Israël en guerre - Jour 569

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Avant Pessah, le NSC avertit que le Hamas et l’Iran pourraient prendre pour cible Juifs et Israéliens à l’étranger

Le Conseil national de sécurité s'attend à ce que les terroristes intensifient leurs attaques dans un contexte de « détérioration de la situation à Gaza »

Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Des passagers consultent le panneau des vols à l'aéroport Ben Gurion, alors que les vols sont annulés et retardés en raison de l'assaut du Hamas, le 7 octobre 2023. (Crédit : Gil Cohen-Magen/AFP)
Des passagers consultent le panneau des vols à l'aéroport Ben Gurion, alors que les vols sont annulés et retardés en raison de l'assaut du Hamas, le 7 octobre 2023. (Crédit : Gil Cohen-Magen/AFP)

Dans un avertissement publié mardi avant les vacances de Pessah, le Conseil national de sécurité (NSC) a déclaré que les Israéliens et les Juifs voyageant à l’étranger pourraient être la cible du Hamas, de l’Iran et de groupes djihadistes dans le monde entier, dont l’État islamique.

De nombreux Israéliens partent généralement à l’étranger pendant cette semaine de vacances, qui débutera le 12 avril.

L’avertissement exhorte les Israéliens à faire preuve de prudence lorsqu’ils voyagent à l’étranger et à vérifier les recommandations de voyage du NSC avant de prendre l’avion.

Dans son avertissement, le NSC a déclaré s’attendre à ce que le Hamas intensifie ses efforts pour attaquer des cibles juives et israéliennes à l’étranger étant donné la « détérioration de la situation du groupe à Gaza et la reprise des combats ».

Le NSC a rappelé qu’en décembre 2023, des cellules du Hamas au Danemark, en Allemagne et aux Pays-Bas ont été arrêtées pour avoir tenté d’attaquer des cibles juives en Europe. En avril suivant, la police bulgare a découvert une cache d’armes liée à quatre membres présumés du Hamas arrêtés en Allemagne et aux Pays-Bas.

Le NSC désigne l’Iran comme le principal soutien du terrorisme mondial visant les Juifs et les Israéliens. L’organisme a averti que « des terroristes iraniens ont continué de tenter d’attirer des citoyens israéliens, tant en Israël qu’à l’étranger, par le biais d’offres commerciales trompeuses ou d’une usurpation d’identité, dans le but de leur nuire ou de les enlever », indique le NSC.

En octobre, l’agence de renseignement suédoise Sapo a déclaré que l’Iran pourrait être impliqué dans les récentes explosions et tirs autour des ambassades israéliennes en Suède et au Danemark.

En mai de l’année dernière, Sapo a indiqué que l’Iran recrutait des membres de gangs criminels suédois pour commettre des « actes de violence » contre des intérêts israéliens et autres en Suède – une affirmation que l’Iran a niée.

Dans son avertissement de mardi, le NSC a également signalé un risque accru d’attaques terroristes isolées, dans un contexte de recrudescence des activités de différents groupes djihadistes mondiaux – État islamique, Al-Qaïda et Al-Shabab – en particulier en Europe.

Des policiers près de l’ambassade d’Israël, à Stockholm, en Suède, le 31 janvier 2024. (Crédit : Henrik Montgomery/TT News Agency via AP)

Le groupe terroriste Etat islamique et les organisations djihadistes mondiales multiplient leurs opérations en Europe, selon le NSC, ce qui augmente le risque d’attaques isolées. L’alerte fait également état d’incendies criminels et d’une tentative d’attentat à la voiture piégée en Australie, ainsi que d’une série d’attaques au cocktails Molotov et de fusillades contre des institutions juives au Canada.

Le NSC avertit également que la péninsule du Sinaï, une destination touristique populaire pour les Israéliens, reste une « zone à haut risque » et que les Israéliens ne devraient pas s’y rendre.

« Le climat de haine contre les Israéliens et les Juifs dû à la guerre en cours continue d’alimenter les efforts terroristes, tant de la part de cellules organisées que d’attaquants individuels », selon le NSC.

« L’expansion potentielle des zones de guerre » – une référence possible à l’opération croissante de l’armée israélienne à Gaza – pourrait encore renforcer la motivation des terroristes et d’autres personnes à attaquer des Israéliens à l’étranger, indique l’évaluation.

Israël a repris les hostilités dans la bande de Gaza le 18 mars, mettant fin à un cessez-le-feu d’environ deux mois et à un accord de libération d’otages avec le Hamas. L’accord est intervenu 15 mois après le déclenchement de la guerre de Gaza le 7 octobre 2023, lorsque des milliers de terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes et pris 251 personnes en otage.

L’équipe du Times of Israël a contribué à cet article.

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