Cpt. Tomer Shoham, 23 ans : Un commandant de section « moral et éthique »
Tué en combattant le Hamas, au kibboutz Kerem Shalom, le 7 octobre 2023

Le capitaine Tomer Shoham, 23 ans, originaire du moshav Srigim, commandant de section dans la brigade Nahal du Corps d’Infanterie de l’armée israélienne, a été tué le 7 octobre alors qu’il combattait les terroristes palestiniens du Hamas à proximité du kibboutz Kerem Shalom.
Il laisse derrière lui ses parents, Michal et Ran, ainsi que sa sœur, Yaël et son frère Avshalom. Il a été enterré à Srigim le 12 octobre.
Avant de s’engager dans l’armée, il avait effectué une année de service national dans un centre de rééducation pour jeunes, et avait reçu plusieurs distinctions tout au long de son service militaire, a indiqué sa famille.
« Ils se sont battus pendant une heure à proximité du portail de Kerem Shalom, et ils ont tué des dizaines de terroristes », a déclaré sa sœur, Yaël, à Israel Hayom.
« À un moment donné, Tomer est monté avec son tireur d’élite sur une petite colline, pour vérifier la situation, et il a reçu une balle dans son casque. Il a été tué sur le coup et le tireur d’élite a été blessé. »
Yaël a raconté qu’après sa mort sa famille a trouvé un journal intime dans lequel il parlait de ses responsabilités en tant que commandant. « Il était important pour lui d’être moral et éthique, et dans ces carnets, il définissait sa propre approche du commandement. Il était important pour lui d’être un modèle pour les soldats, d’aspirer à l’excellence et de montrer que le racisme est considéré comme une ligne rouge. »
Elle a ajouté qu’il avait appris l’arabe grâce à un soldat druze avec lequel il servait et qu’il avait approfondi ses connaissances en suivant un cours à Abu Ghosh pendant ses permissions. « Et lorsqu’il a été affecté près de Gaza, il a compris qu’il s’agissait d’une question très importante et avait même envisagé de s’y installer après sa libération », précisant qu’ils avaient également prévu de se rendre ensemble au Népal lorsqu’il aurait quitté les rangs de Tsahal.
« C’est un peu réconfortant de savoir que Tomer savait quoi faire dans les moments critiques, qu’il a sauvé de nombreux résidents de Kerem Shalom », a ajouté Yaël.
« Il est mort en soldat de la paix, il ne voulait pas de cette bataille, mais il savait qu’il fallait être loyal envers les valeurs et les objectifs, et comment les atteindre. »
Son père, Ran, a déclaré à la Douzième chaîne que « les soldats qui ont pris part à cette bataille nous ont dit que Tomer avait géré l’événement de manière très professionnelle et efficace », précisant que son état de préparation constant permettait à la section de disposer de munitions nécessaires pour plusieurs heures de combat. « Il n’avait pas l’air paniqué ni effrayé, bien au contraire, il était calme et savait ce qu’il voulait faire. »
« Tomer voulait toujours faire de son mieux », a ajouté son père. « Tomer était le genre de personne qui faisait les choses sérieusement et profondément. Il n’y avait rien de mauvais en lui, il était pur et gentil. »
Ran a déclaré que la famille était toujours en deuil des mois plus tard. « La perte ne s’arrête pas après la shiva [semaine de deuil traditionnelle], ni après un mois, ni après 100 jours. La douleur nous poursuit et nous espérons simplement qu’il y aura la paix et qu’il n’y aura pas d’autres familles qui connaîtront cette douleur. »
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