Au moment-même où les Nations unies font la promotion d’une campagne de sensibilisation à l’occasion de la Journée internationale pour la fin des violences faites aux femmes, ce 25 novembre, les récits glaçants de rescapées et premiers secours témoins du massacre de 1 200 Israéliens par le groupe terroriste palestinien du Hamas, le 7 octobre dernier, brossent un tableau terrifiant des agressions sexuelles systémiques perpétrées contre les femmes et filles de tous âges.
Une rescapée du Festival Supernova, où plus de 360 personnes ont été massacrées, dit avoir vu des terroristes du Hamas violer une jeune fille israélienne : « Quand j’étais cachée, j’ai vu du coin de l’œil un terroriste en train de la violer », raconte la témoin. « Ils l’ont penchée et j’ai réalisé qu’ils la violaient et se la passaient l’un après l’autre. »
Malgré tout, nombreuses sont les organisations féministes et de défense des droits des femmes, partout dans le monde, à rester étonnamment silencieuses – quand elles ne remettent pas en question la véracité de ces accusations. Ces dénégations des abus sexuels perpétrés par le Hamas ont de graves conséquences, car elles pourraient dissuader d’autres victimes d’abus sexuels de demander de l’aide.
Par exemple, l’ONU Femmes (UN Women) – l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes – a publié une déclaration, le 13 octobre dernier, assimilant les brutalités du Hamas à l’autodéfense d’Israël. De la même manière, le Comité de l’ONU pour l’élimination des discriminations envers les femmes (CEDAW) s’est abstenu de condamner explicitement les atrocités commises par le Hamas. Et le mouvement #MeToo international a complètement omis de mentionner le Hamas et les victimes israéliennes.
Mercredi, pour la première fois, des experts israéliens des droits des femmes se sont entretenus avec des représentants d’UN Women pour plaider en faveur de la reconnaissance officielle des crimes commis par le Hamas contre les femmes et les enfants, le 7 octobre dernier. Il s’agissait de la première réunion de la mission des Nations unies chargée de la défense des droits des femmes et des enfants avec des défenseurs israéliens depuis l’attaque du groupe terroriste palestinien.
Suite à cette rencontre, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni à New York pour évoquer « la situation au Moyen-Orient, notamment la question palestinienne ». La directrice exécutive d’UN Women, Sima Bahous, s’est dite « alarmée par les informations inquiétantes faisant état de violences sexistes et sexuelles ». Dans son discours, qui s’est concentré sur le sort des femmes à Gaza et dans l’Autorité palestinienne (AP), elle a également condamné les crimes du Hamas en Israël et promis qu’ils feraient l’objet d’une enquête.
Mais cette timide reconnaissance par Bahous des informations d’abus sexuels est malheureusement l’exception, et non la règle. Dans un cas très médiatisé de déni d’abus sexuels, le 18 novembre dernier, Samantha Pearson, alors directrice du centre de lutte contre les violences sexuelles de l’Université de l’Alberta, a été congédiée pour avoir approuvé une lettre ouverte niant que des terroristes du Hamas avaient commis des viols. La lettre s’en prend au chef du Parti national démocratique (NDP) de centre-gauche, Jagmeet Singh, pour avoir repris « l’accusation non vérifiée selon laquelle des Palestiniens étaient coupables de violences sexuelles ».
Orit Sulitzeanu, directrice exécutive de l’Association des centres d’aide aux victimes de viol en Israël, qualifie de trahison l’absence de condamnation des exactions du Hamas envers les femmes de la part de ces organisations.
« La raison d’être des organisations de défense de l’égalité des sexes et de l’émancipation des femmes dans le monde est d’aider les victimes de telles atrocités. Une femme enceinte a été éventrée et son bébé à naître abattu. Comment rester silencieux face à des actes aussi odieux ? », a déclaré Sulitzeanu lors d’une conversation avec le Times of Israël.
