Sergent-chef Shoam Ben-Harush, 20 ans : ce soldat Nahal comptait parcourir le monde

Le sergent-chef Shoam Moshe Ben-Harush, 20 ans, était soldat dans l’unité de reconnaissance de la Brigade Nahal et originaire de l’implantation de Hispin. Il est décédé le 26 octobre 2023 des suites de blessures subies lors de la lutte contre l’assaut du groupe terroriste palestinien du Hamas contre le point de passage de Kerem Shalom le 7 octobre 2023.

Ce matin-là, il était posté au poste de Tsahal situé près du point de passage vers le sud de la bande de Gaza. Alors qu’il combattait les terroristes armés du Hamas qui avaient attaqué le poste, il a été touché à la mâchoire et évacué vers l’hôpital Hadassah Ein Kerem de Jérusalem. Il a lutté pendant trois semaines pour sa survie avant de succomber à ses blessures.

Ses commandants, le major Ido Shani et le capitaine Tomer Shoham, ont également été tués ce jour-là, ainsi que son camarade et ami proche, le sergent-chef Yaron Shay.

À sa mort, la famille de Shoam a décidé de faire don de ses organes. Son cœur, ses poumons, son foie et ses deux reins ont été transplantés à cinq personnes, leur sauvant ainsi la vie.

Shoam a été enterré à Hispin le 27 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Martine et Ilan, ainsi que ses frères et sœurs Bar, Taï, Ori, Roni et Gavriel.

Cinquième d’une fratrie de six enfants, Shlomo est né à Had Nes, sur le plateau du Golan, où il a grandi, ainsi qu’à Hispin, également située sur dans le Golan, et qui abrite une communauté pratiquante.

Il adorait être au grand air, plonger dans les sources et s’asseoir autour d’un feu de camp, mais aussi faire du snowboard et jouer au poker avec ses amis.

Après une formation dans une pré-académie militaire, Shoam s’était enrôlé dans l’armée israélienne en décembre 2021, rejoignant la Brigade Nahal et avait suivi l’entraînement pour intégrer Sayeret Nahal, l’unité de reconnaissance d’élite de la brigade.

Selon sa famille, Shoam s’est beaucoup plu dans l’armée. Il était dévoué à ses camarades et avait prévu de parcourir le monde après son service militaire, notamment pour rendre visite à sa grand-mère en Afrique du Sud.

Son père, Ilan, a raconté à une station de radio locale que son fils « avait sauvé des gens au cours de sa vie puis dans la mort ».

« C’était un garçon plein de vie, qui aimait la mer, le sport et ses amis », a-t-il déclaré.

« Il avait un cœur énorme, pas seulement son sourire, mais il avait une lumière en lui qui connectait tout le monde dans la pièce. »

Shoam prévoyait « un voyage à l’étranger. Et il m’a dit : ‘à mon retour, je te dirai ce que je veux faire ensuite’ », a-t-il ajouté.

La mère de Shoam, Martine, originaire d’Afrique du Sud, a dit au South African Jewish Report : « Mon garçon était beau à l’intérieur comme à l’extérieur. »

Pendant la shiva – semaine de deuil traditionnelle -, a-t-elle raconté, « des gens, de parfaits inconnus, disaient : ‘Vous ne me connaissez pas, mais…’ et racontaient ensuite des histoires merveilleuses sur la façon dont il avait marqué leur vie, avant même d’atteindre l’âge de 21 ans ».

« Je ne peux toujours pas imaginer un monde sans lui… Avec toute l’obscurité répandue par le Hamas, le monde a besoin de la lumière de Shimon pour répandre la bonté et guérir le monde. Il aimait et était aimé », a ajouté Martine.

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