Israël en guerre - Jour 375

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Images choquantes

Face au besoin urgent d’identifier les corps, les preuves des viols du 7 octobre disparaissent

Le scepticisme mondial persiste quant aux crimes sexuels commis par les terroristes du Hamas. Enquête sur l'impossibilité de procéder à des analyses en pleine zone de guerre

Carrie Keller-Lynn

Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.

Un soldat s'occupant de la morgue improvisée de la base militaire de Shura, près de Ramle, le 24 octobre 2023. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)
Un soldat s'occupant de la morgue improvisée de la base militaire de Shura, près de Ramle, le 24 octobre 2023. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)

Les médias israéliens ont rapporté mercredi que l’unité des crimes Lahav 443 de la police israélienne, a recueilli des preuves à partir d’interrogatoires de terroristes, de témoignages et de diverses sources d’images sur les crimes sexuels commis par les terroristes palestiniens du Hamas lors de leur assaut du 7 octobre.

Ces témoignages de survivants du massacre du Hamas – au cours duquel plus de 1 400 personnes ont été assassinées et plus de 240 ont été prises en otage, la majorité d’entre elles étant des civils – sont d’une barbarie inouïe. Les abus sexuels commis par le groupe terroriste palestinien du Hamas comprennent des actes de viol collectif, de mutilation génitale et de nécrophilie.

Toutefois, à la suite de cet événement d’une ampleur sans précédent, aucune preuve physique d’agression sexuelle n’a été recueillie sur les cadavres par les services de morgue israéliens, qui sont surchargés, dans le cadre de leurs efforts constants pour identifier les personnes assassinées, dont les corps ont été mutilés et brûlés dans bien des cas. Plus d’un mois après que le Hamas a lancé un assaut sans précédent les communautés frontalières proches de la bande de Gaza et sur un grand festival de musique en plein air, Israël est toujours en train d’identifier chaque mort grâce à des protocoles d’identification des victimes de catastrophes.

La décision – prise dans un contexte de guerre et de besoin urgent d’identifier les morts – de ne pas utiliser les protocoles d’enquête sur les scènes de crime, qui prennent beaucoup de temps, pour documenter les cas de viol, a toutefois alimenté le scepticisme international quant aux abus sexuels commis par le Hamas sur les victimes alors qu’il contrôlait certaines parties du sud d’Israël le 7 octobre dernier.

Les questions et le scepticisme pur et simple interviennent alors que l’on assiste à une tentative de minimiser l’ampleur des atrocités commises par le Hamas le 7 octobre, d’autant plus que l’attention internationale s’est rapidement détournée de la brutalité des terroristes du Hamas pour se concentrer sur la réponse militaire israélienne, dont l’objectif est d’éradiquer le groupe terroriste.

Il existe des preuves significatives d’abus sexuels systématiques, mais les responsables de la morgue n’ont pas désigné les cas individuels comme des viols en raison de l’absence de preuves physiques exigées par les tribunaux. Outre les témoignages des survivantes, un grand nombre de fonctionnaires israéliens, de secouristes et d’employés de la morgue ont déclaré que le Hamas avait violé des femmes lors de l’assaut. L’agence de sécurité intérieure du Shin Bet a publié des extraits d’interrogatoires filmés de terroristes du Hamas capturés, attestant qu’ils avaient reçu l’ordre de violer des femmes juives.

Le corps d’une femme, trouvé le 7 octobre 2023, avec une tête partiellement brûlée et déshabillée à partir de la taille ; la vidéo a été téléchargée sur les réseaux sociaux et projetée par l’armée israélienne dans le cadre d’une compilation d’images brutes des atrocités commises par le Hamas. (Crédit : Capture d’écran)

Reflétant la position officielle du gouvernement, le ministre de la Défense Yoav Gallant a déclaré que le Hamas avait commis des actes de « meurtre, de viol, d’enlèvement », des propos, répétés à de multiples reprises au cours du dernier mois. Toutefois, le gouvernement n’a pas publié d’images explicites et n’a pas incité les victimes de viol à raconter leur histoire. Les services médico-légaux n’ont pas non plus publié de rapports officiels indiquant si leurs conclusions correspondaient à des abus sexuels.