« Le déni des viols du 7 octobre par le directeur du Rape Crisis Center de l’Université de l’Alberta est à peine incroyable », a ajouté Sulitzeanu à propos de la lettre ouverte signée par Pearson.
« La négation des effroyables agressions sexuelles, viols collectifs et actes sadiques perpétrés sur des enfants et des femmes est tout bonnement incompréhensible. Il est affligeant que Pearson ait choisi d’adopter une position politique allant à l’encontre des principes fondamentaux du travail avec les victimes, à savoir croire en ce qui s’est passé, comprendre la difficulté que les victimes ont à se manifester et témoigner et enfin reconnaître que la capacité à s’exprimer est un processus qui prend du temps », a ajouté Sulitzeanu.
Mercredi, la Première dame d’Israël, Michal Herzog, a publié un éditorial dans Newsweek pour dire son indignation et son sentiment de trahison face à l’absence de condamnation, de la part de la communauté internationale, des violences sexuelles de genre perpétrées par le Hamas le 7 octobre.
Une vidéo du groupe terroriste palestinien filmée dans un kibboutz montre des terroristes en train de torturer une femme enceinte et de lui retirer son fœtus.
Nos médecins légistes ont trouvé des corps de femmes et de filles violées avec une telle violence que leurs os pelviens ont été brisés », a écrit la Première dame.
« Ceux d’entre nous qui ont eu la malchance de voir des preuves vidéo diffusées par les terroristes eux-mêmes ont vu le corps d’une femme nue exhibé à travers Gaza, et une autre, encore vivante, dans un pantalon ensanglanté, retenue captive sous la menace d’une arme, être tirée par les cheveux dans une jeep. Ces preuves, ainsi que les aveux explicites enregistrés des terroristes capturés, montrent très clairement que le viol de masse était une partie préméditée du plan du Hamas », a-t-elle souligné.
Un grand nombre de femmes et d’enfants figurent parmi les 240 otages détenus par le groupe terroriste du Hamas dans la bande de Gaza, a écrit Herzog, ajoutant que « ce n’est que lorsqu’ils seront libérés que nous saurons ce qu’ils ont enduré ».
Mme Herzog a critiqué le silence des organisations internationales.
La collecte de preuves matérielles d’agressions sexuelles a été difficile parce que la zone dans laquelle les massacres ont eu lieu est restée une zone de guerre active pendant des jours, alors que les kits de viol doivent être collectés dans un délai de 48 heures. En outre, de nombreux cadavres de victimes de viol étaient trop abîmés pour permettre la collecte de preuves matérielles.
En dépit de ces difficultés, la police israélienne mène l’enquête et constitue plusieurs dossiers d’agression sexuelle à l’encontre des terroristes du Hamas dans le but de les poursuivre. Les autorités affirment avoir recueilli des preuves vidéo, des photographies des corps des victimes et des témoignages de terroristes confirmant les récits d’agressions sexuelles.
Israël a récemment écrit sur son compte officiel X : « Le 2 novembre, un glossaire de translittération arabe-hébreu appartenant au Hamas a été découvert en Israël avec une terminologie sexuelle, notamment ‘enlève ton pantalon’. Ces preuves laissent entendre que les terroristes du Hamas devaient violer systématiquement les femmes israéliennes. »
Le choix délibéré de ne pas soutenir les femmes israéliennes
La campagne d’UN Women du 25 novembre demande aux gouvernements du monde entier de dire de quelle manière ils agissent pour éradiquer les violences de genre. Mais la déclaration de cette organisation en date du 13 octobre ne faisait mention ni du Hamas ni de ses crimes contre l’humanité, et se contente simplement de dire que « UN Women condamne les attaques contre les civils en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés ».
