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Basket: Le match d’Euroligue entre Paris et le Maccabi Tel-Aviv s’est déroulé sans incidents

Des manifestants s'étaient rassemblés non loin du stade pour "célébrer le cessez-le-feu même si les bombardements se sont intensifiés et protester contre la venue de l’équipe de basket israélienne"

Un supporter porte un drapeau israélien sur ses épaules à l'extérieur de l'Adidas Arena avant le match de basket-ball de l'Euroligue entre le Paris Basketball et le Maccabi Tel-Aviv, à Paris, le 16 janvier 2025. (Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)
Un supporter porte un drapeau israélien sur ses épaules à l'extérieur de l'Adidas Arena avant le match de basket-ball de l'Euroligue entre le Paris Basketball et le Maccabi Tel-Aviv, à Paris, le 16 janvier 2025. (Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Le match d’Euroligue de basket entre Paris et le Maccabi Tel-Aviv, placé sous haute surveillance en raison de craintes liées au conflit au Proche-Orient, s’est déroulé sans incidents notables, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Les autorités avaient déployé un imposant dispositif de sécurité et quelque 600 membres des forces de l’ordre avaient été mobilisés pour encadrer cette rencontre, avait précisé jeudi la préfecture de police.

Vers minuit, une heure et demie environ après la fin du match remporté par Paris (96-83), tout était calme aux abords de l’Arena Porte de la Chapelle, dans le nord de Paris.

Même situation en début de soirée quand les spectateurs étaient arrivés pour le coup d’envoi.

Dans un arrêté publié mercredi, la préfecture de police de Paris avait indiqué que ce match était « susceptible de constituer une cible privilégiée et symbolique pour des actes de nature terroriste », dans un « contexte actuel de menace très élevée », alors que la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) a classé la rencontre à hauts risques, à un niveau 4 sur une échelle de 1 à 5.

Les rencontres sportives entre équipes israéliennes et françaises font l’objet d’une attention particulière compte tenu du conflit entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas à Gaza. Un accord de cessez-le-feu, annoncé mercredi par le Qatar et les Etats-Unis, est soumis actuellement au gouvernement israélien.

Quelque 4 000 policiers et gendarmes avaient ainsi été déployés pour le match de Ligue des nations de football entre la France et Israël (0-0) le 14 novembre au Stade de France.

Sur les quelque 5 000 spectateurs venus au match, un millier environ étaient des supporters israéliens, selon une source policière contactée par l’AFP, 400 d’entre eux, vêtus de tee-shirts aux couleurs du Maccabi Tel-Aviv, ont investi le parcage visiteurs de la salle.

Leur arrivée s’est faite sans difficulté, organisée par les Diaspora Defense Forces (DDF), une association qui entend « défendre avec vigueur l’image et les intérêts de (la) communauté juive en diaspora et en Israël à l’échelle mondiale », selon son site internet.

Appel au boycott

Parallèlement, plusieurs dizaines de personnes s’étaient rassemblées en début de soirée place Stalingrad, à quelques kilomètres de la salle, en soutien au peuple palestinien à l’appel du Collectif Urgence Palestine 18e.

Sur une banderole installée près d’un micro où se sont relayés des intervenants était inscrit « Boycott Israël pas de match contre le Maccabi Tel-Aviv », a constaté un journaliste de l’AFP sur place.

Les manifestants se sont rassemblés pour « célébrer le cessez-le-feu même si les bombardements se sont intensifiés et protester contre la venue de l’équipe de basket israélienne », a dit à l’AFP un homme de 27 ans, qui souhaite garder l’anonymat, quand Fabio, 34 ans, a estimé qu’il faut « boycotter l’équipe qui joue pour le génocide ».

Du côté des supporters du Paris Basket, le collectif « Parisii » avait choisi de renoncer pour ce match à animer sa tribune, comme il le fait habituellement.

Cette atmosphère particulière, « on l’a ressentie », a raconté à l’issue du match l’arrière parisien Yakuba Ouattara. « Après, a-t-il ajouté, on est des pros donc on arrive à se focaliser sur l’objectif. »

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