déplacés.

D’autres préfèrent chercher un soutien et un ancrage dans la spiritualité. Lors d’une récente retraite organisée par le groupe de sensibilisation orthodoxe haredi Kesher Yehudi, à l’occasion de Simhat Torah – date qui marque également le premier anniversaire hébraïque du 7 octobre – Osher Daniel a déclaré qu’elle tirait sa plus grande force de son lien avec Dieu.

« Plus que la foi en Dieu, c’est le fait d’avoir la foi qu’Il existe en chacun de nous et d’agir en conséquence », a-t-elle déclaré.

La fondatrice et directrice générale de Kesher Yehudi, Tzili Schneider, insiste toutefois sur le fait que la mission du groupe n’est pas thérapeutique.

Osher Daniel et Tzili Schneider, au centre, ont participé à une retraite de Shabbat pour les survivants de Supernova en septembre 2024. (Crédit : Deborah Danan/ JTA)

« Nous ne sommes pas des thérapeutes ou des travailleurs sociaux, et nous ne prétendons pas avoir une expertise en matière de stress post-traumatique ni le traiter », a-t-elle déclaré. « Nous faisons preuve d’empathie – tout le pays est traumatisé à un certain niveau – et nous offrons de la compassion, de l’amour et de la solidarité. Les survivants de Nova nous disent souvent que cela les aide, que cela les aide dans leur processus de guérison, ce qui est merveilleux ».

Osher Daniel a elle aussi lancé son propre projet, qui consiste à mettre en relation les survivants de Supernova pour qu’ils s’engagent à passer des appels téléphoniques hebdomadaires afin de se soutenir mutuellement.
« Qui sait si, en prenant simplement des nouvelles, nous ne pourrions pas empêcher quelqu’un de s’ôter la vie, Dieu nous en préserve ?

Sa mission fait écho à celle d’Eyal Golan qui, depuis son bureau dans le jardin, s’est engagé à honorer la mémoire de sa sœur en sensibilisant la communauté Supernova à la nécessité d’éviter d’autres pertes. « Si je parviens à sauver ne serait-ce qu’un seul d’entre eux, j’en aurai fait assez », a-t-il déclaré.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.