Jusqu’à mercredi, Bahous – qui était diplomate jordanienne avant de devenir directrice exécutive d’UN Women – n’avait pas non plus fait mention du massacre ou du ciblage des femmes israéliennes, comme dans son tweet du 8 octobre, mais s’en était prise à plusieurs reprises à Israël pour son incursion visant à chasser le Hamas du pouvoir. « Nous condamnons les frappes contre le camp de réfugiés #Jabalia, tous les camps de réfugiés et les infrastructures civiles. Ces bombardements ininterrompus, qui occasionnent des destructions terribles et des pertes en vies humaines, ne laissent aucun refuge aux habitants de #Gaza, en premier lieu les femmes et les enfants », a-t elle souligné dans son tweet du 3 novembre.
Le CEDAW n’a pas non plus condamné explicitement les atrocités commises par le Hamas, alors qu’il avait dénoncé les attaques systématiques et les violences sexuelles de l’État islamique (EI) contre les femmes yézidies en Irak, les violences de Boko Haram contre les femmes nigérianes et le ciblage des femmes et des filles rohingyas au Myanmar.
Contacté par le Times of Israël, le CEDAW a confirmé qu’il « n’a pas adopté en tant que tel de déclaration sur les attaques terroristes du 7 octobre 2023 ».
Le CEDAW n’a pas fait de déclaration pour condamner les viols commis par le Hamas, mais elle attend, au titre de la participation d’Israël à la Convention CEDAW, qu’il élabore une stratégie globale pour faire face à ces viols.
Les pays qui ont ratifié la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes sont tenus de présenter tous les quatre ans un rapport sur les progrès accomplis dans l’élimination des obstacles à l’égalité. Cette année, Israël est tenu de soumettre l’un de ces rapports, son septième depuis la ratification de la Convention.
La professeure Ruth Halperin-Kaddari, ex-vice-présidente du CEDAW, a déclaré au Times of Israël avoir demandé au groupe d’ajouter à l’ordre du jour de la discussion le massacre du Hamas lors d’une réunion programmée de longue date, qui s’est tenue le 9 octobre.
Le CEDAW a ignoré sa demande durant trois semaines avant de publier une déclaration dans laquelle le comité condamnait « l’escalade des violences au Moyen-Orient, qui ont tué des milliers de civils, y compris des femmes et des enfants ».
« Le CEDAW est l’organe international le plus important en matière de droits des femmes, qui indique la direction dans laquelle les droits des femmes doivent être développés. Il établit des normes pour le monde entier en matière de droits internationaux des femmes », a expliqué Halperin-Kaddari.
« Peu importe que le Hamas soit un acteur non étatique, il est tenu de respecter le droit international relatif aux droits humains. »
« Et le CEDAW a déjà condamné des acteurs non étatiques par le passé », a-t-elle ajouté.
Le mouvement #MeToo laisse tomber les Israéliennes
Interrogée par le Times of Israël sur la position du groupe sur les atrocités du 7 octobre, une membre du mouvement #MeToo a fait savoir qu’une déclaration serait faite prochainement.
Cette déclaration, publiée le 13 novembre dernier, ne fait aucune mention d’Israël, des femmes israéliennes ou du Hamas.
« Ce à quoi nous assistons à Gaza est une crise humanitaire. Des milliers de personnes ont été tuées, blessées, déplacées ou privées de biens de première nécessité comme l’eau, la nourriture ou les soins médicaux », peut-on lire dans le communiqué.
« En tant que mouvement mondial enraciné dans le féminisme noir, mu par des principes d’anti-violence et anti-patriarcat, me too International rappelle que les violences sexuelles sont souvent utilisés comme une arme de guerre et d’impérialisme », poursuit-il.
« La violence sexuelle a été utilisée pendant de nombreuses périodes de guerre, comme tactique pour intimider et punir des civils innocents, et comme outil de génocide et de nettoyage ethnique, visant à détruire des communautés. La violence sexuelle liée aux conflits est reconnue comme un crime de guerre en vertu du droit international, mais la responsabilité et la justice pour les survivants en vertu de la loi restent difficiles à mettre en œuvre. »
Le groupe a publié une déclaration de suivi le 15 novembre, précisant qu’il se tenait également aux côtés des femmes israéliennes.
