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Canada: l’université d’Alberta limoge la directrice qui a nié les viols du 7 octobre

Le président de l'université déclare que la responsable du centre d'aide aux victimes d'agressions sexuelles du campus n'est plus employée et présente ses excuses

Samantha Pearson, directrice du centre de lutte contre les agressions sexuelles de l'Université de l'Alberta. (Crédit : Linkedin ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Samantha Pearson, directrice du centre de lutte contre les agressions sexuelles de l'Université de l'Alberta. (Crédit : Linkedin ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

L’université de l’Alberta à Edmonton, au Canada, a annoncé dans un communiqué samedi le licenciement de la responsable du centre d’aide aux victimes d’agressions sexuelles du campus, qui avait signé une lettre ouverte niant que les terroristes du Hamas avaient violé des femmes lors de leur massacre du 7 octobre dans le sud d’Israël.

Samantha Pearson a signé la lettre intitulée « Stand with Palestine : Appel aux dirigeants politiques pour qu’ils mettent fin à leur complicité dans le génocide », qui reproche au chef du Parti national démocratique (NDP) de centre-gauche, Jagmeet Singh, d’avoir répété « l’accusation non vérifiée selon laquelle les Palestiniens étaient coupables de violences sexuelles », entre autres critiques adressées au législateur sur cette question.

Le compte X du centre d’aide a depuis été désactivé.

La lettre a été rédigée par Susan Kim, conseillère municipale à Victoria, et Sarah Jama, membre du Parlement provincial de l’Ontario qui a été exclue du NDP pour des propos tenus, trois jours après le massacre du 7 octobre, qualifiant Israël d’État « d’apartheid » tout en ignorant les atrocités commises par le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Dans une lettre publiée sur X, l’université de l’Alberta a déclaré que « l’utilisation récente, inappropriée et non autorisée, du nom du centre d’aide aux victimes d’agressions sexuelles de l’université pour appuyer une lettre ouverte a soulevé des inquiétudes compréhensibles de la part des membres de notre communauté et du public ».

« La directrice du centre n’est plus employée par l’université à compter d’aujourd’hui », peut-on lire dans la lettre. Un nouveau directeur intérimaire a été nommé à la tête du centre d’aide aux victimes d’agressions sexuelles du campus, a indiqué l’université.

« Je tiens à préciser que les vues et opinions personnelles de l’ancienne employée ne représentent en aucun cas celles de l’université de l’Alberta », écrit Bill Flanagan, président de l’université. « L’université de l’Alberta s’oppose fermement et sans équivoque à la discrimination et à la haine fondées sur la religion, la race, l’appartenance ethnique, l’origine nationale et d’autres catégories protégées. Nous reconnaissons les préjudices historiques et actuels de l’antisémitisme et nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir, en tant qu’université, pour faire progresser un monde sans préjugés ni discrimination. »

Flanagan a déclaré que cet acte avait été « profondément blessant et avait pu compromettre la confiance des membres de notre communauté » et qu’il avait également eu un impact négatif sur la nature critique du travail du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels.

« Au nom de l’université, je présente mes excuses pour le mal et la détresse que ce problème a causés aux membres de notre communauté et au-delà », a-t-il déclaré.

L’Association des centres d’aide aux victimes de viols en Israël (ARCCI) a déclaré dimanche que « nos cœurs ont été brisés » par les propos de Pearson.

« Il est incroyable qu’une organisation qui connaît bien le mécanisme de réduction au silence [des victimes de viol], le choisisse et nie les victimes », a tweeté l’association.

L’ARCCI dit avoir pris note que l’université a procédé au licenciement de Pearson. « C’est important, mais ce n’est pas suffisant », estime l’association. « Le déni doit être combattu. »

La police israélienne a commencé à monter plusieurs dossiers d’agression sexuelle contre des terroristes, citant des témoins oculaires, des preuves vidéo, des témoignages de terroristes et des photographies des corps des victimes qui indiquent tous que de tels crimes ont été commis.

La police a confirmé une enquête du Times of Israel selon laquelle les preuves matérielles d’agression sexuelle n’ont généralement pas été recueillies sur les victimes du 7 octobre, alors que l’identification des corps se poursuit malgré les complications que présentent une zone de guerre active.

Les kits de viol, qui doivent être collectés dans un délai de 48 heures après une agression, n’ont pas été traités en priorité, car la région était encore une zone de combat à ce moment-là.

Malgré les preuves de viols et d’autres atrocités brutales commises par les terroristes, certains activistes anti-Israël ont mené une campagne visant à nier les faits.

Le compte @AntisemitismCA sur X, qui a publié la lettre, a écrit : « Le message est clair – croyez toutes les femmes, sauf les femmes juives. » « Le Centre d’aide aux victimes d’agressions sexuelles a-t-il pour politique de rejeter les femmes qui s’adressent à lui avec des allégations ‘non vérifiées’ ? »

Dans une vidéo récente, Jama a également exprimé son scepticisme sur les atrocités du Hamas, affirmant « qu’il n’y a pas de preuves avérées de ces viols et des bébés décapités – toutes ces choses sont des éléments de désinformation ».

« Je pense que cela montre la force du lobby sioniste ici au Canada et les moyens par lesquels ils ont pu faire pression sur une opération gouvernementale entière pour me censurer indéfiniment jusqu’à ce que je m’excuse », a-t-elle déclaré dans une vidéo partagée par @AntisemitismCA.

La lettre de Jama, signée par plusieurs groupes pro-palestiniens et progressistes, appelle les législateurs fédéraux du Canada à démissionner pour avoir, selon eux, « facilité le génocide mené par Israël » contre les Palestiniens, sans fournir de preuves de cette affirmation.

La députée de l’Ontario Sarah Jama, qui a été exclue du parti de centre-gauche NPD pour des commentaires anti-Israël. (Crédit : Capture d’écran YouTube ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

La lettre reproche également aux législateurs de « ne pas reconnaître le caractère ‘terroriste’ de l’occupation israélienne et d’utiliser ce terme uniquement à l’encontre de la résistance [nom que se donnent les groupes terroristes islamistes] palestinienne », arguant qu’ils « perpétuent un trope islamophobe ».

« Les termes employés alimentent le traumatisme collectif vécu par vos électeurs et incite aux crimes de haine contre les Palestiniens et les musulmans », peut-on encore lire dans la lettre.

La guerre a éclaté après l’invasion, le 7 octobre, des communautés du sud d’Israël par le Hamas, sous le couvert de milliers de roquettes. Des milliers de terroristes ont alors tué 1 200 personnes, dont une majorité de civils de tous âges qui se trouvaient chez eux, ainsi que des personnes qui participaient à un festival de musique en plein air à proximité du kibboutz Reim, et ont enlevé au moins 240 personnes pour les emmener dans la bande de Gaza.

Carrie Keller-Lynn a contribué à cet article.

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