Amitay Malihi, 20 ans : « Toujours joyeux » malgré ses problèmes

Amitay Malihi, 20 ans, originaire de Rosh Haayin, a été assassiné par des terroristes du Hamas au festival de musique Supernova le 7 octobre.

Il a été porté disparu pendant deux jours avant que son corps ne soit retrouvé. Il a été enterré le 9 octobre au cimetière de Rosh Haayin.

D’après les éléments trouvés sur place, les autorités pensent que Malihi et plusieurs de ses amis se seraient écrasés contre un arbre alors qu’ils tentaient de fuir le festival à bord d’une voiture. Deux membres du groupe ont réussi à se mettre à l’abri, mais pas Malihi ni un autre de ses amis.

Le frère de Malihi, Avishay, a écrit dans une publication Instagram le 10 octobre que les terroristes du Hamas avaient mutilé son corps lorsqu’ils l’ont tué.

Il laisse dans le deuil ses parents, Hefziba (Hefzi) Malihi et Zecharia Ratzabi, ainsi que ses frères Evyatar, Itamar et Avishay.

Malihi est né le 15 janvier 2003, un jour après l’anniversaire de sa mère.

« J’ai subi une césarienne », a confié Hefzi Malihi à un média local, « et j’ai demandé cette date précise pour que ce soit mon cadeau d’anniversaire ».

Il laisse le souvenir d’un frère et d’un fils aimant, doté d’un grand sens de l’humour.

« Il était toujours souriant et en train de chanter », a déclaré sa mère. Il me disait souvent : ‘Maman, je t’aime’. Nous avions des chansons spéciales qu’il jouait pour moi ».

Malihi était également un ami attentif et loyal, toujours prêt à donner un coup de main ou à prêter une oreille attentive.

« Qu’il ait ou non les moyens d’aider ou de donner, il changeait le monde pour ceux qui l’entouraient », a écrit son frère Avishay dans une publication sur les réseaux sociaux.

La vie n’a pas toujours été facile pour Malihi, qui est passé d’un internat à l’autre depuis l’âge de cinq ans. Mais son amie Noa a écrit sur Instagram qu’il parvenait toujours à se sortir de chaque épreuve avec le sourire.

Elle a ajouté : « J’aimerais que nous puissions voir ses [futurs] succès, même si le simple fait d’avoir été lui-même est son plus grand accomplissement. »

Tout en entretenant des relations étroites et affectueuses avec sa famille et ses amis, Malihi aimait se rapprocher des gens par le biais du bénévolat.

Il se rendait souvent dans un centre pour personnes âgées à Kiryat Ono, où il aimait jouer de la musique entraînante et danser avec les retraités.

« Tu laisses sur le monde une note de gaieté inépuisable et de générosité sans compromis », a écrit Avishay sur Instagram peu après la mort de Malihi.

« Tu étais toujours souriant, même quand c’était difficile pour toi. Je suis fier d’avoir eu la chance de faire partie de ta vie. »