Au moins 19 roquettes tirées sur Israël depuis Gaza

Les terroristes palestiniens de la bande de Gaza ont lancé plusieurs salves de projectiles sur le sud d’Israël vendredi.

Au moins 19 roquettes ont été lancées depuis le sud de la bande de Gaza en l’espace de quelques heures.

L’une des roquettes a déclenché les sirènes d’alerte autour de la ville de Kiryat Malakhi, à environ 65 kilomètres du sud de la bande de Gaza. Elle a touché une zone ouverte près de la ville d’Arugot.

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Les 18 autres roquettes ont été lancées en direction d’un certain nombre de communautés le long de la frontière.

Le groupe terroriste palestinien du Hamas a revendiqué certains de ces tirs, en direction de la communauté frontalière de Sufa.

Aucun blessé n’a été signalé et toutes les roquettes ont atterri dans des zones ouvertes ou ont été abattues par le système de défense anti-missile « Dôme de fer », a indiqué l’armée israélienne.

Tsahal a déclaré plus tard avoir effectué des frappes de drones sur les lance-roquettes utilisés dans les attaques, les détruisant.

Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi, rencontrant des troupes dans le centre de la bande de Gaza, le 1er août 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Parallèlement, l’armée a confirmé vendredi avoir tué un haut commandant du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien à Gaza, alors que les combats faisaient rage dans le sud et le centre de la bande. Un journaliste en langue arabe a déclaré que l’armée avait récemment tué cinq dirigeants du Hamas dans un tunnel sous Gaza City.

« Nous sommes prêts à aller loin, nous savons comment faire de gros efforts pour obtenir des renseignements très précis, pour attaquer, tuer et aussi prendre des risques », a déclaré le chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi, lors d’une rencontre nocturne avec des troupes déployées à Gaza.

« Nous avons attaqué à Beyrouth et nous attaquons à Gaza, et nous serons très forts en défense, puis nous attaquerons aussi très fort », a-t-il ajouté.

Une frappe aérienne israélienne à Beyrouth a tué mardi le chef de de la branche armée du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Fouad Shukr. Quelques heures plus tard, le chef politique du Hamas a été tué par une explosion à Téhéran, qu’Israël n’a ni confirmé ni nié avoir participé.

Un soldat israélien saluant depuis son char, des bâtiments détruits dans la bande de Gaza derrière lui, à proximité de la frontière entre Israël et Gaza, dans le sud d’Israël, le 1er août 2024. (Crédit : Tsafrir Abayov/AP)

Mercredi, l’armée a confirmé la mort du chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Dief, lors d’une frappe aérienne le 13 juillet à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Les médiateurs engagés dans les pourparlers avec le groupe terroriste palestinien ont exprimé leur consternation face à l’assassinat de Haniyeh, estimant qu’il pourrait compromettre les progrès vers un accord de cessez-le-feu contre une libération d’otages. Toutefois, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a autorisé les négociateurs israéliens à reprendre les discussions au Caire dans les prochains jours.

Tsahal a également déclaré vendredi que les troupes de la 162e division avaient tué plus de 30 terroristes armés lors de combats rapprochés et de frappes aériennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, au cours de la journée écoulée.

Dans le corridor de Netzarim, au centre de la bande de Gaza, où la 252e division est déployée, des réservistes de la Brigade de Jérusalem ont repéré une cellule de terroristes armés sortant d’un tunnel et ont fait appel à une frappe de drone.

Des soldats israéliens à l’entrée d’un site souterrain de fabrication de roquettes du Jihad islamique palestinien à Rafah, dans le sud de Gaza, sur une photo publiée le 1er juillet 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Dans la même zone, au milieu des opérations de la Brigade Harel du Corps Blindé Mécanisé de réserve, un hélicoptère d’attaque a frappé un bâtiment utilisé comme dépôt d’armes, a ajouté Tsahal.