Cette décision apparemment officielle de ne pas fournir de preuves claires de viol aux médias internationaux a alimenté des critiques persistantes, principalement de l’étranger, et de nombreux médias présentent désormais les viols du 7 octobre comme une allégation plutôt que comme un fait pleinement étayé. Les réseaux sociaux sont maintenant inondés de mèmes parodiant le fait de « ne pas croire les femmes » israéliennes ou juives.

Ce scepticisme à l’égard des plaintes pour viol a été constaté dans le pays : le 5 novembre, la députée arabe israélienne Iman Khatib-Yassin, qui a refusé de visionner le filme des atrocités lorsqu’il a été projeté à l’attention des membres de la Knesset, a déclaré que la compilation de séquences brutes d’attaques ne montrait pas de preuves de viols de femmes. (Le chef de son parti a rapidement demandé sa démission et les législateurs de droite ont lancé une pétition pour qu’elle soit exclue de la Knesset).

Plus d’un mois après ce que les Israéliens appellent le « Shabbat noir », le Times of Israel a examiné ce que nous savons et ne savons pas sur les viols commis par le Hamas parmi les 1 400 personnes tuées, et pourquoi le processus médico-légal israélien en matière d’agression sexuelle est apparemment au point mort.

L’enquête du Times of Israel est centrée sur les preuves recueillies sur les corps des personnes massacrées le 7 octobre. La rédaction a décidé de ne pas suivre les pistes menant à des survivantes d’abus sexuels, et le ministère de la Défense a refusé de discuter des renseignements liés au traitement des otages détenus par le Hamas.

Des voitures brûlées sur le site de l’attaque trois jours plus tôt par des terroristes palestiniens sur le lieu de la rave party qui a tourné au massacre, près du kibboutz Reim, dans le désert du Néguev dans le sud d’Israël, le 10 octobre 2023. (Crédit : Jack Guez/AFP)

Difficultés liées aux désignations officielles

Les preuves matérielles d’un viol ou d’un abus sexuel peuvent être recueillies sur la personne décédée d’une manière qui serait admissible devant un tribunal, soit par un médecin légiste, soit par une unité de police chargée des enquêtes sur les scènes de crime (CSI). Seul un médecin légiste, ou un autre médecin spécialisé dans les agressions sexuelles, peut formuler une conclusion officielle sur ce que les résultats suggèrent.

Le viol, ou l’agression sexuelle, ne peut être déterminé légalement que par le tribunal, car le crime requiert un élément d’intention ainsi qu’un acte physique.

Aujourd’hui, un mois après le massacre, la possibilité de recueillir des preuves matérielles de viol pouvant être présentées au tribunal est mince, a expliqué un responsable de la police scientifique qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat. Dans de bonnes conditions, les autorités auraient disposé d’environ une semaine pour recueillir des preuves sur les corps s’ils avaient été trouvés rapidement et manipulés de manière professionnelle.

Mais les conditions n’étaient pas optimales pour la collecte de preuves. À la suite du massacre, les ressources ont été essentiellement consacrées à l’identification des victimes, et non à la recherche des causes de leur décès, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Les circonstances du massacre et la guerre en cours ont contaminé les scènes de crime ou n’ont pas permis de recueillir les preuves pertinentes. Dans de nombreux cas, les corps étaient dans un tel état de mutilation ou de décomposition qu’il était impossible de recueillir des preuves.

Les corps collectés sur le terrain sont mis en sac et livrés à une morgue d’urgence installée à la base Shura de l’armée israélienne, près de la ville de Ramle. Michal Levin Elad, cheffe de la division nationale des enquêtes médico-légales de la police israélienne, s’est entretenue avec le Times of Israel le 31 octobre à Shura. Elle a déclaré que la « mission première de la base est d’identifier les victimes ».

« La priorité n’est pas de savoir comment elles sont mortes ni ce qui s’est passé. »

Sur les 1 400 personnes assassinées le 7 octobre, environ 310 soldats et 840 civils ont été identifiés à ce jour. On ne sait pas si parmi eux se trouvent également les 58 officiers de police tués. Cela signifie qu’environ 200 corps n’ont pas encore été identifiés.

« Nous avons travaillé 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, avec trois équipes, de plus de 100 personnes chacune, et l’unité s’efforce toujours de traiter les corps restants, à la recherche de données biométriques », a-t-elle déclaré. Levin Elad s’attend à ce que d’autres corps fassent surface, car l’armée continue de scanner la zone frontalière de Gaza et de trouver « des os, des dents et des tissus humains », qui sont ensuite apportés à Shura.

Le commandant de police Michal Levin Elad, responsable de l’identification médico-légale, à la morgue de fortune de la base de Shura, le 31 octobre 2023. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/Times of Israel)

Son unité est chargée d’identifier les civils à la morgue de fortune de Shura, construite à partir de conteneurs d’expédition réfrigérés. L’armée dirige un processus parallèle pour les soldats.

Compte tenu de cette pression, « nous ne serons pas en mesure d’effectuer un enquête criminelle complète, avec des protocoles d’identification de scène de crime », a déclaré le surintendant Doron Avigdori le 31 octobre. Avigdori dirige la division médico-légale de la police dans le district central d’Israël, qui couvre Shura.

Au lieu de passer par la police scientifique, ce qui permettrait de produire des preuves de crimes, les corps sont traités dans le cadre de l’identification des victimes de catastrophes (IVC), comme c’est souvent le cas lors d’événements impliquant un grand nombre de victimes.

Les corps sont scannés à la recherche de marqueurs biométriques post-mortem, et parfois recoupés avec des informations ante mortem fournies par les familles. Une fois l’identification effectuée, « nous essayons d’enterrer les morts dès que cela est possible et nous essayons de ne pas rallonger le processus », a expliqué un professionnel de la santé a déclaré au Times of Israel.

On ne sait pas si certains corps continuent d’être traités par les légistes après l’identification, ni si des kits de viol ont été collectés. Un porte-parole de la police a refusé de répondre à une question sur les kits de viol, mais se contentant de dire : « Ce n’est pas le but de ce lieu [Shura]. »

Des conteneurs réfrigérés contenant des corps à la morgue improvisée de la base de Shura, le 31 octobre 2023. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/Times of Israel)

Une deuxième installation pour l’identification des morts est l’Institut de médecine légale Abu Kabir, géré par des civils. Abu Kabir se concentre sur un certain nombre de corps parmi les plus mutilés, dont les restes carbonisés qui n’ont que peu ou pas de matériel génétique ou de marqueurs biométriques disponibles pour la comparaison, selon des sources familières avec la question.

Contrairement à la morgue de Shura, Abu Kabir documente systématiquement la cause du décès pour les corps qui y sont examinés, mais ces corps arrivent dans un tel état que toute trace de tissu ou de fluide liée à une agression sexuelle aurait déjà été détruite, a confirmé une source au sein de l’établissement.

Personnel non formé sur les lieux

Selon Levin Elad, des enquêteurs de la police scientifique ont été rapidement convoqués à la base de Shura. Toutefois, près de la frontière de Gaza, la majorité des personnes qui ont recueilli les restes humains n’étaient pas formées à la collecte de preuves ou à la préservation des scènes de crime. Beaucoup d’entre eux appartenaient au service de récupération des corps, ZAKA, ou aux groupes de secours tels que Magen David Adom (MDA) et United Hatzalah, ou encore à l’armée.