D’autres ONG ont de la même manière pointé Israël du doigt ou évité de condamner les crimes de guerre du Hamas.
Women Deliver, un groupe mondial qui défend l’égalité des sexes et les droits des femmes, n’a pas non plus condamné le massacre du 7 octobre, mais a tweeté sur le « risque de génocide contre le peuple palestinien » et a publié une seule déclaration « condamnant les crimes de guerre en cours à Gaza ».
En outre, le groupe Equality Now s’est abstenu de mentionner le Hamas par son nom, renvoyant le Times of Israel à une déclaration du 23 octobre dans laquelle l’organisation s’est engagée à « identifier les violations du droit international et humanitaire, en attirant l’attention sur l’impact spécifique sur toutes les femmes et les enfants », et à fournir « des recommandations d’action aux gouvernements et aux organismes internationaux de défense des droits de l’Homme pour que les auteurs de la violence rendent des comptes ».
L’organisation n’a pas été en mesure de préciser quand et comment elle prévoyait de mener une telle action en relation avec les attaques du groupe terroriste palestinien.
Pendant ce temps, Time’s Up, qui soutient et sensibilise les victimes de harcèlement sexuel, n’a pas répondu aux demandes répétées de commentaires, et SOS Villages d’Enfants, la fondation d’Angelina Jolie et Brad Pitt, qui soutient les familles et les enfants touchés par les conflits, a renvoyé le Times of Israel à quatre déclarations sur la guerre entre Israël et le Hamas.
Trois d’entre elles se concentrent sur la situation humanitaire à Gaza et appellent à un cessez-le-feu immédiat, tandis que la dernière demande « la protection immédiate des enfants et de leurs droits dans la bande de Gaza et en Israël », sans mentionner les crimes du Hamas.
Briser le silence
Certains groupes se sont opposés à la tendance qui semble dominer les organisations de défense des droits de l’Homme.
Belkis Wille, directrice associée de la division Crises et conflits au sein de Human Rights Watch (HRW), a déclaré que l’organisation avait envoyé une équipe en Israël pour mener une enquête approfondie sur les crimes et abus sexuels commis par les terroristes du Hamas le 7 octobre.
« Mon collègue et moi-même sommes arrivés quelques jours après les attaques [du Hamas]. Nous avons parlé à des dizaines de témoins et de survivants et nous avons analysé des centaines de vidéos et de photos des événements », a déclaré Wille, qui a participé à l’enquête sur le terrain.
Wille a déclaré au Times of Israel qu’il faudrait plusieurs semaines pour compiler et publier l’article, et encore plus de temps pour procéder à un examen interne et à une analyse des preuves photographiques et vidéo. Les enquêteurs prévoient également d’utiliser la médecine légale pour faire correspondre les preuves aux témoignages.
La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a également condamné les attentats lors du Conseil européen, déclarant que le 7 octobre, « le monde s’est réveillé avec la pire attaque terroriste contre des familles en Israël depuis des générations ».
Les meurtres de masse, les enlèvements, les viols, la torture, les mutilations et la profanation des morts perpétrés par le Hamas ne peuvent être ignorés, a-t-elle ajouté.
Le porte-parole de Metsola, Jüri Laas, a déclaré au Times of Israel que « la présidente souhaitait que les institutions de l’UE et tous les groupes politiques expriment leur solidarité à la suite de ces événements très inquiétants. Elle voulait montrer notre position forte et unie contre le terrorisme ».
Et en réponse à l’échec du mouvement international #MeToo à condamner les abus sexuels perpétrés par le Hamas, la campagne de sensibilisation populaire #MeToo_UNless_UR_a_Jew a été créée par Danielle Ofek, co-fondatrice et PDG de P51, une entreprise à impact social qui défend l’égalité des chances pour les femmes sur le lieu de travail, et Nataly Livski, marketeuse senior en marketing et développement commercial chez Deloitte.
Le site web et le compte Instagram correspondant incluent un recours pour dénoncer l’échec répété d’UN Women « à aborder la situation actuelle de manière impartiale tout en travaillant activement et sciemment à la création d’un récit faux et insidieux ».
Des conséquences d’une grande portée
Sulitzeanu a déclaré qu’elle connaissait des survivantes du 7 octobre qui avaient été violées mais qui n’étaient pas encore prêtes à parler. Si le monde extérieur restait silencieux, ces victimes seraient moins enclines à parler et continuent donc à souffrir seules.
Sulitzeanu a également évoqué Shani Louk, dont le corps nu et sans vie a été exhibé et profané dans les rues de Gaza, ainsi que d’autres jeunes femmes violées et mutilées.
« Il y avait un désir de faire honte à la nation et de contaminer les femmes israéliennes », a-t-elle déclaré.
La Dr. Cochav Elkayam-Levy, présidente de la commission civile sur les crimes commis le 7 octobre par le Hamas contre les femmes et les enfants, a décrit un incident poignant au cours duquel « deux adolescentes tuées d’une balle dans la tête ont été retrouvées le pantalon baissé, avec des saignements vaginaux et des spécimens de sperme sur elles ».
Elkayam-Levy, experte en droit international qui a fondé l’Institut Dvora pour le genre et la durabilité de l’Université Reichman, a également rapporté le témoignage d’une personne âgée de 94 ans qui a vu sa petite-fille subir des sévices sexuels puis être brutalement tuée.
Maytal Kuperard, porte-parole de Jewish Women’s Aid, un groupe basé au Royaume-Uni qui soutient les femmes et les enfants juifs victimes d’abus domestiques et de violences sexuelles, a déclaré au Times of Israel que les victimes ont été dissuadées de demander de l’aide.
« Le silence public de nombreuses organisations britanniques de la lutte contre les abus domestiques/sexuels accentue l’isolement et la peur que ressentent nos clients », peut-on lire dans une déclaration du groupe datée du 25 octobre. Kuperard a ajouté que depuis le 7 octobre, les femmes vivant des relations abusives au Royaume-Uni choisissent de rester dans leur environnement toxique.
Pour lutter contre ce phénomène, Tal Hochman, responsable des relations gouvernementales au sein du réseau des femmes israéliennes, qui promeut l’égalité des sexes en Israël, a lancé un recours soutenu par plus de 140 organisations exigeant la condamnation par tous les organes de l’ONU des crimes commis contre les femmes le 7 octobre.
Hochman a déclaré au Times of Israel que l’inertie des organisations de l’ONU pourrait encourager le Hamas à perpétrer d’autres crimes sexuels contre les quelque 240 otages détenus à Gaza.
« La résolution 1325 de l’ONU précise que les femmes et les enfants doivent bénéficier d’une protection spéciale en période de conflit ou de captivité. Nous avons besoin de nos alliés féministes et défenseurs des droits de l’homme pour condamner ces crimes et réclamer la libération des femmes et des enfants détenus à Gaza », a déclaré Hochman.
Elle a expliqué qu’une condamnation claire aurait pu inciter les Nations unies à envoyer des équipes spéciales en Israël pour aider à documenter la violence sexuelle, recueillir des preuves et aider à soigner les victimes.
Elkayam-Levy, membre de la commission civile chargée de recueillir les preuves des abus sexuels commis par le Hamas, a réitéré la trahison que toutes les femmes, selon elle, ont ressentie face à l’incapacité des organes de l’ONU à condamner les crimes commis par le groupe terroriste palestinien contre les femmes et les jeunes filles.
« Leur silence est assourdissant », a déclaré Elyakam-Levy.
« L’histoire jugera leur incapacité à exprimer leur solidarité avec les victimes de ces crimes abjects dans un pays qui a subi sa pire attaque depuis la Shoah. »