Tuer, décapiter, violer: des terroristes du Hamas avouent les atrocités commises sur des civils
Des vidéos diffusées par les services de sécurité israéliens montrent des terroristes de l'attaque du 7 octobre qui parlent des ordres reçus de mutiler et d'assassiner femmes et enfants

Les services de sécurité israéliens ont publié lundi des séquences vidéo de l’interrogatoire de sept terroristes du Hamas capturés après le déferlement meurtrier du groupe terroriste palestinien, le 7 octobre dernier, au cours duquel ils disent avoir reçu l’ordre de commettre des atrocités contre des civils israéliens.
Dans une vidéo publiée par l’armée israélienne, une personne dont le visage est flouté dit avoir reçu l’ordre de tuer tous ceux qu’ils voyaient, de les décapiter et de leur couper les jambes.
« L’idée était d’aller de maison en maison, de pièce en pièce, jeter des grenades et tuer tout le monde, y compris les femmes et les enfants », a-t-il déclaré. « Le Hamas nous a ordonné d’écraser ou couper les têtes, et de couper les jambes. »
Il a également dit avoir reçu, avec d’autres, l’autorisation de violer le cadavre d’une jeune fille.
Selon les informations de l’armée israélienne, le terroriste en question a été capturé lors de l’attaque du kibboutz Alumim au cours de laquelle l’équipe de sécurité du kibboutz a réussi à repousser les terroristes, qui s’étaient emparés de la partie du kibboutz où vivaient des travailleurs étrangers. Ils y ont tué 16 ressortissants thaïlandais et népalais et en ont enlevés huit autres à Gaza.
Au total, près de 1 400 personnes ont été assassinées en Israël au cours de cet assaut sans précédent, essentiellement des civils massacrés chez eux ou lors d’un festival de musique en plein air, ainsi que des soldats dans des bases proches de la barrière de sécurité. Au moins 224 personnes, parmi lesquelles des personnes âgées, des femmes et des enfants, ont été enlevées à Gaza, dans ce qui est l’attaque la plus sanglante et la plus meurtrière de toute l’histoire d’Israël.

Une autre vidéo, publiée par le Shin Bet et la police israélienne, montre des extraits de l’interrogatoire de six membres des forces d’élite du Hamas Nukhba qui ont pris part aux massacres et enlèvements.
« À Gaza, ceux qui ramènent des otages reçoivent une prime – un appartement et 10 000 dollars », a déclaré l’un d’eux.
L’un des hommes a dit que les ordres du Hamas étaient de tuer les hommes jeunes et « kidnapper les personnes âgées, les femmes et les enfants ».
L’un d’eux dit avoir tiré sur un chien qui s’approchait de lui devant une maison.
Un autre a déclaré avoir mis le feu à deux maisons, aves ses acolytes.

Le Shin Bet et la police ont déclaré par voie de communiqué que, selon plusieurs terroristes, des milliers de membres du Hamas ont été envoyés en Israël mais que les hauts commandants du Hamas sont restés à Gaza, dans leurs caches.
Ils ont indiqué que les détenus avaient donné des détails sur l’infiltration et l’assaut, et des informations « qui ont été déjà servi et serviront encore à désigner des cibles dans la bande de Gaza ».
« Les forces de sécurité de l’État d’Israël régleront leur compte à tous les terroristes qui ont participé au massacre du 7 octobre », indique le communiqué.
The IDF just screened 43 minutes of horrors from the Hamas massacre on October 7 for foreign journalists. I was not there, my colleague @cjkeller8 was.
Here is the one minute of footage approved for mass publication at this point, barring most of it out of respect for the dead. pic.twitter.com/UDmQSrkYBL
— Amy Spiro (@AmySpiro) October 23, 2023
Lundi, les autorités israéliennes ont projeté, à l’attention de 200 membres de la presse étrangère 43 minutes de scènes poignantes de meurtre, de torture et de décapitation issues de l’assaut sur le sud d’Israël, et notamment des vidéos particulièrement violentes des caméras corporelles portées par les terroristes.
Le gouvernement a expliqué avoir pris la décision de montrer aux journalistes une partie des preuves collectées par ses services afin de dissiper ce qu’un porte-parole a qualifié de « phénomène de négationnisme d’une Shoah qui se produit en temps réel ». En effet, le monde entier a bruissé de rumeurs remettant en cause la véracité des atrocités commises par le Hamas.
Les journalistes n’ont pas été autorisés à filmer la projection, qui s’est déroulée sur une base militaire, à huis clos.