« Tous les enquêteurs médico-légaux du pays sont venus ici », à Shura, « et les personnes chargées de ramasser les corps [sur les scènes de crimes] n’étaient pas des enquêteurs médico-légaux », a déclaré Levin Elad.

Un volontaire de ZAKA recueillant des restes humains dans une maison du kibboutz Holit, près de la bande de Gaza, le 26 octobre 2023. (Crédit : Yuri Cortez/AFP)

En outre, de nombreux corps ont été ramassés dans des zones de combat actives – des terroristes cachés ont été retrouvés en Israël plusieurs jours après l’assaut du 7 octobre. En outre, la recherche de survivants et le maintien de la sécurité ont pris le pas sur la préservation des preuves, ont déclaré les premiers intervenants. Aujourd’hui, bon nombre des communautés les plus durement touchées se trouvent encore à l’intérieur de territoires militaires fermés.

Ce problème est aggravé par le fait que des corps ont été retrouvés plusieurs jours après la chaude journée du 7 octobre, souvent à des stades de décomposition importants.

Plusieurs secouristes et agents des services d’urgence ont fait état de constatations correspondant à des abus sexuels sur des corps examinés sur le terrain et dans les morgues. Le Times of Israel s’est entretenu avec plusieurs personnes qui ont été directement confrontées à des corps qu’elles ont considérés comme ayant été abusés.

Parmi elles, Simcha Greiniman, qui dirige l’une des équipes de bénévoles de ZAKA qui est chargée de récupérer les corps dans le sud d’Israël, a déclaré avoir vu des preuves directes d’abus sexuels, bien qu’il ne soit pas qualifié pour les déterminer conformément aux normes pénales israéliennes.

Le 26 octobre, Greiniman a déclaré avoir trouvé le corps d’une femme au kibboutz Beeri, allongée face contre terre sur un lit et dévêtue jusqu’à la taille. Elle avait reçu une balle à l’arrière de la tête.

Simcha Greiniman, volontaire de ZAKA, dans les ruines du kibboutz Holit, le 26 octobre 2023. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/Times of Israel)

Son équipe, dit-il, n’a découvert son corps que trois jours après le massacre, déjà en état de décomposition.

« Vous comprenez donc que nous n’avons pu voir aucune preuve [médico-légale] et ce n’est pas notre travail. Notre principal objectif est d’enterrer les corps », a-t-il déclaré.

« Ce que j’ai vu est suffisant pour que je souffre pour le restant de mes jours. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait des photos de la scène, Greiniman a répondu : « Je n’ai pas une seule photo dans mon téléphone. Ce que j’ai vu est suffisant pour que je souffre pour le restant de mes jours. »

Il a reconnu que certains secouristes avaient photographié certaines scènes et envoyé des photos directement aux autorités officielles. Le Times of Israel n’a pas été en mesure d’obtenir des images auprès de diverses sources gouvernementales, qui ont invoqué à la fois le respect de la vie privée des victimes et la nécessité de protéger les sources de renseignements.

Ce que montrent les corps des victimes

La capitaine (réserviste) Maayan, qui fait partie du personnel médical à la morgue de fortune des victimes, à la base de Shura, le 31 octobre 2023. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/Times of Israel)

À Shura, la capitaine (réserviste) Maayan, qui n’est pas autorisée à décliner son patronyme, est dentiste et fait partie de l’équipe médico-légale qui travaille à l’identification des corps.

Maayan a déclaré le 31 octobre qu’elle avait vu plusieurs corps présentant des signes d’abus sexuels.

« Je peux dire que j’ai vu beaucoup de signes d’abus dans la [zone génitale] », a déclaré Maayan, en décrivant des cercles avec sa main pour faire une démonstration par euphémisme. « Nous avons vu des jambes cassées, des pelvis brisés, des sous-vêtements ensanglantés et des femmes dont le bas du corps étaient dévêtu. »

Ina Kubbe, spécialiste des questions de genre et de conflit à l’Université de Tel Aviv, a confirmé qu’il s’agissait de signes de violence sexuelle, mais qu’une enquête médico-légale était nécessaire pour établir formellement l’existence d’un viol.

