Israël en guerre - Jour 649

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3 personnes interpellées lors d’une petite manifestation contre la guerre en Iran et à Gaza

La police a rappelé qu'il s'agissait d'une manifestation illégale, le Commandement du front intérieur de Tsahal interdisant les rassemblements publics

Des policiers se rassemblent sur les lieux d'une manifestation contre la guerre sur la place Habima de Tel Aviv, le 15 juin 2025. (Crédit : Noam Lehmann/Le Times of Israel)
Des policiers se rassemblent sur les lieux d'une manifestation contre la guerre sur la place Habima de Tel Aviv, le 15 juin 2025. (Crédit : Noam Lehmann/Le Times of Israel)

La police a interpellé dimanche trois personnes au moins lors d’une manifestation d’une trentaine de personnes contre la guerre à Gaza et en Iran, qui se tenait sur la place Habima de Tel Aviv.

Parmi les personnes interpellées figure le militant anti-guerre Itamar Greenberg.

Des policiers lui auraient mis la tête contre une voiture et l’auraient accusée de résister à l’arrestation, alors qu’il protestait.

Une trentaine de policiers ont été dépêchés sur place alors que les manifestants semblaient prêts à scander des slogans sur une place presque vide.

La police a rappelé qu’il s’agissait d’une manifestation illégale, conformément aux règlements du Commandement du front intérieur de Tsahal qui interdisent les rassemblements publics à cause des missiles tirés depuis l’Iran, et a donné aux manifestants cinq minutes pour se disperser.

Les manifestants se sont positionnés en divers endroits de la place, se tenant en silence avec des pancartes portant des slogans contre la guerre à Gaza et contre l’Iran.

Les policiers se sont mis en rang et ont ratissé la place pour forcer les manifestants à se disperser et leur ont arraché leurs pancartes.

Des badauds ont encouragé les policiers et interpellé vertement les manifestants.

Les commerces de cette place du centre de Tel Aviv sont presque tous fermés à cause de la menace iranienne. L’annonce de la manifestation précisait qu’un abri était accessible à proximité.

Une vingtaine de manifestants ont attendu un gros quart d’heure après le départ de la police et ont recommencé à scander « Arrêtez le génocide », au son du tambour.

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