Arik Marziano, 50 ans : ce pompier de Sderot était « un héros pour les enfants »

Arik Marziano, 50 ans, pompier des services d’incendie et de secours d’Israël avec le grade de sergent-major, originaire de Sderot, a été assassiné le 7 octobre par des terroristes du Hamas qui ont envahi la ville.

Arik, commandant d’escouade à la caserne de Sderot, devait commencer son service ce samedi matin. Il était sur le point de quitter la maison lorsque les sirènes ont retenti, et après avoir passé un moment dans la pièce blindée de sa maison, il a décidé de sortir malgré tout.

Il venait d’arriver au poste de Sderot lorsque sa fille lui a dit qu’il avait oublié un sac d’équipement à la maison, ce qui, selon sa famille, ne lui était jamais arrivé.

Arik est retourné chez lui pour récupérer le sac et, en chemin, son véhicule a été touché par un RPG tiré par des terroristes du Hamas. Il a tenté de sortir de la voiture et les terroristes l’ont abattu sur le coup, un meurtre qui a été filmé.

Il a été enterré à Sderot le 9 octobre. Il laisse dans le deuil sa femme, Avital, leurs quatre enfants, Koral, Ron, Shalev et Imri, sa mère, Sara, et ses jeunes frères et sœurs, Motti, Merav, Efrat et Shmulik.

Né et élevé à Sderot, Arik a fréquenté les écoles de la ville, selon un éloge funèbre de l’État. Dès son plus jeune âge, il rêvait de devenir pompier et de sauver des vies, et il a commencé à faire du bénévolat à la caserne de pompiers locale dès le collège.

Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, Arik s’est enrôlé dans l’armée israélienne, où il a servi comme technicien d’hélicoptère dans l’armée de l’air. Après sa démobilisation, il a suivi une formation de pompier à Rishon Lezion et, en 1996, il a rejoint les services d’incendie et de secours d’Israël.

Au cours des 27 années suivantes, il a obtenu plusieurs autres certifications, notamment un cours de commandant d’escouade, un cours d’expert en incendie et, à l’âge de 40 ans, il a obtenu une licence au Beit Berl College.

En 1998, il a épousé Avital et ils ont élevé leurs quatre enfants à Sderot, où il était une figure paternelle active et engagée, ont déclaré ses proches.

« Mon père était quelqu’un de spécial », a déclaré sa fille aînée, Koral, à un site d’information local d’Ashkelon. « Nous nous souviendrons toujours de lui ainsi. Nous étions très proches de lui et nous formions une famille très unie. »

Koral a déclaré qu’elle voulait que son père reste dans les mémoires « comme une personne merveilleuse, un ami pour tous, toujours prêt à aider tout le monde. C’était un héros pour les enfants : il amenait son camion de pompiers dans les jardins d’enfants, emmenait les enfants au tuyau d’arrosage et jouait avec eux avec l’eau et la mousse. Tous ceux qui ont connu papa ne disent que du bien de lui. Je veux que mes futurs enfants sachent qui était leur grand-père. »

Six mois après sa mort, la femme d’Arik, Avital, a écrit sur Facebook qu’elle ne « ressentait plus ton étreinte chaleureuse, ne voyait plus ton sourire captivant quand tu regardais notre Imriki, ne recevait plus de message de toi qui me faisait sourire, ne sentait plus ton parfum qui se répandait dans toute la pièce ».

Avital a déclaré que tout ce qui restait « ce sont de bons souvenirs et des photos de nos beaux moments dans chaque recoin. Je regarde tes yeux gentils et je pleure. Mon Arik, tu me manques tellement. Ce que je ne donnerais pas pour être avec toi maintenant et me sentir à nouveau protégée et en sécurité. Te voir prendre Imri et l’embrasser avec une folle quantité d’amour, te voir rire et faire des bêtises avec Koral, te voir faire un câlin chaleureux à Shalev et Ron. »

Elle a déclaré qu’elle était « déchirée de savoir que nos enfants ne vivront plus de moments aussi beaux et importants avec toi ».