Shari, un autre réserviste de Tsahal travaillant à la morgue de Shura, a fait un témoignage similaire à partir d’une observation de première main de la défunte, dans une vidéo enregistrée et vérifiée par Tsahal.

« Oui, nous avons vu que des femmes ont été violées. D’enfants jusqu’à des femmes âgées ont été violés. On les a pénétrées de force, au point de leur briser les os », a déclaré Shari, qui a demandé à ne pas divulguer son nom de famille. « Nous avons vu des organes génitaux mutilés », a-t-elle ajouté. Shari fait partie d’une unité spéciale de femmes qui prépare les corps des soldates en vue de leur inhumation après des événements ayant entraîné des pertes massives. Elle non plus n’est pas légalement qualifiée pour déterminer s’il y a eu viol.

Tsahal a également projeté, à huis clos, une compilation de 47 minutes d’images brutes de l’assaut du Hamas, incluant une vidéo d’une femme mutilée dont les sous-vêtements ont été enlevés. Il y a également des photos et des vidéos téléchargées sur les réseaux sociaux qui fournissent des preuves circonstancielles supplémentaires à l’appui des plaintes pour viol.

« Oui, nous avons vu que des femmes ont été violées. D’enfants jusqu’à des femmes âgées ont été violés. Pénétrées de force, au point de leur briser les os. »

Dans leurs propres mots : les interrogatoires du Hamas

Les agences de renseignement israéliens ont publié plusieurs extraits d’interrogatoires de terroristes du Hamas capturés après avoir participé à l’attentat du 7 octobre.

Dans l’une de ces vidéos, un homme déclare que les terroristes « ont des relations sexuelles avec des cadavres », dans l’intention de les « salir, de les violer ».

Kubbe, spécialiste de la violence de genre, a déclaré que « le concept de ‘souillure’ est significatif car il reflète l’intention des auteurs de ternir l’honneur et la dignité de la population ciblée ».

« En violant l’intégrité physique et psychologique des individus par la violence sexuelle, les auteurs visent à dégrader et à stigmatiser les victimes et l’ensemble de leur communauté. Cela peut avoir des conséquences durables, notamment l’ostracisme social, les traumatismes et l’effondrement des structures sociales », a déclaré Kubbe.

Un autre témoignage enregistré sur vidéo par un terroriste capturé qui s’est identifié comme Muhammed Nahed Ahmed al-Arsha a déclaré sans ambages que le Hamas commettait des actes interdits par l’islam, notamment le viol.

« Selon la religion, tout ce qui s’est passé est interdit », a-t-il déclaré, précisant qu’il parlait « d’enlèvement, de viol et de prostitution d’enfants ».

Un autre terroriste interrogé a également déclaré que le Hamas leur avait donné l’autorisation de violer le cadavre d’une fille.

Il a déclaré que ses pairs faisaient « des choses qu’une personne ne fait pas – décapiter des gens, avoir des relations sexuelles avec des cadavres, c’est-à-dire le corps d’une jeune femme morte », ajoutant que « ce ne sont pas les humains qui font ça ».

« Le viol a été utilisé comme outil de guerre et de conflit tout au long de l’histoire, et il continue d’être un problème inquiétant et omniprésent dans les conflits contemporains », a déclaré Kubbe.

Elle a ajouté que le viol est « utilisé comme outil pour cibler des groupes ethniques ou religieux spécifiques » – ici les Juifs – et que la violence sexuelle « peut être un moyen d’affirmer la domination et le contrôle sur le groupe ciblé ».

Les trois vidéos susmentionnées ont été diffusées sur les chaînes de télévision israéliennes après avoir été rendues publiques par les agences de sécurité.

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