Israël en guerre - Jour 532

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Les victimes du 7 octobre

Abed Al-Karim Al-Nasasra, 50 ans : un père de 10 enfants tué alors qu’il tentait d’aider les festivaliers

Assassiné par le Hamas près du carrefour de Reim, le 7 octobre 2023

Abed Al-Karim Al-Nasasra (Autorisation)
Abed Al-Karim Al-Nasasra (Autorisation)

Abed Al-Karim Al-Nasasra, 50 ans, originaire de la ville bédouine de Kuseife, a été assassiné par des terroristes du Hamas près du carrefour de Reim le 7 octobre.

Chauffeur de minibus, il avait amené des festivaliers au festival Supernova le vendredi soir. Lorsque les tirs de roquettes ont commencé, ils lui ont demandé de revenir les chercher.

Il tentait de retourner sur le site de la rave pour les secourir lorsqu’il a été abattu dans sa camionnette par des terroristes du Hamas le long de l’autoroute.

Abed a été enterré à Kuseife le 11 octobre. Il laisse derrière lui deux femmes et dix enfants.

« Abed était un homme merveilleux, qui pensait toujours aux autres et voulait les aider », a déclaré un membre de sa famille à Ynet. « Lorsque quelqu’un avait besoin d’aide, il laissait tout tomber et venait. Ses enfants ne cessent de lui demander quand il reviendra. »

Son frère, Youssef, a déclaré à la chaîne publique en langue arabe Makan que lorsque les festivaliers l’ont appelé pour lui demander de revenir, sa femme lui a dit qu’elle pensait que c’était dangereux et qu’une guerre était en train de se déclencher.

« Il a répondu à sa femme : ‘Je dois les ramener à la maison le plus vite possible’ », a déclaré Youssef.

Le lendemain de l’attaque, sa famille a retrouvé la trace de sa voiture et a découvert qu’il avait été tué par balle à l’intérieur, mais son corps avait déjà été récupéré par les autorités, a indiqué Youssef. Abed avait déjà ramené un groupe chez lui et était reparti chercher un autre groupe de festivaliers lorsqu’il a été tué.

« Il savait ce qui se passait, il ne pouvait pas être indifférent aux gens, il aurait pu rester chez lui et ne pas sortir », a-t-il déclaré. « Il aurait pu appeler son fils, m’appeler, pour demander une autre voiture, nous serions sortis ensemble. Nous, les Arabes de cette région, nous n’abandonnons pas les gens qui sont bloqués sans venir les chercher. »

Même pendant les funérailles d’Abed, Youssef a déclaré qu’il « n’arrive pas à croire qu’il était mort. On essaie de se convaincre et on n’y arrive pas. Même aujourd’hui, je n’arrive pas à accepter ce qui s’est passé ».

« Abed est une grande personnalité, c’était quelqu’un de sociable, il était aimé des gens et des enfants, il avait beaucoup d’amis », a ajouté son frère. « Nous étions toujours ensemble, nous avons tout traversé ensemble. Je me souviens de lui à chaque instant. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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