Une frappe aérienne israélienne a tué Mohammed al-Jabari, le chef adjoint d’une unité de fabrication d’armes du Jihad islamique palestinien, responsable des finances de l’unité, a déclaré l’armée vendredi. Des médias palestiniens indiquent qu’al-Jabari a été tué dans le quartier Shejaiya de la ville de Gaza.

Selon l’armée, al-Jabari « était chargé de la production d’armes de l’organisation dans le nord de la bande de Gaza, de la distribution des salaires et de l’argent aux terroristes de l’organisation, et a pris une part active dans la tentative de restaurer les capacités et l’infrastructure de production de roquettes du groupe terroriste ».

L’armée a pris « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils lors de la frappe, notamment en utilisant la surveillance aérienne et des munitions de précision.

Le journal arabe Asharq Al-Awsat, basé à Londres, a rapporté vendredi que l’armée avait tué deux membres du bureau politique du Hamas et trois commandants de la branche armée lors d’une récente frappe aérienne sur un tunnel situé sous Gaza City.

L’article, qui cite des sources du Hamas, désigne les personnes tuées comme les dirigeants politiques Rawhi Mushtaha et Sameh al-Siraj, ainsi que trois commandants de l’aile armée du groupe terroriste, les Brigades Ezzedine al-Qassam : Abdul Hadi Siam, Sami Odeh et Mohammed Hadid. Mushtaha a été Premier ministre de facto de la bande de Gaza et est chargé des affaires financières au sein du bureau politique du Hamas. Il aurait contribué à la création de l’aile armée du Hamas et a été arrêté par Israël en 1988 avant d’être libéré en 2011 dans le cadre de l’échange de 1 027 prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël contre le caporal franco-israélien Gilad Shalit.

Il serait un proche confident du chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, et est considéré comme l’un des membres les plus extrémistes du groupe terroriste.

Siraj fait partie du bureau politique du Hamas depuis 2021 et est également chargé de la sécurité interne dans la bande de Gaza. Il aurait dirigé une unité de renseignement secrète opérant depuis la Turquie.

صحيفة التايمز:
حماس تدير من غزة مجموعة سرية فى اسطنبول للحرب الإلكترونية والاستخبارات المضادة وللشراء ﺍﻟﻤﻮﺍﺩ ﺫﺍﺕ ﺍﻻﺳﺘﺨﺪﺍﻡ ﺍﻟﻤﺰﺩﻭﺝ.
سامح السراج أبو فكري عضو المكتب السياسي لحماس في القطاع يدير المجموعة من غزة ويرفع تقاريره مباشرا الى يحيى السنوار pic.twitter.com/TOWanGEYsI

— Gal Berger גל ברגר (@galberger) October 23, 2020

Les sources du Hamas ont indiqué que les corps des dirigeants assassinés ont été retirés des décombres après le dernier attentat à la bombe, dans le cadre d’une opération d’extraction complexe qui a duré plusieurs jours. Ils auraient été enterrés jeudi soir.

Selon l’article, le tunnel était utilisé par le groupe terroriste comme centre de commandement et de contrôle et dispose de chambres pour dormir, où les terroristes peuvent se cacher pendant de longues périodes.

L’armée israélienne avait déclaré en novembre avoir pris pour cible Mushtaha et Siraj dans un tunnel, mais n’avait pas été en mesure de confirmer leur mort.

Les sources citées par Asharq Al-Awsat ont déclaré que la frappe sur le tunnel qui a tué les éléments du Hamas a eu lieu il y a environ une semaine et demie, notant que la cachette souterraine a été partiellement endommagée lors d’une frappe aérienne au début de la guerre en cours à Gaza, déclenchée par le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël.

Lors de cet assaut barbare et sadique, quelque 3 000 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tué près de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Plus de 39 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël dit avoir tué 15 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.

À ce jour, 331 soldats israéliens ont été tués au cours de l’opération terrestre contre le Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza.